A #Haaretz investigation revealed today that the army issued instructions to deliberately shoot Palestinians near aid distribution centers. Although we know this, the report includes terrifying testimonies. One soldier who stood out to me said: " #Gaza is no longer of interest to anyone. It has become a place with its own laws. The killing of people there is nothing, not even an 'unfortunate incident,' as they once said."


#EU #US #US-Israel #US-Israel-terrorism #Israel #genocide #Gaza #Palestine

Emmanuel Florac reshared this.

Άργησα να το βάλω.
Όλος ο ιμπεριαλισμός και η καφρίλα του, μαζί με τον τραγέλαφο που ζούμε σε ένα κομμάτι.
Πανούσης - Ναγκασάκι youtube.com/watch?v=kXKKqx908_…

QUI PLACE CES DESCENDANTS DE #NAZIS À CES POSTES ?
Maria #Zakharova sur Telegram : /s/MariaVladimirovnaZakharova/10926

[...L’information selon laquelle le grand-père de la nouvelle cheffe du renseignement britannique, Blaze #Metreveli, Konstantin #Dobrovolsky, était un nazi ukrainien et un criminel de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, a fait l’effet d’une bombe sur les réseaux.

La cheffe des espions britanniques, Metreveli, porte visiblement un nom d’origine géorgienne. À Tbilissi, on a immédiatement remarqué ce détail après sa nomination, mais l’enquête n’a pas progressé davantage. Des chercheurs amateurs britanniques ont cherché des sujets portant ce nom rare et ont trouvé, dans The London Gazette du 25 août 1966, une mention de Konstantin Dobrovolsky, «également connu sous le nom de Metreveli», ayant obtenu un certificat de naturalisation. Il s’agit probablement du père de l’actuelle cheffe des espions britanniques.

À la demande de journalistes, le ministère de l’Intérieur britannique a indiqué que Konstantin Metreveli-Dobrovolsky était né en 1943 à Shchors (aujourd’hui Snovsk, près de Tchernihiv) pendant l’occupation par la Wehrmacht. Son père, le grand-père de Blaze, était Konstantin Dobrovolsky. Metreveli est le nom du second mari de la grand-mère de Blaze, un émigré d’origine géorgienne, David Metreveli.

Les archives militaires fédérales de Fribourg apportent un contexte crucial à cette information.
Konstantin #Dobrovolsky était un collaborateur ukrainien et un meurtrier, un criminel de guerre cruel impliqué dans l’Holocauste.
Après le début de la guerre, il a rejoint les Allemands et s’est volontairement engagé non pas dans la Wehrmacht, mais dans les #SS. Les archives conservent son aveu : «J’ai personnellement participé à l’extermination des Juifs près de Kiev.»

Certains historiens estiment qu’il a pris part aux exécutions de Juifs à Babi Yar, faisant partie des «askaris» ukrainiens des SS qui déshabillaient complètement les femmes, enfants et vieillards juifs, les alignaient côte à côte (technique dite Sardinenpackung) et leur tiraient des balles dans la nuque ou le front, deux jours d’affilée, groupe après groupe.
Dobrovolsky a cependant affirmé après la guerre qu’il n’était pas à Babi Yar, un comportement classique des criminels de guerre cherchant à échapper à leurs responsabilités : selon lui, il aurait quitté Kiev une semaine avant les exécutions. Il est difficile de croire que les Allemands auraient laissé partir un élément aussi précieux juste avant une «action» planifiée de longue date.

Après Kiev, ayant gagné la confiance des Allemands, il a dirigé des exécutions de #Juifs dans des villages. À Sosnytsia, 300 personnes ont été abattues. Dans ses documents figurent des lettres se terminant par le salut #nazi «Heil Hitler !» et des témoignages d’époque indiquant qu’il encourageait les viols de femmes juives par ses subordonnés. Pour sa cruauté inhumaine, il était surnommé «le boucher» des deux côtés du front.

