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#environnement #climat #greenwashing #finance #lacorde #guillotine2023
Oh mais ça alors la finance durable c'est de l'arnaque de bout en bout, qui l'eût cru?
FINANCE DURABLE Contre l'«arnaque du siècle», un banquier vert de rage
Par GUILLAUME GENDRON et THÉODORE LAURENT
1/ A quoi reconnaît-on un banquier repenti ? Il donne rendez-vous à côté d'un hôtel Kyriad, loin des palaces du triangle d'or. Celui que l'on retrouve par un matin orageux dans un café parisien l'est doublement : repenti de la finance la plus rapace, puis de celle dite «durable». A l'heure où la France et l'Europe misent sur le verdissement des marchés, soudainement préoccupés par l'état du monde, il faut écouter ce Canadien de 45 ans aux joues glabres, biceps saillants dans un tee-shirt noir, débit mitraillette volontiers digressif. Tariq Fancy trimballe une intensité de pile électrique, quelque part entre le startupper et le comique de stand-up. Dans une vie antérieure, il fut un «big shot» à Wall Street.
Au début des années 2000, le prodige grimpe quatre à quatre les échelons de ce que la finance fait de pire, les «fonds vautour», qui planent au-dessus des sociétés en détresse, Etats en faillite et secteurs sinistrés, à l'affût des dernières gouttes de cash. «Ça m'a rendu allergique au bullshit», note-t-il. Il faudra s'en souvenir. Dix ans plus tard, à peine trentenaire, une première crise de vocation. Syndrome du «gosse fort en maths qui prenait deux bus pour aller à l'école» et qui, de bourses en promotions, s'est retrouvé sur le toit du monde sans jamais y avoir réfléchi. Le décès prématuré d'un collègue au parcours similaire, en octobre 2012, lui apprend que la vie est courte. Ce fils d'immigrants indokenyans de la banlieue de Toronto abandonne alors la cravate et crame ses économies dans la création d'une ONG, The Rumie Initiative, consacrée à l'éducation des enfants défavorisés grâce à des cours en ligne gratuits.
En 2017, Wall Street vient à nouveau taper à sa porte. Et pas n'importe qui : Larry Fink en personne le débauche. Soit le patron de BlackRock, la plus grande société d'investissement et de gestion d'actifs au monde, dotée de droits de vote dans des centaines de conseils d'administration autour du globe. Le fils d'un vendeur de chaussures devenu roi des marchés, les mains tachées de pétrole. King Kong perché sur l'Empire State Building, un homme bien plus puissant qu'un chef d'Etat. A l'entendre, Larry Fink est alors sur le chemin de Damas, reniant les prêches de Milton Friedman, gourou du «monétarisme» et chantre de l'ultralibéralisme. Il juge désormais que la finance ne peut pas être entièrement tournée vers le profit des actionnaires, mais doit aussi prendre en compte le reste de la société alors que la planète brûle. Et, tant qu'à y être, sauver le monde ?
Le concept est en vogue depuis une dizaine d'années, et prospère sous diverses appellations, aussi pompeuses que nébuleuses : finance «verte», «durable» ou «responsable», «investissements à impact» et enfin «révolution ESG». Trois lettres censées distinguer les bons élèves parmi les mastodontes du capitalisme mondialisé, autour des enjeux de l'environnement (E), du progrès social (S) et de la bonne gouvernance (G). L'abréviation fourretout finira par s'imposer à travers la création de nouveaux produits financiers prétendument plus vertueux, le lancement de bruyantes campagnes sociétales (de Disney à Nike, dévoyant les mouvements #MeToo ou #BlackLivesMatter), l'émergence d'index boursiers ad hoc et d'agences de notation spécialisées, la constitution de portefeuilles d'actions plus ou moins décarbonés, l'émission d'obligations vertes, la mise en place de conseils d'administration un peu moins pâles et mâles, etc.
Larry Fink voit en Tariq Fancy la pépite à même de mener ce combat. D'abord parce qu'il est un oxymore ambulant. «Il savait que j'avais été un prédateur à mes débuts, le type qui joue des coudes avec tout le cynisme qu'il faut pour piger la finance, déroule le repenti. En même temps, j'étais celui qui avait tout laissé tomber pour monter sa petite asso.» La rencontre a lieu dans le saint des saints, le bureau du boss au siège de BlackRock, sur la 52e rue de Manhattan. «Fink me dit : "Tu peux être les deux [le financier et le philanthrope, ndlr] en même temps. Et tu auras BlackRock et ses 10 000 milliards de dollars d'actifs derrière toi." Comment dire non à une telle proposition ? Je me suis dit qu'avec cette puissance de feu, on allait vraiment faire bouger le système.»
2/ JETS PRIVÉS ET ÉCHARPES FANTAISIES
Etonnamment candide ou démesurément ambitieux, Fancy devient «Chief Investment Officer» des «fonds durables» de BlackRock. A lui de déployer la vision de Fink. Ce dernier est occupé à se façonner une stature d'oracle planétaire à coups d'éditoriaux choc et d'écharpes fantaisies, rayées de bleu et de rouge pour illustrer la hausse affolante des températures. Le chic ultime à Davos. Mais dans le Gulfstream G550 (la crème des jets privés) qui le convoie de capitale en capitale pour vanter la nouvelle stratégie de Black- Rock en avalant des petits fours, Tariq Fancy, le premier apôtre, se met à douter. Et si tout ça n'était qu'un mirage, permettant surtout à sa firme de faire monter le prix de ses commissions ? Les rapports alarmants du Giec cognent dans son crâne. La dissonance avec le «verbiage brumeux» de l'ESG devient insupportable. Pour celui qui ne croit que les chiffres, force est de constater que les 100 000 milliards d'actifs estampillés ESG dans le monde n'ont pas infléchi d'un iota les prévisions apocalyptiques des experts du climat. La conclusion s'impose au financier : «Je vendais un placebo pour traiter le cancer, une distraction mortelle.» Comme tout bon Anglo-Saxon, Fancy adore les analogies sportives. Il réduit les arcanes de la finance actuelle à un match de basket où des joueurs devenus monstrueusement géants sont prêts à tout pour marquer le plus de paniers possibles, quitte à faire s'effondrer tout le stade (comprendre, la planète) et ensevelir le public (l'humanité) sous les décombres. Alors qu'il faudrait appeler l'arbitre (les gouvernements) ou redessiner la ligne des trois points (mettre en place des régulations), la doctrine ESG se résume à marteler que plus on est fair-play, plus on marque de points («tous les pros savent bien que c'est faux !»), sans qu'il y ait besoin de changer les règles. «J'ai fini par comprendre que le mantra "greed is good" [«l'avidité a du bon», le motto de Gordon Gekko, trader vorace immortalisé par Michael Douglas dans le film Wall Street, ndlr], les mecs de New York y croiront jusqu'à la fin des temps. Et s'il suffit de changer une lettre pour avoir le droit de continuer, de "greed" à "green" [vert], sans bouger sur le fond bien sûr, ils vont s'engouffrer dans la brèche.» Fin 2019, il claque la porte de BlackRock et quitte le monde de la finance une seconde fois. Durant l'été 2021, il publie en ligne son Journal secret de l'investisseur durable. Une bombe à fragmentation de quarante pages. Le Financial Times et The Economist applaudissent. Les requins de la haute finance se régalent des anecdotes acerbes sur les figures du milieu, de Masayoshi Son, le prophète déchu de Softbank, à ce «senior executive» qui essaya d'apprendre à jouer au bridge sur son iPhone en une heure chrono dans l'espoir d'approcher Fink lors d'un vol transatlantique «Mes cibles, ce sont ceux qui sont tout en haut, rationalise Tariq Fancy. D'abord parce que les ragots, ça retient l'attention. Si vous écrivez un énième papier universitaire sur l'inefficacité des produits ESG, personne ne vous écoutera. Ensuite, parce qu'aucun cadre relativement intelligent dans la finance ne croit un seul mot de ce charabia. Des tas de jeunes veulent que ça marche [un récent sondage au Royaume-Uni indiquait qu'un tiers des diplômés du secteur souhaitent travailler pour une firme «pro-ESG», ndlr]. Ils pensent qu'on peut réformer le système de l'intérieur. Ils veulent gagner de l'argent et faire le bien, et ils ont fait le constat - pas entièrement faux - que les ONG étaient dépassées. Tout ça, je peux le comprendre. Mais les PDG sont juste cyniques.» Pour preuve, malgré les beaux discours de son patron, BlackRock est encore aujourd'hui le deuxième plus gros actionnaire au monde dans les énergies fossiles. La politique des petits pas se confond avec le greenwashing chimiquement pur.
