« Comparer Jean-Noël #Barrot à un Henry Kissinger ou à un Sergueï #Lavrov, c’est cruel, tant l’un incarne ce qu’est un diplomate et l’autre ce que la #diplomatie ne devrait jamais devenir. Kissinger, disparu en 2023, restera comme un maître des rapports de force, un homme qui savait lire le monde, anticiper ses soubresauts, et bâtir des équilibres durables avec un mélange d’intelligence froide et de cynisme assumé. Lavrov, que l’on peut aimer ou détester, c’est la constance, la redoutable efficacité du professionnel qui domine la scène internationale depuis plus de vingt ans, sans jamais perdre son sang-froid ni son cap.Et puis il y a Jean-Noël Barrot : l’anti-diplomate par excellence. Agressif là où il faudrait être subtil, agité là où il faudrait peser ses mots, il aligne des déclarations qui sont systématiquement l’exact inverse de la réalité, comme si sa boussole était déréglée au point de toujours pointer le mauvais nord. Peut-être est-ce cela qui l’exaspère tant : de sentir confusément qu’il parle pour ne rien dire, qu’il gesticule sans rien obtenir — alors les yeux s’exorbitent, les traits se contractent, la nervosité éclate au grand jour. Il ne négocie pas : il tempête, il ne convainc pas : il agresse. Le tout au service d’une diplomatie française devenue transparente, voire ridicule, sur les grandes scènes internationales.
Quant à Mark #Rutte, secrétaire général de l’ #OTAN, ses sarcasmes sur la longévité de Lavrov trahissent surtout une gêne : il sait bien qu’en face de lui, Lavrov a des décennies de métier que lui-même ou ses alliés ne pourront jamais rattraper. Et Kaja #Kallas, à la tête de la diplomatie européenne, complète ce tableau d’ #amateurisme : des postures binaires, des slogans vides, aucune profondeur, aucune vision, rien que des leçons creuses données au monde, dont personne ne se soucie.
Voici la diplomatie occidentale : des figurants ignares et nerveux. »
(Trouvé sur FB)
Carter Braxton
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