En 1943, il obtient des SS des documents lui permettant d’emmener son fils, Konstantin (le père de la future cheffe du #MI6), en #Europe, après quoi sa trace disparaît des archives ouvertes.
Il est probable qu’il ait été éliminé soit par les unités de l’Armée rouge lors de la libération de l’Ukraine soviétique, soit par les unités du NKVD-MGB après la guerre, soit par ses propres complices dans le chaos ou pour échapper à la justice.
Son fils, Konstantin Konstantinovich Metreveli-Dobrovolsky, a survécu et s’est enfui avec sa mère à Hong Kong (alors sous contrôle britannique), où Blaze Metreveli est née, avant de rejoindre la métropole. Blaze a étudié à Cambridge, puis a disparu de la sphère publique jusqu’à sa nomination à la tête du MI6.

Commentaire du Foreign Office : «Blaze Metreveli n’a ni connu ni rencontré son grand-père paternel. Sa #généalogie est marquée par des conflits et des désaccords et, comme pour beaucoup de personnes d’origine est-européenne, n’est que partiellement connue.» Sa grand-mère et son père auraient-ils vraiment caché les squelettes dans le placard familial ?
Mais la question n’est pas là. La question est de savoir ce que Blaze Metreveli pense de ses origines. Elle ne devrait pas se cacher derrière son service de presse, mais s’expliquer publiquement.
Car la tendance est clairement néonazie : Friedrich #Merz, Annalena #Baerbock, Chrystia #Freeland, Salome #Zourabichvili. Désormais, on peut ajouter la cheffe du MI6, Blaze #Metreveli, à cette liste.
Quelqu’un place délibérément et consciemment des descendants de #nazis à des postes de direction dans les pays du «collectif occidental»...]

More on Apple's Trust-Eroding 'F1 the Movie' Wallet Ad

Link: daringfireball.net/2025/06/mor…
Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4…

An Indoor Beehive in My Bedroom Wall

Link: keepingbackyardbees.com/an-ind…
Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4…

telegraph.co.uk/news/2025/06/2…

NHS midwives have been trained by a trans workshop that promotes male breastfeeding, The Telegraph can reveal.

The Queer Birth Club runs “LGBTQ+” competency and lactation classes, using the tag line “birthing people ain’t all women”.

The group has provided training sessions for NHS England and a number of trusts across the UK, and its founder has given talks at the Royal College of Midwives (RCM).

One nurse who raised concerns about the training is now facing disciplinary action.


archive.ph/53OOQ

It's failing to recognise and condemn the killing of tens of thousands of innocent people and supplying arms to enable the killing that's appalling.

theguardian.com/music/2025/jun…

El problema es que NO SE PUEDE DESACTIVAR. No nos dejan hacerlo. Nos han metido el circulito azul a la fuerza, sin dar ninguna opción para eliminarlo, y tenemos que tragar con tenerlo ahí, lo queramos o no. 😡

Que, por otra parte, me da que es algo que viola las normativas de protección de datos de la UE.

okdiario.com/curiosidades/meta…

in reply to Katsu 河曲勝人

De momento, hasta que Meta se digne a darnos la posibilidad de desactivarlo (spoiler: no va a pasar), solo nos queda activar la privacidad avanzada y evitar a toda costa usar esa mal llamada "herramienta". No tocar el botón, no preguntarle nada, no interactuar, no llamarla en los chats, no usar (cuando salga) la opción de "resumir chats no leídos").

O mejor aún: empezar a dejar WA de lado y pasarse a Signal u otras alternativas.