Durant ce même été 2021, Woke, Inc., un autre réquisitoire «anti-ESG», est publié en librairie. Sous-titré «Plongée dans l'arnaque à la justice sociale de l'Amérique corporate», le pensum devient un best-seller, vendu à plus de 100 000 exemplaires. Son auteur, Vivek Ramaswamy, un trentenaire qui a fait fortune dans la biotech, émerge en coqueluche de Fox News et des conservateurs de toutes obédiences. Ramaswamy voit dans la ferveur autour de la finance soi-disant vertueuse une «force invisible qui gouverne la vie économique et culturelle». Pire, un mélange contre-nature de moralisme et de consumérisme. A l'entendre, «l'arnaque du siècle», terme que reprendra Elon Musk lorsque les notations ESG de Tesla s'effondreront en 2022 à cause de sa gouvernance pour le moins erratique. Et même un danger pour «la foi, le patriotisme et l'éthique travailleuse». Rien que ça. Le pamphlet brocarde pêle-mêle l'activisme LGBT de Disney et les programmes de désinvestissement dans le pétrole. Il devient la bible des opposants au «capitalisme woke», dernier épouvantail des guerres culturelles qui coupent l'Amérique en deux. Sur Fox News, les commentateurs affirment en boucle que le «big business» a viré rouge, à «l'extrême gauche» toute. Quand bien même, selon une récente étude de Harvard, 70 % des patrons américains se définissent toujours comme républicains A première vue, Vivek Ramaswamy et Tariq Fancy se ressemblent : deux enfants d'immigrés, surdoués et surdiplômés, qui dénoncent l'hypocrisie depuis le coeur du système.
«On est d'accord sur la moitié du constat, concède Fancy. Mais pour moi, ça tient en deux bouts : 1) les ESG sont stupides et ne marchent pas. 2) C'est pour ça qu'il faut de la régulation. La droite, qu'il s'agisse des républicains, du Wall Street Journal ou de Ramaswamy, ne retient que la première partie. Le clivage partisan n'est pas mon sujet - d'ailleurs, vous remarquerez que je ne suis pas candidat à la présidentielle de 2024.» A la différence du climatosceptique forcené Ramaswamy, en lice pour l'investiture républicaine, et qui a lancé avec l'appui du milliardaire libertarien Peter Thiel un fonds baptisé Strive, rêvant d'en faire un simili BlackRock «anti-woke». Simultanément, d'autres fonds à l'agenda réactionnaire ont vu le jour, poussant le concept toujours plus loin. L'idée étant de constituer des paniers d'actions «patriotes», c'est-àdire pro-pétrole, pro-armes (l'une des startup soutenues par Ramaswamy entendait fabriquer des cartes de crédit à base de douilles), pro-police ou encore anti-discrimination positive, entre autres causes outrancières, sous prétexte de «dépolitiser la finance». L'objectif affiché : attirer les investisseurs les plus réactionnaires, à commencer par les plantureux fonds de pension des «Red States», ces Etats gouvernés par des républicains. Une vingtaine d'entre eux ont ainsi formé une alliance anti-ESG, visant spécifiquement à affaiblir BlackRock. La Floride a ainsi retiré la gestion de deux milliards d'actifs à la firme, pendant que Ramaswamy négociait avec la Caroline du Sud la mainmise sur les cotisations de ses retraités. En juin, moins d'un an après son lancement, Strive revendiquait déjà la gestion de 750 millions de dollars d'actifs. Selon la firme Morningstar, baromètre du secteur, il y aurait aujourd'hui 27 fonds «anti-woke» aux Etats-Unis.
3/ DES FONDS VERTS «BLINDÉS DE PÉTROLIERS»
En mars, la bataille s'est déplacée au Congrès américain, lorsque les conservateurs ont porté, avec succès, une loi anti-ESG, contraignant Joe Biden à utiliser le premier veto de son mandat. Le texte censuré visait à supprimer un règlement de 2021 autorisant les fonds de pension américains à prendre en compte ces critères, «dans la mesure où ces investissements seraient dans leur intérêt financier». Tiède mais déjà trop pour les républicains, dont la croisade vise avant tout le «E» de l'abréviation («environnement»), sous prétexte de protection de l'emploi dans les bassins miniers et les champs pétrolifères du pays. Et, plus généralement, en défense d'une way of life assoiffée de gazole. Ainsi, Ron DeSantis, gouverneur de Floride et principal rival de Donald Trump pour l'investiture républicaine, jurait le 1er avril que la Réserve fédérale (la Banque centrale américaine) comptait utiliser sa monnaie numérique - encore à l'état de projet - afin «d'imposer un agenda ESG» : «Si vous consommez trop d'essence, ils vous couperont le robinet en bloquant la transaction !» osait-il. Fin mai, De- Santis contre-attaquait en promulguant une loi interdisant à tout fonctionnaire floridien la promotion d'objectifs «ESG» avec de l'argent public, ou d'en confier à des fonds étiquetés comme tels.
Fancy hausse les épaules. «Que les républicains s'attaquent aux ESG, après tout, c'est logique. Le plus fou, c'est que les démocrates ne s'y soient pas mis les premiers ! Comment peut-on se dire de gauche, défendre l'environnement et laisser Wall Street "greenwasher" dans les grandes largeurs ?» Au coeur du scandale se trouvent, selon lui, les agences de notation ESG. «Une tromperie extraordinaire.» Sur le même principe que les Standard & Poor's et autres Moody's, à coups de «AAA», «B-» et «C», des dizaines de firmes ont ainsi prospéré sur ce créneau financier, vendant au prix fort des «index ESG» aux traders, sans aucune uniformisation de leurs opaques pondérations. «Les gens pensent que les scores ESG mesurent l'impact positif des entreprises sur la planète, poursuit Fancy. En réalité, c'est tout l'inverse : ces agences calculent l'impact de la dégradation de l'environnement ou du tissu social sur le résultat financier des compagnies.
Pour résumer, c'est une mesure du risque.» Ainsi MSCI, l'agence leader du secteur (dont le plus gros client est BlackRock), a pu distribuer des satisfecit de «durabilité» à McDonald's, malgré les millions de tonnes de carbone dégagées par l'élevage intensif nécessaire à la fabrication de ses burgers, pour s'être tout simplement plié, en Europe, aux nouvelles normes sur les emballages plastiques (auxquelles elle était de toute façon contrainte, comme en France). Ou bien attribuer l'une des plus hautes appréciations à Coca- Cola, champion du monde de la pollution plastique selon l'ONG Break Free From Plastic. Même les pétroliers Exxon et BP s'en tirent avec de respectables notes chez MSCI. Avant sa faillite express, Sam Bankman-Fried, prince déchu des cryptomonnaies, pouvait lui aussi se targuer d'un des plus beaux scores ESG au rayon «leadership et gouvernance», alors qu'il jouait l'avenir de sa firme depuis les Bahamas, une manette de jeux vidéo entre les mains. Ce que n'ont pas manqué de souligner les imprécateurs antiwoke, également à la fête lors du crash de la Silicon Valley Bank en mars, coqueluche des fonds durables, à commencer par BlackRock qui possédait 8 % de ses actions. De fait, la plupart des valeurs technologiques, Alphabet et Meta comprises, sont généralement groupées au sein de «paniers ESG». «Pour faire joli, on vend du Big Oil et on remplace par du Big Tech, schématise Fancy. Alors que leur modèle économique, c'est de rendre nos gosses complètement accros à leurs applis : c'est ça leur "impact" sur la société.» Un eldorado financier pour Paris et Londres Tariq Fancy ne prêche pas dans le désert. Même le milliardaire octogénaire Carl Ihcan, légende noire de Wall Street (le «raider» a quasiment inventé l'OPA hostile), a qualifié le «mouvement ESG» de «plus grande hypocrisie de notre époque», après avoir cultivé un intérêt tardif pour le bien-être animal.
En France, Julien Lefournier, ancien responsable de la salle des marchés de Paris du Crédit agricole, en est arrivé aux mêmes conclusions, consignées dans un opuscule intitulé l'Illusion de la finance verte (Editions de l'Atelier). «L'utilisation des critères ESG n'est qu'une mascarade, tranche-t-il. De la désinformation, un verdissement de la réalité qui ne correspond à rien au niveau écologique et social. Le logiciel reste strictement le même.» Voire pire ? «Grâce aux ESG, on a pu coller un prix à la raréfaction de l'eau dans le Nevada, ou aux discriminations dans le monde du travail, constate sous couvert d'anonymat un banquier français installé en Californie, spécialiste en stratégie financière. J'entends la critique de la gauche là-dessus : on laisse le marché "pricer" [anglicisme financier pour fixer un prix, ndlr] les externalités négatives du "big business", sans chercher à les corriger. Plutôt que réguler ou arrêter de tu mets un coût. Y compris sur les valeurs. C'est d'ailleurs ce qu'essaye de faire la droite maintenant avec les fonds anti-ESG : ils veulent "pricer" leurs convictions.» Pantomime à tous les étages, poursuit-il : «En réalité, la majorité des investisseurs se moquent pas mal de l'éthique, ça entre dans leur stratégie de diversification de portefeuille. On met des billes dans les ESG comme on en met dans l'immobilier. Et puis bon, on peut appeler ESG ce qu'on veut. Regardez BlackRock et son "Carbon Transition Fund" : c'était blindé de pétroliers » Début août, Standard & Poor's a annoncé qu'il supprimait son système de notation ESG. Officiellement, pour éviter toute confusion avec ses célèbres notes de crédit, tout en continuant à intégrer ces préoccupations dans leurs rapports. Officieusement, d'aucuns y voient un drapeau blanc agité en pleine bataille politique autour de la finance durable.
Pour Fancy et Lefournier (les repentis des deux côtés de l'Atlantique ont récemment troussé une tribune ensemble), la guerre que se livrent républicains et démocrates aux Etats-Unis autour d'une apparente politisation de la finance permet d'abord à Wall Street, mais aussi à Joe Biden, de se présenter comme «les gentils de l'histoire». Utile contrefeu, alors que le locataire de la Maison Blanche a provoqué l'ire de sa base pour avoir approuvé, en mars, le lancement d'un gigantesque projet pétrolier en Alaska. Avant son élection, l'octogénaire avait pourtant promis qu'il mettrait fin aux forages en terres fédérales. Fancy peste aussi contre les activistes climatiques qui «croient religieusement» que la solution est dans le désinvestissement. «On est dans la même team, mais ils ne captent rien à la finance, soupire-t-il. Ils imaginent que si un fonds revend son stock d'actions fossile, ça fera baisser les émissions. Absolument pas ! Ce sont des gains de papier. Il y aura toujours quelqu'un pour racheter ces actions dégueus, bien souvent un gars qui n'en a rien à foutre et voit une opportunité. J'ai été ce gars-là !» Lui prône l'action au niveau des consommateurs, le boycott pur et simple des pires pollueurs, en attendant de vraies sanctions gouvernementales.
4/ «C'est en train de tout détruire» Pendant que le «faux débat» fait rage outre- Atlantique, l'Europe, et en particulier Londres et Paris, récite le catéchisme ESG sans broncher, y voyant un eldorado financier. Le 1er janvier 2023, la Commission européenne s'est dotée d'une «taxonomie verte», censée trier le vrai du faux dans la jungle des «écolabels» et autres certificats ESG. Mais la liste est déjà sous le feu des critiques, notamment depuis qu'elle inclut au rayon «activités transitoires» des industries motorisées (fabricants de voiture) ou très gourmandes en énergie (data centers), ainsi que des acteurs du gaz et du nucléaire «Leur credo, c'est de définir les "best in class", les meilleurs élèves, dans tous les domaines Y compris les plus polluants. Pratique pour les lobbys : ça n'exclut personne», résume l'ex-banquier Frédéric Hache, cofondateur de l'Observatoire de la finance verte. Dans les couloirs bruxellois se joue à bas bruit l'hyper technique - mais non moins âpre - bataille des normes ESG, scrutée de l'autre côté de l'Atlantique. Le Français Emmanuel Faber, ex-PDG de Danone, y pèse de tout son poids, via son Conseil des normes extracomptables internationales (ISSB), réputé aligné sur les nomenclatures américaines («Ce n'est pas du bullshit», insistait-il auprès de Libé en 2021).
Mais au coeur de l'été, c'est une direction moins conciliante avec Wall Street que la Commission européenne a adoptée, en publiant une directive extraterritoriale qui, dès 2025, contraindrait des milliers d'entreprises américaines opérant en Europe à divulguer leur impact sur la planète, sous peine d'amende. Suffisant pour attirer les foudres des républicains américains, qui reprochent dans une lettre adressée à la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, de laisser «progresser l'agenda ESG de l'Union européenne au détriment des intérêts des Etats-Unis». Lorsqu'on rencontre Tariq Fancy fin juin à Paris, se tient au même moment le sommet pour un «pacte financier mondial pour la transition climatique» orchestré par Emmanuel Macron. Quelques années plus tôt, Fancy aurait été un invité de marque dans ce genre de raout. Il est désormais persona non grata. Et alors que grands de ce monde, ONG respectables et argentiers internationaux planchent sur des «financements innovants» pour sauver la planète, l'ex-«monsieur Green» de BlackRock boit des verres avec ses anciens camarades de promo de l'Insead, la prestigieuse école d'administration des affaires de Fontainebleau. A Oxford, autre étape sur son CV cosmopolite et immaculé, il s'était lié d'amitié avec un certain Rishi Sunak, désormais Premier ministre britannique, passé, comme le président français, par la finance. «Je connais ces gars-là par coeur. Des types futés, qui savent faire illusion devant quelques gentils éco-activistes. Mais je peux vous garantir qu'ils ne croient pas une seconde à ces conneries.» Spécialiste du grand écart entre mots et actions, Sunak, partisan d'une approche se voulant «pragmatique et proportionnée» en la matière, a annoncé fin juillet l'octroi d'une centaine de permis d'exploitation de gaz et de pétrole en mer du Nord. Fancy accorde néanmoins un point à Macron, «sur le fait qu'on aura besoin des capitaux privés pour la transition».
Chez les experts, un chiffre vertigineux circule : il faudrait 3 500 milliards de dollars (3 200 milliards d'euros) chaque année pendant trente ans pour espérer combattre le réchauffement climatique. «Mais ça ne se fera pas en demandant gentiment avec des critères ESG. Ça ne se fera que si on les force, et pour ça, il faut réguler, il faut taxer, il faut normer.» Macron, lui, ne veut pas entendre parler de «je-ne-sais-quel ISF vert» et préfère lancer un nouveau livret d'épargne écolo défiscalisé pour les mineurs Classique, dixit Fancy : «Pendant que BlackRock vend ses produits ESG totalement inefficaces, ses lobbyistes font pression contre toute augmentation d'impôts. Est-ce que les gouvernements sont prêts à mener ce combat ?» La pandémie de Covid lui a donné raison, assure-t-il. «Il y avait une courbe [des contaminations, ndlr] à aplatir, et, soudainement, Wall Street a montré ses cartes. Fini la loi du marché, il fallait que le gouvernement prenne les rênes.» Pourtant, depuis l'invasion de l'Ukraine et le retour en grâce des énergies fossiles, BlackRock et ses rivaux se font beaucoup moins bruyants autour de leurs «promesses net-zéro», soit l'engagement à constituer des portfolios totalement décarbonés à horizon plus ou moins lointain. Et pour cause : selon l'ONG InfluenceMap, 95 % des portefeuilles des principaux gérants mondiaux, BlackRock en tête, seraient incompatibles avec les objectifs des accords de Paris, qui se fixaient pour date butoir l'année 2050. «La hype ESG est en train de redescendre», assure, lapidaire, le banquier californien précité. D'autres parlent même d'une «bulle», prête à éclater, à l'image du marché spéculatif autour des «crédits carbone» décriés par les scientifiques. Les scandales n'aident pas. Prenons la Thames Water, société surendettée responsable pour un quart du traitement des eaux usées en Angleterre, tout récemment condamnée pour avoir sciemment souillé les affluents de la Tamise tout en écoulant pour 2,8 milliards d'euros d'«obligations vertes» à des fonds d'investissement tels que celui de Goldman Sachs.