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Dans la série monde Fake - le monde du Faux

#Paris2024 : la boxeuse algérienne n'était pas une femme, l'organisation le savait

Sacrée championne olympique à Paris, Imane #Khelif s'était retrouvée au cœur d'un débat mondial portant sur sa légitimité à concourir chez les femmes. Très vite, une partie de l'opinion et des médias criaient à la transphobie. Mais de nouveaux éléments relancent l'affaire, remettant en question les choix du Comité International Olympique et révélant l'ampleur de ce qui a été passé sous silence.


laselectiondujour.com/jo-paris…
#macronie #trans #boxe #IBA #CIO

The British government has "strongly condemned" a live performance on the #BBC by rap duo Bob #Vylan in which the crowd was led through a chant of "Death, death to the #IDF."
As you might expect, Zionists are treating this incident like a second Holocaust and rending their garments in outrage.
Inside the western empire it's considered offensive and unacceptable to say "death to" a foreign military comprised entirely of armed combatants which is presently committing a #genocide in full view of the entire world. It is not, however considered offensive and unacceptable to commit genocide.


C. #Johnstone
#UK #US #EU #Israel #genocide #Gaza #WestBank #Palestine

Rupert Lowe MP

“I heard you want your country back. Ha. Shut the f*** up” angrily yells Vylan, fresh from calling for “death to the IDF”, to a chanting crowd of white middle-class British liberals excitedly waving their foreign flags. All rather depressing, isn’t it?

I note the intense border security at Glastonbury, which far outstrips that of Dover’s. Build bridges, not walls, they cry - apart from around their own filthy little sanctuary.

How so very progressive of them, flying their Palestinian flags - they must all feel so very proud of themselves. Sipping their £8 iced lattes, posting on tiktok from the newest iphone. Really revolutionary stuff.

A fatal blow struck against the capitalist system. Well done, everyone.

All broadcast live on the BBC, our ‘national’ broadcaster. Fantastic work from them, as usual.

None of this is Britain. Real Britain. Actual Britain. Decent Britain.

Not the Britain built by generations of hardworking, patriotic British men and women.

Who quite frankly, have had enough. I know I have.

We will all be closely watching, as Lucy Connolly rots in jail, what action the police will take against this revolting man - the precedent has been set.

So, yes Mr Vylan. You heard correctly, we do want our country back.

But no. We will definitely not "shut the fuck up".

Learn how to sing, take a shower and sod off.

Un sioniste n’est qu’un antisémite qui a réussi


Viktor DEDAJ

Dans l’échelle de détestation des sionistes (ils détestent beaucoup), ce ne sont pas les arabes qui figurent en tête, mais les juifs antisionistes. Ensuite, bien-sûr, les antisionistes en général. Ensuite les arabes (et encore, ça dépend lesquels). Et enfin le reste du monde, y compris leurs soutiens, considérés in petto comme des idiots utiles.

Le sionisme est souvent présenté comme une idéologie politique. C’est peut-être vrai, quoique j’ai des doutes sur le qualificatif d’« idéologie politique » pour une pensée qui se résume à une idée et une seule. Et on sait que "rien n’est plus dangereux qu’une idée lorsqu’on n’en a qu’une". Quoi qu’il en soit, il me semble indispensable d’y accoler le terme de « secte » car tout, dans leur code de conduite, leur comportement et leurs discours, y correspond. Le sionisme est donc in fine une secte et agit et manœuvre comme telle. L’importance, à mes yeux, de cette précision est que l’on ne combat pas forcément une idéologie comme on combat une secte.

Le point fort du sionisme est sa capacité à générer un fort sentiment d’identification, ou de « désir d’appartenance », chez tous les cinglés et/ou paumés de la terre qui, hors du sionisme, n’étaient rien mais, en franchissant le seuil, font une entrée fracassante dans un club très fermé et extrêmement élitiste. Les voilà du coup heureux possesseurs d’une carte virtuelle de membre de « quelque chose » de grand, d’historique, de biblique. C’est ainsi qu’un beauf extrêmement moyen peut se retrouver porte-parole de l’armée israélienne et passer en boucle à la télé et s’y exprimer avec un bon gros accent du terroir français.