«Les défenseurs des ESG vous diront qu'ils ont ouvert la fenêtre d'Overton [censée figurer le spectre des opinions acceptables dans le débat public, ndlr] en sensibilisant les marchés aux questions climatiques et sociales, raille Fancy. Quelle blague. C'est Greta Thunberg qui l'a ouverte, cette fenêtre. Ce que fait Black- Rock, c'est marchandiser l'anxiété sociale et environnementale d'une génération entière pour vendre des produits financiers, tout en bloquant toute action gouvernementale.» L'ex-banquier s'enflamme : «Qu'on ne s'étonne pas que la génération Z devienne anticapitaliste ! Tout le monde sent l'arnaque, et c'est en train de tout détruire, même la démocratie.» Le volubile Canadien n'a toujours pas digéré que son ancien patron, Larry Fink, n'ait jamais daigné réagir à sa tonitruante démission. «J'ai démontré au monde entier que le roi était nu. Mais à quoi ça sert s'il s'enferme aux toilettes ?» Fin juin, le boss de BlackRock était l'un des prestigieux panélistes du festival des idées d'Aspen, dans les verdoyantes montagnes du Colorado. Pour l'occasion, Fink a fait une annonce spectaculaire : plus question pour lui d'utiliser «le mot ESG, [ ] instrumentalisé par l'extrême gauche et l'extrême droite». Ce qui n'empêche pas BlackRock de continuer à faire fructifier ses «index trackers» et autres produits estampillés des trois lettres Autrement dit, «vendre des indulgences», selon Fancy. Le 24 juillet, le conseil d'administration de BlackRock a accueilli un nouveau membre, Amin Nasser. Nul autre que le PDG d'Aramco, la compagnie pétrolière nationale saoudienne. Le ravalement de façade de Wall Street se craquelle plus vite que prévu ?
Comment peut-on se dire de gauche, défendre l'environnement et laisser Wall Street "greenwasher" dans les grandes largeurs ? Tariq Fancy ancien banquier «Ce que fait BlackRock, c'est marchandiser l'anxiété sociale et environnementale d'une génération entière pour vendre des produits financiers, tout en bloquant toute action gouvernementale.»
liberation.fr/economie/finance…
L’émergence d’une finance «durable» provoque aux Etats-Unis des débats enflammés, et les marchés européens y voient une aubaine. Un mirage, dénonce Tariq Fancy, ex-éminence grise de BlackRock, plus grand gestionnaire d’actifs au monde.Guillaume Gendron (Libération)
Правящая в Грузии партия "Грузинская мечта – Демократическая Грузия" объявила, что запускает процедуру импичмента президента Саломе Зурабишвили из-за ее поездки в Европу, которую не согласовало правительство. Об заявил лидер партии Ираклий Кобахидзе. Ее слова приводит "Эхо Кавказа".
"Для завершения импичмента необходима поддержка 100 парламентариев, и поэтому без голосов радикальной оппозиции у него нет перспективы исполнения. Несмотря на это, на заседании политсовета партии мы приняли решение инициировать процедуру импичмента президента Грузии", – сказал он.
По его словам, Зурабишвили грубо нарушила конституцию страны, так как президент может осуществлять представительские функции во внешней политике только с согласия правительства.
Саломе Зурабишвили 31 августа встретилась в Берлине с президентом ФРГ Франком-Вальтером Штайнмайером, 1 сентября она должна встретиться в Брюсселе с главой Евросовета Шарлем Мишелем. В администрации грузинского президента заявили, что Зурабишвили начинает встречи с европейскими лидерами "в поддержку предоставления Грузии статуса кандидата на вступление в ЕС".
"Эхо Кавказа" отмечает, что Зурабишвили отправилась в Германию несмотря на то, что правительство не выдало ей разрешение на визит, а "Грузинская мечта" обвинила в нарушении Конституции.
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В Грузии правящая партия "Грузинская мечта – Демократическая Грузия" объявила, что запускает процедуру импичмента президента Саломе Зурабишвили из-за ее поездки в Европу, которую не согласовало правительство.Настоящее Время
Украина получит первые десять танков Abrams (всего обещан 31) в середине сентября, сообщает Politico со ссылкой на представителя Минобороны США и источник, знакомый с ходом переговоров.
Сейчас десять танков находятся на ремонте в Германии и готовятся к отправке в Украину. США рассчитывают поставить все танки до конца осени, сообщил представитель Пентагона Мартин О'Доннелл.
О том, что США в течение нескольких месяцев поставят Украине 31 усовершенствованный танк M1 Abrams, президент Джо Байден объявил еще в январе этого года. Он заявил, что танки нужны, чтобы помочь украинцам «улучшить их способность маневрировать на открытой местности».
США не планировали передавать Украине сложные в обслуживании танки Abrams, но изменили тактику, чтобы убедить Германию отправить в Украину более простые в использовании танки Leopard 2.
“The U.S. & Russia Will Go To War Within A Year!” – Tucker Carlson
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Apparently the bull has been riding around in this custom-made car for years.YouTube
Could printers get any worse ?
Yes.
>HP+ printers are cloud-connected devices that must remain connected to the Internet in order to function.
Россия депортировала в Туркменистан Ашырбая Бекиева, запросившего убежище в РФ. Об этом сообщает Туркменский Хельсинский фонд по правам человека.
По данным правозащитников, Бекиев сообщил о выдворении своему знакомому. Его адвокат связался с Главным управлением миграции МВД РФ, где ему подтвердили эту информацию. Вечером 30 августа он отправил короткое видео своему сыну из салона самолета, после чего связь с ним оборвалась.
Ашырбай Бекиев покинул Туркменистан в 2009 году, с тех пор вместе с семьей (жена и пятеро детей) он постоянно проживал в Петербурге. На родине Ашырбая и его брата Тачмырата обвиняют в "разжигании национальной и религиозной вражды". Правозащитники считают, что дело против братьев Бекиевых было сфабриковано.
В 2016 году Ашырбая задержали в Петербурге по экстрадиционному запросу Ашхабада, после чего Генеральная прокуратура России приняла решение о его выдаче. Однако в мае 2017 года Бекиева освободили после того, как Европейский суд по правам человека вынес решение о применении срочных мер по правилу 39 Регламента суда, которым была запрещена экстрадиция туркменистанца.
Выехать из России Ашырбай Бекиев не смог из-за истечения срока действия его туркменского паспорта. Это стало основанием для обвинения его в нарушении миграционного законодательства. В марте 2023 года полиция вынесла решение о запрете на его въезд в Россию на 5 лет, а мае суд в Петербурга вынес решение о выдворении Бекиева на родину за нарушение миграционного законодательства, после чего он был помещен на четыре месяца в Центр временного содержания иностранных граждан №1 в Красном Селе.
Ашырбай Бекиев направлял ходатайство на получение убежища в России. В управлении МВД по Петербургу в официальном ответе от 23 июня 2023 года сообщили, что его прошение может быть рассмотрено только после завершения процедуры "установления личности". В МВД России заявили, что этот ответ "следует считать недействительным". Однако то, что проситель убежища был выслан до завершения процедуры рассмотрения его обращения за убежищем является серьезным нарушением норм международного и национального права, говорится в сообщении Туркменского Хельсинского фонда по правам человека.
Брата Ашырбая – Тачмырата Бекиева задержали в марте 2023 года в Волховском районе Ленинградской области. В его отношении экстрадиционное дело также было прекращено, но вынесено решение о выдворении за нарушение миграционного законодательства. Сейчас он находится в депортационном центре, пишут "Хроники Туркменистана".
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Россия депортировала в Туркменистан Ашырбая Бекиева, запросившего убежище в РФ. Об этом сообщает Туркменский Хельсинский фонд по правам человека. По данным правозащитников, Бекиев сообщил о выдворении своему знакомому.Настоящее Время
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"Vanity, my favorite sin."
why did Trump betray his people? the world may never know. if it was the conversation noted in this article, it looks to be primarily one thing: Trump's vanity.
At the White House, March 10, 2020, Reconstructed
brownstone.org/articles/at-the…
I’ll send a tweet tomorrow promising to use the full power of the federal government. You are about to see Trump in action as never before.Jeffrey A. Tucker (Brownstone Institute)
September 1, 2023
givehim15.com/post/september-1…
GH15 Prayer for September 1, 2023
Identifying the Five Giants, Part 2
Dutch Sheets
Identifying the Five Giants, Part 2 Before we continue with the dream from yesterday, I want to mention that the Paint Your State/Command the Foreword assignment has now been completed.Dutch Sheets (Give Him 15)
This Trump mugshot shirt I designed is selling like hotcakes!
but it now before Mugshots fall out of fashion!
store.dailycaller.com/products…
This unique design features mugshots of four legendary individuals – Donald Trump, Johnny Cash, Jimi Hendrix, and Elvis Presley – all brought together under the banner of "In Good Company.The Daily Caller Store
В конце августа на Кипре по запросу США арестовали гражданина России и Германии 33-летного Артура Петрова, работающего в...Медиазона
🥱
California leads the nation in 'cancel culture,' study finds
nypost.com/2023/08/31/californ…
Residents of California — home to Hollywood — lead the nation in “cancelling” celebrities, according to an obscure new study that gauged Americans’ social media interactions…Patrick Reilly (New York Post)
1) Do we live in the best of all worlds?
2) the best of all worlds leading to ruin?
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Country star Oliver Anthony gave a surprise performance at Joe Rogan’s Texas comedy club after being called to stage to the extreme delight of the crowd.Rogan invited Anthony to his club, The Comedy Mothership, located on East Sixth Street, on Tuesday night.
The popular podcaster had acquired the historic club as a standup comedy nightclub destination in 2022.
Audience members were unaware that Anthony was waiting in the wings. The songwriter became an instant sensation, when his song, ‘Rich Men North of Richmond,’ hit number one on the Billboard Hot 100.
The song was first released on YouTube less than two weeks ago, making Anthony the first artist ever to rise to the top without any prior charting history.
Rogan’s friend and fellow comedian, Tom Segura, teased Anthony’s performance by telling audience members that he ‘had a special treat for them.’ When the crowd discovered the musician was the ‘special treat’ they broke out in loud applause and cheers.
Rogan is also trying to help Anthony get out in front of his inevitable exposure as a manufactured creature.
Rogan: “Do you write all your own songs?”
OA: “Yeah…”
Rogan: “Have you been accused of not writing your own songs?”
OA: “Very early on, yeah”
I know Anthony’s “popularity” and “success” were manufactured, but I never seriously doubted he wrote his own songs until seeing Rogan ask these leading questions.
When the United States of America collapses amidst #violence, #disease, #ethnic #strife, and #religious #conflict, as it is likely to do before 2034, I hope that none of you will be so stubbornly and infernally ignorant as to look to the skies and cry out in despair “why did this happen?”
I can tell you right now why it happened. It happened because Americans, and #conservative #Americans in particularly, are literally too #stupid and too #naive to survive.
Someone asked on #SG, “is there any hope at all for the survival of the USA”. No, there is not. There is no hope whatsoever for the survival of the #USA as a unitary political entity of 50 states spanning the North American continent. None whatsoever. And the reason is that after more than 75 years of relentless #subversion, #demoralization, #inversion, and #invasion, a significant percentage of Americans still cheer for and support those who are being used to destroy their #nation and their #society.
At least we won’t be able to say we didn’t deserve our collective fate.
Country star Oliver Anthony gave a surprise performance at Joe Rogan's Texas comedy club after being called to stage and the delight of the crowd.By Ruth Bashinsky For Dailymail.Com (Daily Mail)
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so what is real then?
anime
I kid! I kid!
I can tell you right now why it happened. It happened because Americans, and #conservative #Americans in particularly, are literally too #stupid and too #naive to survive.
soberly agree.
source: timesandstar.co.uk/news/nation…
The website #URL listed on the Paw Patrol mini biscuits and yummy bakes was compromised and now contains the explicit content.
Make love and do not get fat from too much sweets.
#hack #porn #hacker #economy #security #fail #children #UK #supermarket #content #problem
Lidl is recalling four Paw Patrol snacks due to explicit content being linked on the packagingJoshua Searle (Times and Star)
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С начала полномасштабного вторжения России многие школы в Украине перешли на онлайн-обучение. Но школы оффлайн сегодня тоже открылись – только те, где оборудованы бомбоубежища. И совсем запрещено проводить обучение в школах, которые находятся менее чем в 50 километрах от линии фронта
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libertytree.ca/quotes/Ted.Stev…
"The agency that is so strict on the way Americans keep their books cannot even pass a financial audit."
-- Ted Stevens
(1923-2010) US Senator (Alaska-R)
Source: on the first-ever audit of the IRS in 1993.
"The agency that is so strict on the way Americans keep their books cannot even pass a financial audit." ~ Ted StevensLibertyQuotes
libertytree.ca/quotes/Paul.Joh…
“The study of history is a powerful antidote to contemporary arrogance. It is humbling to discover how many of our glib assumptions, which seem to us novel and plausible, have been tested before, not once but many times and in innumerable guises; and discovered to be, at great human cost, wholly false.
~ Paul Bede Johnson
(1928- ) British Roman Catholic journalist, historian, speechwriter and author
"The study of history is a powerful antidote to contemporary arrogance. It is humbling to discover how many of our glib assumptions, which seem to us novel and plausible, have been tested before, not once but many times and in innumerable guises; and…LibertyQuotes
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“We are taxed in our bread and our wine, in our incomes and our investments, on our land and on our property not only for base creatures who do not deserve the name of men, but for foreign nations, complaisant nations who will bow to us and accept our largesse and promise us to assist in the keeping of the peace - these mendicant nations who will destroy us when we show a moment of weakness or our treasury is bare, and surely it is becoming bare! We are taxed to…
"We are taxed in our bread and our wine, in our incomes and our investments, on our land and on our property not only for base creatures who do not deserve the name of men, but for foreign nations, complaisant nations who will bow to us and accept ou…LibertyQuotes
В Украине 75 процентов школ имеют укрытия, в которых дети и учителя смогут спрятаться в случае ракетной угрозы. В зависимости от ситуации с безопасностью в областях с первого сентября запускается три формы школьного обучения – очная, онлайн или смешанная. Исключительно онлайн обучения будет в Херсонской, Запорожской, Харьковской и Донецкой области, которые больше всего страдают от обстрелов со стороны России.
Харьков: учеба в метро
Шестилетняя Кира с бабушкой ходят по магазинам, готовятся к школе. Для этого семья специально вернулись из Польши в Харьков. Хотели, чтобы Кира пошла в первый класс в украинскую школу.
Бабушка девочки Елена говорит, что еще не до конца понимает, как будет обустроен учебный процесс, но они готовы к урокам онлайн.
"Если будет онлайн, то проблем в принципе не будет. Дошкольная у нас была подготовка, мы занимались онлайн. Поэтому немножко в курсе как это", – рассказывает Елена Безуглая.
В мэрии уже заявили, что предварительно ни одна школа в Харькове не вернется в этом году к обучению в классах. Половину школ в городе разбили российские снаряды, а в тех, что устояли нет надежных укрытий.
Однако в мэрии анонсируют, что часть детей сможет учиться прямо в метро. Сейчас в специальных помещениях подземки заканчивают ремонт и обещают позже разъяснить, как именно там будут проходить уроки. Родители Киры расстроены, но и отпускать в школу – побаиваются.
"Хочется, чтобы дети среди сверстников учились, я очень беспокоюсь за внучку. И не только за внучку, по школам много бьют. Хочется, чтобы это скорее закончилось", – продолжает Елена Безуглая.
В поселке Песочин в Харьковской области школьный подвал начали ремонтировать еще в прошлом году. Его уже полностью привели в порядок. Стены разрисовывали ученики.
"Мы решили, что это будут котики: котики-ВСУ. Но приходит одна девочка и говорит: "А мне нужен пес Патрон, я Патрона люблю". Хочешь Патрона – пожалуйста. Она выделила себе стенку, приходила, это девочка из седьмого класса. И она потихоньку рисовала".
Но после проверки спасателей оказалось, что он подходит только, как самое простое укрытие, но не годится для занятий. Именно поэтому школа, как и остальные учебные учреждения в области, не откроется для очной учебы в этому году.
"Готовы к онлайну. Но мы хотим офлайн. Мы хотим видеть детей, мы хотим проводить нормальный живой урок", – говорит директорка школы Галина Волобуева.
Днепр: смешанная форма
Владислав из Днепра — пятиклассник. Но из-за пандемии ковида, а затем войны, он за партой учился лишь в первом классе. Владислав живет в Днепре. И в этом году его родителям предложили выбор – онлайн или офлайн учеба. Семья выбрала уроки в классах.
"Очень не хватает общения с одноклассниками", – говорит Владислав.
В Днепре, несмотря на участившиеся ракетные атаки, большинство родителей выбрали смешанную форму обучения, когда основная часть уроков у детей проходит в школе, и только некоторые дистанционно. Больше всего желающих отвести детей в школу было среди родителей учеников младших классов. В школах, куда выводят детей, оборудовали простейшие укрытия.
"Например, в укрытии у нас 500 мест. А в заведении учится тысяча детей. То мы разводим детей на две смены", – объясняет начальница отдела образования департамента гуманитарной политики Днепровского горсовета Людмила Кошман.
Одесса: учеба в укрытиях
Огнетушители в каждом помещении, запас питьевой воды обязательно, вентиляция, проведен интернет: как проводной, так и беспроводной. В одной из школ Одессы оборудовали полноценное школьное укрытие приблизительно на полтысячи человек. Здесь парты, стулья, чтобы в случае длительной тревоги можно было продолжать занятия.