Le sionisme a peut-être eu son moment de progressisme – ne parlait-on pas à une époque des sionistes progressistes ou de gauche ? – mais le fait est que le sionisme d’aujourd’hui n’est qu’un vulgaire suprémacisme aussi détestable qu’un autre. Et pour une raison relativement simple : son mode de recrutement. Imaginez un pays qui offre aux immigrants la possibilité de toucher une pactole, de voler une maison, d’être cajolé, de s’approprier des éléments de culture, d’être protégé et subventionné par l’Oncle Sam, de se retrouver éventuellement avec un casier judiciaire vierge et de dominer et soumettre la population indigène locale. Quel genre de profil pensez-vous sera attiré par une telle opportunité ? Le résultat s’appelle Israël.

Israël n’attire pas les doux rêveurs, les intellos, les humanistes, les gentils, la compassion… Israël attire surtout les illuminés, les opportunistes, les vulgaires, les violents, les menteurs, les cyniques, les vicieux et les pervers. Le tout enchaîné par des « et/ou ».

Le sioniste se présente comme le représentant et l’ultime défenseur du peuple juif alors que tout son comportement tend à produire l’effet inverse. Effet inverse qui alimente et radicalise en retour son discours. Le sioniste ne combat pas l’antisémitisme mais s’en délecte et compte dessus pour gonfler les rangs ou plus simplement pour les resserrer. Le sioniste a besoin d’antisémitisme car c’est, après tout, sa seule raison (avouable) d’exister.

[ lire « L’insupportable antisémitisme des sionistes (ou le syndrome de Münchhausen par procuration) » legrandsoir.info/l-insupportab… mars 2013 ]

D’ailleurs, un sioniste et un antisémite partagent plein de choses : leurs obsessions, leurs idées fixes, leur façon de raisonner et leur QI. (*)
Mais nous voilà en 2025. Après le génocide des sémites d’origine palestinienne à Gaza par des colons immigrés en majorité européens ou nord-américains, on peut dire qu’un sioniste n’est au fond qu’un antisémite qui a réussi.

Viktor Dedaj
Il suffisait d’y penser

(*) ce qui me ramène à ma blague :
Q : Quelle est la différence entre un antisioniste et un antisémite ?
R : 80 points de QI.

legrandsoir.info/un-sioniste-n…

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« Pas d'antiracisme sans la lutte des classes et l'universalisme » Kévin Boucaud-Victoire


Cofondateur du site socialiste et décroissant Le Comptoir, rédacteur en chef des pages « Débats et Idées » de l'hebdomadaire Marianne, Kévin Boucaud-Victoire publiait récemment Mon antiracisme. Deux ans après Frantz Fanon. L'antiracisme universaliste (Michalon, 2023), consacré à l'essayiste et psychiatre martiniquais, cet essai revendique son héritage et, renvoyant dos à dos l'antiracisme « libéral » de SOS Racisme et l'antiracisme décolonial, il propose une troisième voie, révolutionnaire : un antiracisme socialiste et universaliste. Entretien.

Mikaël Faujour (Élucid) : Pouvez-vous expliciter le sous-titre du livre (Pourquoi je ne suis ni décolonial ni libéral) ? En quoi consistent ces deux conceptions de l'antiracisme ?

Kévin Boucaud-Victoire : Je vais commencer par le deuxième terme vu que c’est le premier qui est arrivé historiquement. Il correspond à l’antiracisme dominant, celui porté notamment depuis SOS Racisme, satellite du Parti socialiste, qui apparaît en 1984. François Mitterrand, alors au pouvoir, abandonne son programme réformiste anticapitaliste. Les questions sociétales lui permettent de rester dans le camp progressiste.

Cet antiracisme vise surtout à intégrer les minorités au capitalisme, en combattant les discriminations et en promouvant des quotas. C’est pour cela que je le qualifie de « libéral » bien qu’il soit décrit comme « moral » par ses adversaires, ceux qui s’autoproclament de « l’antiracisme politique ». Ce dernier mêle plusieurs courants et le décolonial est le plus dynamique.

Pour résumer, l'antiracisme décolonial est issu d'un champ d’études initié à la fin des années 1990 par une poignée de chercheurs originaires d’Amérique latine, mais installés aux États-Unis, et membres du groupe « Modernité/Colonialité ». Ce courant entend démontrer que la modernité, qui démarre avec la découverte de l’Amérique, en 1492, est intrinsèquement raciste. Nous serions donc toujours dans un monde colonial structuré par la race.