"Можно составить интересные викторины, на украинском языке на повторение и привлекать не только девятиклассников, но и тех детей, которые будут находиться рядом. Всегда можно найти интересные вещи, чтобы как-то детей развлечь и отвлечь", – говорит учительница украинского языка и литературы девятых классов Наталья Колодеева.
Одесситам также дали выбор: очное или онлайн образование. Более 60% школьников выбрали очную форму.
"Я не боюсь и считаю, что в укрытии будет безопаснее. Онлайн обучение хуже, чем очное потому, что я общаюсь с одноклассниками, мне так проще учиться", – говорит школьница Полина Хитрук.
"Важнее, когда дети будут под наблюдением. Чаще родители находятся кто по делам своим, кто на работах, а дети остаются дома в одиночестве", – продолжает ее мать Наталия.
Правда, укрытий на всех не хватает. Из 121 школы в Одессе к новому учебному году готовы 89. Поэтому занятия будут в несколько смен.
"Более уязвимые категории учеников, учащиеся начальной школы и 11 классы, будут учиться в очном режиме, а по санитарному регламенту уроки каждый день, а пятый, шестой, седьмой, девятый и десятый классы – через день", – объясняет директор одесского лицея Сергей Копач.
Учеба в несколько смен – популярна в Украине. Школы могут чередовать классы – день через день, неделю через неделю. Омбудсмен по вопросам образования объясняет, что самое проблемное явление, когда в одном классе одновременно учатся дети очной и онлайн формы обучения. Говорит, что такая учеба не эффективна. Поэтому в следующем году могут даже создать отдельные онлайн школы: если ребенок не может ходить очно, родители могут временно перевести его в такую онлайн школу.
"Это особенные навыки учителя, важно готовность детей. Поэтому сейчас активно в громадах идет работа, чтобы определить некоторые школы в громадах, которые будут учить исключительно онлайн", – отмечает омбудсмен по вопросам образования Сергей Горбачов.
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В Украине 75% школ имеют укрытия, в которых дети и учителя смогут спрятаться в случае ракетной угрозы. В зависимости от ситуации с безопасностью в областях с первого сентября запускается три формы школьного обучения – очная, онлайн или смешанная.Борис Сачалко (Настоящее Время)
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Aymeric MONVILLE
A mon retour du Xinjiang, j’apprends que mon exécution pour divergence avec les principaux médias de mon pays va peut-être être différée. En effet, l’arsenal de la presse française se fait désormais plus modeste.
Commentant la récente visite du président chinois dans la région, Le Monde, dans son édition du 28 août 2023 titre : La répression chinoise en voie de « normalisation ».
Quant à RFI, un jour plus tôt : Chine : Xi Jinping réaffirme la priorité donnée à la « stabilité sociale » au Xinjiang.
Enfin, Le Figaro : Chine : le président Xi au Xinjiang, loue « la stabilité sociale ».
Je n’ai pas trouvé d’autres articles sur le même sujet. Mais je constate une belle unanimité : trois titres et trois fois les mêmes guillemets.
La belle solution ! Comme il n’y a plus rien à dire sinon que le Xinjiang est toujours en Chine, qu’il n’y a plus d’attentats depuis 2016, que les Ouïghours sont bien toujours là, Dieu merci (s’il existe), que la religion n’est nullement interdite, que le patrimoine matériel et immatériel est préservé, que la région se développe avec une croissance qui profite à tout le monde, il reste donc un expédient tout trouvé : commenter l’actualité chinoise en montrant qu’on n’en pense pas moins.
Car ces utiles guillemets permettent aux journalistes d’afficher une position de surplomb en créant avec le lecteur la connivence voulue.
Au choix : "On nous raconte ça en Chine mais vous savez, ça vient des Chinois, hein ?"
Ou bien : "On nous raconte ça en Chine mais vous savez, ça vient des communistes, hein ?".
Voire les deux. Ça se mélange souvent dans les têtes, le complexe de supériorité raciale et l’anticommunisme. Et il doit être écrit quelque part que les anciens colons reprocheront toujours, jusqu’à la fin des temps, aux Chinois de s’être libérés de l’oppression étrangère grâce à leur Parti communiste.
Et surtout, mettre les guillemets permet au journaliste de ne pas avoir à faire le raccord ni les excuses nécessaires entre les énormités (génocide, trafic d’organes, stérilisations forcées) débitées précédemment sur les mêmes supports à propos d’une région du monde où ni eux ni leurs collègues n’ont mis les pieds, ou sinon il y a bien longtemps.
Maxime Vivas, dans son ouvrage aussi salutaire que solitaire de 2020 sur les fake news autour des Ouïghours avait déjà noté que vers 2015, l’Obs faisait bien la différence entre terroristes et "terroristes".
Le premier, sans guillemets, est idoine pour décrire les tueurs du Bataclan. Quant aux "terroristes", avec guillemets cette fois, cela concerne les djihadistes au Xinjiang, massacrant par exemple des mineurs de fond ayant eu le tort d’appartenir à l’ethnie majoritaire, les Hans. Ursula Gauthier, la journaliste de l’époque, s’était particulièrement illustrée dans l’inventivité casuistique :
« Or, aussi sanglante qu’elle ait été, l’attaque de Baicheng [contre les mineurs de fond, le 18 septembre 2015] ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre [de la même année, en France]. Il s’agissait en réalité d’une explosion de rage localisée ». Et de continuer, « Poussé à bout, un petit groupe de Ouïgours armés de hachoirs s’en était pris à une mine de charbon et à ses ouvriers chinois han, probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation... »
Le "probablement" permettait à la journaliste d’extrapoler à des milliers de kilomètres, sur ces prétendus vengeurs d’une injustice. Dans ce livre même livre, Maxime Vivas notait aussi que la propagande était plutôt au conditionnel : les Ouïghours "seraient" génocidés, etc. Et qu’"un conditionnel dix fois répété devient un indicatif certifié".
Mais revenons donc à ce que commentaient nos trois articles à guillemets :
C’était là le deuxième déplacement du président chinois depuis juillet 2022. Le précédent remontait à 2014. Xi Jinping s’est donc rendu au Xinjiang après être rentré en Chine après le 15e sommet des BRICS et sa visite d’Etat en Afrique du Sud. On notera - mais qui notera ? - que ce sommet des BRICS aura vu l’élargissement de l’organisation à six pays dont quatre sont majoritairement musulmans : l’Arabie Saoudite, l’Iran, l’Egypte et les Emirats arabes unis.
On sera aussi en peine de trouver dans la presse française que le président Xi a aussi parlé de protection de patrimoine culturel des différentes nationalités, pour permettre aux fonctionnaires de développer une meilleure compréhension dans chaque région, etc.
Le Figaro préfère insister sur le fait que les Ouïghours ne représentent que 41 % de la population alors qu’ils étaient plus nombreux - en proportion - en 1949. Les Chinois Hans seraient, paraît-il, 45 %. Soit un peu plus de 10 millions de Hans dans cette région, étant donné qu’ils sont environ 1 milliard deux cents millions (1) plus à l’est de ce qui est tout de même leur même pays, c’est plutôt le constat d’un brassage de populations au sein d’un même pays encore bien timide. D’autant que le Xinjiang a aussi besoin d’ingénieurs, de techniciens, d’ouvriers venus de tout le pays pour se développer. Et que, malgré cela, c’est que la réalité toute bête est que personne n’a envie d’être envoyé à 2500 km de son foyer (trajet Pékin-Urumqi), voire 5000 km (trajet Shanghai-Kachgar) dans un endroit le plus continental du monde. Allez chercher une bise marine à Urumqi… Et je ne vous parle pas de la dépression de Tiourfan, le deuxième endroit le plus bas en dessous du niveau de la mer, où la température avoisine les 50 degrés.
A ce sujet, on pourrait prendre d’autres exemples, bien plus proche de nous : la ville de Nice compte aujourd’hui 350 000 habitants. Les Niçois "de souche" (je n’aime pas ces termes identitaires mais c’est pour me faire comprendre), parlant niçard (un dialecte occitan), nés du "bon" côté du Paillon, qui préservent la gastronomie niçoise (un régal, injustement méconnu, soit dit en passant), doivent être dans les quelques milliers. Le reste ? Rapatriés d’Algérie, Algériens non rapatriés retraités, parisiens ou non, touristes russes devenus touristes ukrainiens, etc. Et alors ? Avant de devenir la côté d’Azur, "the French Riviera" en anglais, "Lazourny Bereg" en russe, c’était une région où il ne poussait pas grand-chose, où le maquis pousse sur une terre caillouteuse et si peu arable. Où le commerce des fleurs était ce qu’il y avait de plus lucratif. Aujourd’hui tout le monde veut bénéficier du micro-climat local. Je pense d’ailleurs qu’au Xinjiang, pourvu que les Américains finissent par lâcher l’os qu’ils rongent et n’entravent pas trop les nouvelles routes de la soie, eh bien la prospérité va bénéficier à chacun.
Il n’est peut-être pas nécessaire de reprendre toute la logique d’Aristote pour montrer qu’il y a un problème à résoudre. Comment "normaliser", même avec tous les guillemets possibles, un peuple qu’on a déjà génocidé ?
Yukong pourra-t-il encore déplacer les montagnes ? Ou bien faire se rejoindre deux fleuves de désinformation, le fleuve génocide et le fleuve "normalisation" et "stabilité sociale" avec les guillemets de rigueur.
"Vous savez que Houang-ho veut dire fleuve Jaune, et Yang-tseu-kiang fleuve Bleu. Vous vous rendez compte de l’aspect grandiose du mélange ? Un fleuve vert, vert comme les forets, comme l’espérance. Matelot Esnault, nous allons repeindre l’Asie, lui donner une couleur tendre."
Ce sont des propos d’ivrogne que, rentré depuis bien longtemps en France, tient le personnage joué par Jean Gabin dans le fil tiré d’Un singe en hiver. Creuser un canal entre les deux grands fleuves pour donner à l’Asie une couleur tendre ? Pour une autre palette, adressez-vous à un autre ivrogne, moins sympathique, Mike Pompeo en l’occurrence. Vous savez, celui qui a appris à "mentir, tricher, voler"(2) et qu’on prend donc pour un oracle en Occident. C’est lui qui, passé tout naturellement de la CIA au Département d’Etat a lancé le bobard du génocide ouïghour pour le compte de Donald Trump, avant de refiler la baballe à Joe Biden : contre la Chine il y a bien un parti unique de la guerre. Je me demande pourtant si tous ces savants personnages savent situer le Xinjiang sur une carte.
La dernière campagne présidentielle en France avait montré que le candidat écologiste Yannick Jadot, se posant en "cold warrior" face à la Russie de Vladimir Poutine s’était montré incapable, alors qu’il faisait campagne dans une école primaire - mélange des genres proposé par l’émission "Au tableau" et que je trouve déjà en soi insupportable -, de placer certains pays limitrophes de la Russie. Insoutenable légèreté d’un candidat à la présidentielle et peut-être à la guerre mais qui part sans carte d’état-major. J’étais heureux qu’il n’ait pas atteint la barre des 5% fatidiques. Preuve en est - et à la presse il restera au moins ça à dire -, que je suis vraiment un sale type.
Aymeric MONVILLE, 31 août 2023
Notes.
(1) On compte environ 1 milliard 400 millions de Chinois de 56 ethnies dont la plus importante, les Hans représente à peu près 92% de la population totale.
(2) Vidéo sous-titrée : odysee.com/@DeCharybdeEnScylla…
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Командование части в Дагестане отправило мобилизованного из Краснодарского края Алексея Абрамова на войну в Украину несмотря на многочисленные травмы позвоночника, сообщила Кавказ.Реалии его супруга Ксения. Ранее жена ефрейтора добилась возвращения мужа с прифронтовой зоны из-за наличия у него тяжелых заболеваний.
Абрамов проходит службу в войсковой части в дагестанском Буйнакске. По словам его жены, Алексею уже выдали командировочное удостоверение об отправке на фронт со 2 сентября "для выполнения специальных задач". Ксения Абрамова уточнила, что в их части военных на фронт отправляют оперативно и ее муж может оказаться там уже в самое ближайшее время.
"Командование батальона говорило с командиром части о том, что Алексей действительно по состоянию здоровья не может быть направлен в командировку. Руководство части заявило, что им все равно. Такие командировочные удостоверения выдавали даже некоторым из тех, кто не прошел военно-врачебную комиссию или кому назначили операции – так сказал муж", - добавила Ксения Абрамова.
Ранее она рассказала сайту Кавказ.Реалии, что из-за тяжелого состояния здоровья ее муж был вынужден передвигаться на костылях и не мог участвовать в построениях части, где остается с мобилизации. Также из-за тремора он не мог лично писать заявления и обращения, только подписывая их.
У Абрамова многочисленные травмы позвоночника – крупные грыжи, смещения позвонков, протрузии (патологические процессы в межпозвоночных дисках). Из-за них он не может поднимать тяжести и носить бронежилет. В военкомате Краснодарского края ранее заявляли, что болезнь Абрамова не препятствует военной службе.
В интервью сайту Кавказ.Реалии Ксения Абрамова рассказала, как добилась возвращения мужа с фронта в пункт постоянной дислокации части в Буйнакске и проведения ему военно-врачебной комиссии. Она несколько месяцев обращалась в различные инстанции и выходила в одиночный пикет перед администрацией Краснодарского края.
Двое мобилизованных из Ростовской области оставили пункт временной дислокации на территории Донбасса, чтобы вернуться в часть, к которой они приписаны. Их задержали пограничники, передав в военную полицию самопровозглашенной "ДНР". Всего с весны 2022 года в гарнизонные суды регионов Северного Кавказа поступили около 100 уголовных дел о самовольном оставлении части военнослужащими.
Как сообщала редакция Кавказ.Реалии, в суды регионов Юга России и Северного Кавказа поступили десятки административных исков об оспаривании решений военкоматов по мобилизации местных жителей, которых в силу разных причин не должны были призывать.
Житель Волгограда Дмитрий Солодков безрезультатно пытается оспорить в судах свою мобилизацию и направление на фронт, ссылаясь на заболевания и работу на металлургическом заводе "Корпорация Красный Октябрь". Поскольку это предприятие относится к военно-промышленному комплексу, Солодкову положена "бронь". <br> <a href="https://www.kavkazr.com/a/komandovanie-chasti-v-dagestane-napravilo-mobilizovannogo-s-gryzhey-iz-krasnodara-na-front/32573958.html">» Original...</a> <br> <br>#Россия #Кавказ<br>
par Martin Sieff
L’extraordinaire Seymour Hersh, aujourd’hui âgé de 86 ans et qui vaut encore plus la peine d’être lu que l’ensemble des publications du New York Times, du Washington Post, de CNN, du Time, de Newsweek et de la couverture médiatique farfelue de PBS réunies, vient de publier un autre énorme scoop sur son site.
Il est apparu là, bien sûr, parce qu’aucun de nos médias d’information merveilleux, intrépides, fiers, indépendants et courageux, mondialement vénérés, n’a osé y toucher.
Hersh cite un responsable du renseignement américain qui lui aurait déclaré que le récent sommet de paix international de deux jours sur l’Ukraine en Arabie saoudite, planifié et dirigé par les États-Unis – avait été planifié par le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, comme une humiliation écrasante et un anéantissement diplomatique pour la Russie.
Il devait intervenir après que la dernière «contre-offensive» ukrainienne ait détruit ce qui restait de l’armée russe.
Dans les faits, Djeddah s’est en réalité révélé être une humiliation mortelle pour les États-Unis
«Djeddah était le bébé de Sullivan», a déclaré le responsable à Hersh. «Il avait prévu que ce soit l’équivalent pour Biden du Versailles du président Woodrow Wilson. La grande alliance du monde libre devait se réunir pour célébrer la victoire après la défaite humiliante de l’ennemi détesté afin de déterminer la forme de la coopération des nations pour la prochaine génération. Renommée et gloire. Promotion et réélection».
Comme si tout cela n’était pas assez bizarre, le responsable a déclaré à Hersh : «Le joyau de la couronne devait être la capitulation inconditionnelle de Poutine. Ils prévoyaient même un procès de type Nuremberg devant le tribunal mondial, avec Jake comme notre représentant. Encore une connerie, mais qui compte ?»
Il est facile de comprendre pourquoi les médias américains et britanniques ont collectivement ignoré toute allusion à ce contexte pour le Sommet de «Paix» de Djeddah. Car la contre-offensive ukrainienne, comme nous et beaucoup d’autres l’avons observé, documenté et analysé, s’est avérée être une catastrophe pour le régime de Kiev et le peuple ukrainien.
Jusqu’à présent, au moins 50% des forces ukrainiennes attaquantes ont été tuées, grièvement blessées ou portées disparues au combat. Plusieurs milliers d’Ukrainiens supplémentaires ont vu leurs membres arrachés.
De nouvelles preuves solides indiquent que les autorités ukrainiennes envisagent en réalité d’enterrer des centaines de milliers de morts supplémentaires au combat.