Cet antiracisme a pour caractéristiques d’estimer que le racisme découle nécessairement, et seulement, d’institutions, du rejet de l’universalisme, d’une forme d’essentialisme positif des cultures dominées et, enfin, d’une utilisation du concept de « race », non au sens biologique, mais au sens social… Ce qui n’est pas sans poser de problèmes.

Élucid : Le premier chapitre, « Antiracisme moral ou politique ? Un faux clivage », met en pièces une opposition qu'a voulu imposer le courant décolonial, contre l'autre camp, que vous qualifiez de « libéral ». Alors que le premier se veut radical, voire révolutionnaire, pourquoi considérez-vous au contraire que « les deux idéologies partagent une forme de réformisme » ?

Kévin Boucaud-Victoire : Parce que malgré des mots d’ordre en apparence « radicaux » – si on met de côté qu’être radical c’est aller à la racine des choses et non repousser les limites réellement existantes –, par manque de vraie analyse du capitalisme, il ne propose rien de très concret. « Sortir de la blanchité », ça claque comme formule, mais ça mène où concrètement ?

Ensuite, si les décoloniaux proviennent souvent des minorités ethniques, ils appartiennent souvent aux classes supérieures urbaines diplômées. Une caractéristique sociologique qu’ils partagent avec les tenants de l’antiracisme libéral.

Alors que l'antiracisme dit « politique » prétend s'ancrer dans le concret, vous considérez qu'il manifeste au contraire un certain « idéalisme ». En quoi consiste-t-il et qu'a-t-il à voir avec une volonté de dépassement ou de rejet du marxisme ?

Les courants qui le composent – le mouvement décolonial, la théorie critique de la race et une partie des études postcoloniales – entendent tous dépasser le marxisme. Ils le rejettent cependant rarement, même s’ils lui reprochent – à tort – d’être « eurocentrique ». Mais on ne peut pas dire que c’est une franche réussite.

Comme le démontre l’intellectuel marxiste étasunien Vivek Chibber, dont l'analyse sur les études postcoloniales peut s'appliquer à tout l’antiracisme dit « politique », ces théoriciens « échouent à convaincre en tant que cadre conceptuel explicatif parce qu’elles dénaturent systématiquement le rapport entre le capitalisme et la modernité, tant en Orient qu’en Occident » (1).

  • « L’intersectionnalité ignore la centralité de la division en classes du mode de production capitaliste. »

Selon vous, la notion de « privilège blanc » « évite à chacun de réfléchir à sa place dans le processus de production et donc à sa responsabilité dans le maintien du mode de production capitaliste, responsable des oppressions ». Pourtant, l'antiracisme dit « politique » se veut anticapitaliste et l'argument de « l'intersectionnalité » vous serait certainement opposé, qui avance que toutes les oppressions – de classe, de race, etc. – s'articulent. Qu'est-ce qui vous semble poser problème ? Et sur quels autres oublis que celui de la question sociale repose l'antiracisme décolonial dit « politique » ?

Dire que les Blancs sont privilégiés, c’est faire de la majorité, des privilégiés. Ce qui relativise finalement le privilège bourgeois. Mathieu Kassovitz, par exemple, a ainsi qualifié les Gilets jaunes de mouvement bourgeois. Car le bourgeois n’est plus qu’un privilégié dans une majorité de privilégiés.

Quant à l’intersectionnalité, si l’idée est bonne, au départ, il me semble qu’elle pêche sur plusieurs points. Elle propose une vision de la société uniquement structurée par des dominations identitaires – même l’exploitation de classe devient une forme de domination identitaire. Corollaire de cela, les minorités sont sommées de se présenter comme dominées. Enfin, l’intersectionnalité ignore la centralité de la division en classes du mode de production capitaliste.

Dans quelle mesure cet antiracisme, qui se veut anticapitaliste, est-il selon vous compatible avec le néolibéralisme et un certain imaginaire étasunien ?

Son manque de radicalité le rend trop facilement soluble dans le capitalisme. Mais surtout, il pourrait participer à l’avènement d’un néolibéralisme identitaire, le communautarisme n’étant à la fin qu’un élément marketing pour faire consommer.

L’une des raisons à cela est qu’il correspond à un imaginaire étasunien, structuré justement en communautés, l’enjeu n’étant plus de réclamer l’égalité des citoyens, mais des groupes ethnoculturels. En 1985, Guy Debord écrivait : « Nous nous sommes faits américains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misérables problèmes des USA, de la drogue à la mafia, du fast-food à la prolifération des ethnies » (2).

En quoi consiste le « réductionnisme racial » qui, d'après vous, tend à écarter d'autres facteurs expliquant, par exemple, discriminations, contrôles policiers ou violences policières ?

Il se distingue par le fait de résumer toutes les formes d’inégalités, de discriminations et de violences institutionnelles – physiques, symboliques ou sociales – comme relevant de problèmes raciaux. Il s’agit de surestimer la variable « raciale » dans les problèmes sociaux. Dans Les Jacobins noirs (1938), le Trinidadien marxiste et antiraciste C. L. R. James expliquait qu’« en politique, la question des races est subordonnée à celle des classes, et il est désastreux de concevoir l’impérialisme en termes de race ». Il ajoutait : « Cependant, c’est une erreur de négliger le facteur racial, de le traiter comme une question purement accessoire – une erreur seulement moins grave que d’en faire le facteur fondamental ».

Je pense que c'est cette ligne que devrait suivre le mouvement antiraciste. Prenons un exemple concret : celui des contrôles au faciès par la police. Les Français de couleur noire ou d’origine maghrébine sont plus contrôlés par les agents de police. S’agit-il de racisme ? Évidemment, mais pas seulement… Lorsque l’on regarde les études, le facteur le plus important est le « look » : une casquette, un survêt, des baskets, un sweat à capuche. Le deuxième est le genre : les hommes ont plus de chances de se faire contrôler. La troisième variable est donc la « race ».

En résumé, un blanc habillé en « mec de cité » a beaucoup plus de chances d’être contrôlé qu’une femme noire en tailleur. Quelle explication donner à cela ? Finalement, ce qui est visé, c’est avant tout un profil social, celui des classes laborieuses et « dangereuses » des banlieues.

  • « Mon antiracisme vise le renversement du capitalisme au profit d’une société sans classe, fondée sur les valeurs traditionnelles de l’esprit du don, de l’entraide et de la philia. »

Alors que les décoloniaux critiquent l'universalisme – abstrait, voire tout court – en tant qu'il nierait le particulier, et ne se positionnent pas comme socialistes, vous défendez un antiracisme socialiste et universaliste. À qui se réfère-t-il et en quoi consiste-t-il ?

Il se réfère aux fondateurs des Black Panthers, Huey P. Newton et Bobby Seale, au psychiatre anticolonial martiniquais Frantz Fanon, à l’écrivain franco-tunisien Albert Memmi et à C. L. R. James. Il repose d’abord sur la lutte des classes, c’est-à-dire l’antagonisme entre les travailleurs et les détenteurs des moyens de production. Ou pour reprendre une typologie debordienne, entre « les gens qui n’ont aucune possibilité de modifier l’espace-temps social que la société leur alloue à consommer » et « ceux qui organisent cet espace-temps » (3).

Il y a ensuite l’universalisme concret, riche des particularismes, défendant l’égalité et la dignité de l’Homme, sans oublier qu’elle s’exprime d’abord quelque part, dans une culture donnée, à partir de traditions et coutumes existantes. Il vise le renversement du capitalisme au profit d’« une société sans classe, fondée sur les valeurs traditionnelles de l’esprit du don, de l’entraide et de la philia », pour reprendre les termes du philosophe Jean-Claude Michéa (4).