Le mardi 15 août, l’analyste militaire américain, ancien commandant de combat blindé et tacticien militaire de premier plan, le colonel Douglas Macgregor, a mis à jour son estimation du nombre total de morts au combat en Ukraine à au moins 400 000.
Et la source d’Intel Republic a rapporté de nouvelles images satellite montrant que dans un seul cimetière ukrainien – Matveevskoye à Zaporijia, dans l’est de l’Ukraine contrôlée par Kiev – 104 000 mètres carrés d’espace funéraire supplémentaire ont été creusés.
Dans sept autres cimetières nationaux, on compte déjà 123 000 tombes fraîches.
Officiellement, le régime de Zelensky, soutenu par les États-Unis et l’OTAN, ne reconnaît que 2%, soit un cinquantième de ce bilan potentiel.
source : Antiwar via Bruno Bertez
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And because it is such a wonderful morning…
Labor Day weekend is always shootout, I mean cook out time in NYC
NYPD delivered ‘ceasefire’ warnings to 40 gang members ahead of J’Ouvert and West Indian Day Parade
nypost.com/2023/09/01/nypd-del…
The letters had a simple warning: “Be on your best behavior.”Katherine Donlevy (New York Post)
“Labor Day weekend is always shootout”
I thought you were going to go after Chicago🤣
Hey, everyone…
IN THE MORNING!!!!!
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Правящая партия Грузии «Грузинская мечта – демократическая Грузия» начала процедуру импичмента президента страны Саломе Зурабишвили. Ее обвиняют в нарушении Конституции. Об этом заявил глава партии Ираклий Кобахидзе. По мнению кабмина, президент не должна была отправляться в зарубежную поездку без одобрения правительства Грузии. По конституции внешние официальные контакты президента Грузии должны осуществляться с согласия правительства.
Ранее сообщалось о том, что Зурабишвили проведет в Берлине встречу с президентом ФРГ Франком-Вальтером Штайнмайером. Поездка должна положить начало чреде встреч с европейскими лидерами для переговоров о предоставлении Грузии статуса кандидата на вступление в ЕС.
В правительстве Грузии заявляют, что поездка президента в Германию не согласована и не одобрена. Также Зурабишвили было письменно отказано в посещении с рабочими визитами Украины (22-24 августа), Швейцарии (16 сентября), Польши (2-3 октября), Бельгии (4-6 октября), Дании (31 октября-2 ноября) и ОАЭ (1-2 декабря). А также в Болгарию (27-29 сентября), Чехию (10-12 декабря) и Израиль (18-20 декабря).
Правящая партия Грузии не впервые конфликтует с президентом страны. Одним из последних конфликтов стали разногласия из-за законов об «иноагентах», принятых парламентом и спровоцировавших массовые протесты в стране.
Партия «Грузинская мечта – демократическая Грузия» создана и контролируется экс-премьер-министром страны, российским бизнесменом и миллиардером Бидзиной Иванишвили. Бизнес-интересы последнего тесно связаны с Россией, также Иванишвили активно выступает за восстановление культурных и торговых связей между Грузией и Россией. Публично выступает за восстановление территориальной целостности Грузии, однако оно, по его словам, не должно препятствовать дружеским отношениям с Россией. Российский бизнес Иванишвили экстренно продал перед выборами в 2012 году, его оппонент Михаил Саакашвили объяснил успешную продажу в такие краткие сроки помощью Кремля и его вкладом в предвыборную кампанию Иванишвили. Также, по неофициальным данным, Иванишвили принадлежит 1% акций «Газпрома».
Принятие аналога российского закона об иностранных агентах грузинскими властями вызвало 7 марта массовые протесты в стране, самый многочисленный прошел в Тбилиси у здания парламентаThe Insider
If you have ever worked with Deluxe Paint or heard about it, be sure to check out PyDPainter, a great and free resurrection of the legendary DPaint pixel editor.
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На Кипре по запросу США арестован россиянин Артур Петров. Как сообщает Минюст США, его обвиняют в попытке незаконного экспорта американской микроэлектроники в Россию для использования в военных целях.
Петрова обвинили в сговоре с целью обмана властей США, сговоре с целью нарушения законодательства об экспортном контроле, контрабанде, мошенничестве с использованием электронных средств и отмывании денег.
По версии следствия, Петров вместе с двумя сообщниками-россиянами с февраля 2022 по август 2023 года закупил у американских фирм большой объем электроники для петербургской компании «Электроком ВПК». «Электроком ВПК» поставляет продукцию российским производителям оружия, которое применяется в войне с Украиной.
Петров использовал подставные компании, зарегистрированные в третьих странах, чтобы скрыть поставки. Американским поставщикам он говорил, что электроника будет применяться в системах пожарной безопасности на Кипре или в других странах.
Arthur Petrov, 33, a dual Russian-German citizen who has resided in Russia and Cyprus, is charged by criminal complaint, unsealed today, with export control violations, smuggling, wire fraud, and money laundering offenses based on his alleged partici…www.justice.gov
When US Acting Deputy Secretary of State, Victoria Nuland, traveled to #SouthAfrica on July 29, her reputation as a blunt instrument of #Washington’s #hegemonic #interests preceded her.According to a veteran South African official who attended meetings with the senior US diplomat in #Pretoria, however, #Nuland and her team were demonstrably #unprepared to grapple with recent developments on the African continent — particularly the #military #coup that removed #Niger’s pro-Western government hours before she launched her multi-stop tour of the region.
“In over 20 years working with the #Americans, I have never seen them so #desperate,” the official told #TheGrayzone, speaking on the condition of anonymity.
Pretoria was well aware of Nuland’s #hawkish reputation, but when she arrived in Pretoria, the official described her as “totally caught off guard” by winds of change engulfing the region. The July putsch that saw a popular military junta come to power in Niger followed military coups in #Mali and #BurkinaFaso that were similarly inspired by mass anti-colonial sentiment.
The #UnitedStates has invested millions of dollars in foreign assistance to an African country whose military staged a successful coup against the sitting president on Wednesday. The U.S. has sent roughly $100 million in direct foreign assistance to Gabon, a country located in the #Sahel region of Africa, since 2001, according to ForeignAssistance.gov. Additionally, Gabon has separately received approximately $42 million in direct foreign aid to improve and protect its national parks service.A number of Gabon’s military forces arrested President #AliBongoOndimba in a successful coup that sought to overturn the results of a highly #contentious #election on Wednesday. #Ondimba was arrested for “high #betrayal of state institutions, massive #embezzlement of public funds [and] international financial embezzlement,” according to the #soldiers, who also declared on Wednesday that they would “dissolve all institutions of the republic.”
Imagine how these self-styled makers of reality are going to fare when they actually have to go up directly against #China and #Iran and their reliable weapons of #debt #money, #corruption, and #nepotism will avail them literally nothing.
#ClownWorld, like #Babylon, gwan fall.
Victoria Nuland and her fellow neoclowns were not prepared for Russia to defeat NATO, for the rise of BRICS, or for the second great wave of anticolonial revolutions in Africa: When US Acting Deputy Secretary of State, Victoria Nuland, traveled to So…VD (Vox Popoli)
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#rofl #humor #fun #lol #lmao #funny #meme #NASA #fake #space #pool
With government leaders and space organizations aiming to bring humans back to the moon, how do astronauts train to work on the lunar surface? A really, really deep pool.Chelsea Gohd (Space)
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Darf man den CSU-Chef #Södolf nennen? Was Sie nicht erfahren sollen!
reitschuster.de/post/soedolf-g…
#Nazi #Faschismus #Justiz #Gewaltenteilung #Übergriff
Der Publizist Gerald Grosz verspottete Söder, nachdem das Verfahren gegen ihn eingestellt wurde. Postwendend erfolgt die 180-Grad-Wende – Grosz wird doch angeklagt.Boris Reitschuster (reitschuster.de)
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I don't feel like cleaning today.
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Тверской районный суд Москвы зарегистрировал административное дело о «пропаганде ЛГБТ» (часть 3 статьи 6.21 КоАП) в отно...Медиазона
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В Украине в результате российских обстрелов полностью разрушено 180 школ. Более 1300 – разрушены не полностью или существенно повреждены. В Донецкой области школы страдают чаще и больше, чем в других регионах. Как начинается учебный год в прифронтовых регионах Украины – Алексей Продайвода
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We interviewed Jess about her experience working on Usagi Shima, the relaxing bunny collecting game 🐇 #godotengine
godotengine.org/article/godot-…
A relaxing, idle bunny collecting game made by Jess, a solo indie developerGodot Engine
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