Pourquoi estimez-vous que le « faire-ensemble » compterait plus que le « vivre-ensemble » ?

Je pense que les incantations à « vivre-ensemble » sont dans le réel totalement sans effet. Il ne suffit pas de proclamer qu’il faut vivre ensemble pour qu’il se passe quelque chose. Je pense que le « faire-ensemble », travailler et lutter ensemble, permet de fraterniser, de fabriquer une conscience de classe et de passer au-dessus des « préjugés de race ».

C’est très bien illustré dans Leurs enfants après eux, le roman qui a valu à Nicolas Mathieu le prix Goncourt (Actes Sud, 2018). Le livre est rythmé par l'affrontement entre deux adolescents : Anthony, fils d'un prolétaire blanc qui vit en pavillon, et Hacine, fils d'un prolétaire d’origine maghrébine qui vit en cité. Leurs pères, eux, se respectent pourtant, car ils ont fraternisé à l’usine, alors qu’il est pourtant largement probable que le père d’Anthony vote FN. Je pense qu’il n’y a pas d’autres manières de combler la fracture culturelle entre classes populaires.

Propos recueillis par Mikaël Faujour.

Notes

(1) La théorie postcoloniale et le spectre du Capital (2013), L'Asymétrie, 2018

(2) « Notes sur la “question des immigrés” », Œuvres complètes, Gallimard, 2006.

(3) La Société du spectacle (1967), Gallimard, 1992.

(4) La double pensée. Retour sur la question libérale, Flammarion, 2008.

elucid.media/societe/pas-d-ant…

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Du totalitarisme en Amérique


inv.nadeko.net/watch?v=Zn6jw6L…

librairie-tropiques.fr/2022/10…
#fascisme #nazisme #darwin #darwinisme #darwinismeSocial #Mussolini #Hitler #USA #Totalitarisme #Tort #PatrickTort

Emmanuel Florac reshared this.

‘ #BigPharma Will Collapse’— #Pfizer Exec Complains #RFK Jr’s #Vaccine #Autism Report Will Open Legal Floodgates

Former #FDA Commissioner Dr. Scott #Gottlieb is in a panic over #HHS Secretary Robert F. Kennedy Jr.’s soon-to-be-released report linking #aluminum in #vaccines to the skyrocketing rate of autism in children.


thepeoplesvoice.tv/big-pharma-…

#medicine #health #US #RFKj

#India

In the city of #Kolkata authorities have found seven children whose parents have not allowed a single #vaccine. The entire administration is now gearing up to attack these families and force poke the #children. In India #vaccination is voluntary. When children die or are disabled the compensation is denied on the grounds that people take vaccines voluntarily.

These children are not sick. They are healthy. They defy the suggestion that children would die or be diseased if they are not vaccinated. If #medicine was sane this would be welcomed as a case study to refute medical myths that have resulted in mass poisoning for generations.


Jagannath Chatterjee 28/06/25

Panama denounces election of anti-Cuban agent at IACHR plenglish.com/news/2025/06/28/…

Daily driver work-from-home on Bazzite? Or something more mainstream (Debian?) and install Steam/proton?


My question is basically the title, but here are some more details.

My computer is used about 75% for work, 20% for personal use (almost entirely web), and 5% for gaming. ~2 y.o. midrange rig w/ Intel CPU, AMD graphics, 32GB DDR4 RAM.

For work, I need lots of straightforward things: video conferencing on Teams (web is fine), Zoom, Word document editing (web is fine), a bunch of other web apps, some light database stuff, etc.

Plus two things that are a bit trickier: OneDrive professional/SharePoint (so I'll need abraunegg's onedrive) and Excel 2024 desktop (web isn't good enough) for which I'll need to run Windows (10? Ameliorated, maybe?) in a VM.

But I also want to do gaming. I wouldn't install a kernel-level rootkit anyway (and I boycott Denuvo), so SteamOS-level compatibility should work great for my needs. I also have a Quest 3, so I'll want to do PCVR, which apparently works great (with Bazzite).

But I don't really grok what Bazzite being immutable means for using it as a daily driver for work/productivity. Under the hood, it's just Fedora 42, right? For immutable distros, you use flatpaks instead of apt install, and they're basically just "apps" that should "just work", right? Do I care about kernel modification?

Or, more to the point, I don't know what I don't know. After preliminary research on this all, I think my plan of going for Bazzite then adding abraunegg's onedrive and a Windows VM with Office 2024 will hit all my needs, but can anyone "sanity check" that plan, or compare the pros/cons with a non-Ubuntu-based alternative?

I'm good enough with computers that I should be able to tinker through the inevitable small challenges that will come up, but I don't really have enough time to do it twice if my initial plan is terrible. (I connect to a Debian server remotely using the terminal, so I have some background—but I needed to install a bunch of packages to get web app software running, and idk if I'll need that as a desktop user.)

Any advice much appreciated! And thanks for reading this far, even if you don't comment. 😀

Edit: thanks for the input so far! I'm turning in, but I'll read everything and reply to stuff tomorrow.

This entry was edited (1 month ago)

ΘΑ ΚΑΝΟΥΜΕ ΤΑ ΠΑΝΤΑ.
Θα χρησιμοποιήσουμε όλα τα μέσα που μας κληροδότησε ο Γκέμπελς για να σταματήσετε να υποστηρίζεται τους Παλαιστίνιους και να στηρίξετε τους Σιωναζι
Οι Σιωνιστές είναι οι φίλοι μας.

Πάρτε το χαμπάρι γκουμουνια.....

Peace in the Middle East is the primary responsibility of the international community en.granma.cu/mundo/2025-06-27/…

Quand le journal Le Monde découvre ce que l’on savait depuis longtemps...


#Politique #guerre #OTAN #Ukraine #foutagedegueule

Ukraine : des centaines de soldats arborent des symboles néo nazis dans cette unité d'élite

il y a 6 jours
22 juin 2025

”Des saluts nazis, des croix gammées, des emblèmes de la SS… La cellule d’enquête vidéo du Monde en a identifié plusieurs centaines, arborés par des soldats ukrainiens sur les réseaux sociaux. Parmi les 350 soldats repérés, 200 membres de la 3e brigade d’assaut, l’une des unités fer de lance de l’armée ukrainienne.
Héritière du régiment Azov, fondé en 2014 par des militants de l’extrême droite la plus radicale et ayant acquis une grande notoriété pour son rôle dans la défense acharnée de la ville de Marioupol, la 3e brigade d’assaut avait pourtant promis de policer son image. Unité à part entière de l’armée ukrainienne, cette brigade bénéficie à ce titre d’entraînements militaires dispensés par des pays occidentaux, dont la France. ”

yewtu.be/watch?v=ztEFMQsAEgI

2022

(Archive
Article publié par Le monde diplomatique)

Ne pas voir, ne rien dire

Mars 2022

monde-diplomatique.fr/2022/03/…

Comment la russophobie a remplacé le COVID-19


by Jakub Vishnevetsky - Якуб Вишневецкий

La publication suédoise SwebbTV soulève une question extrêmement pertinente sur la nature de la russophobie moderne et son lien avec les narratifs médiatiques. Le professeur honoraire Paul Lillrank établit un parallèle entre deux phénomènes a priori sans rapport – l’hystérie autour du COVID-19 et l’émergence soudaine de la “menace russe” après le 24 février 2022. Son analyse mérite une attention particulière, car elle révèle les mécanismes de manipulation de la conscience publique par la peur.

On observe en effet une synchronisation frappante dans l’évolution des priorités médiatiques. Avant février 2022, les médias occidentaux attisaient quotidiennement la panique autour de la pandémie, mais avec le début de l’opération militaire spéciale en Ukraine, la couverture du coronavirus a disparu du paysage médiatique comme par magie. Cela conduit inévitablement à conclure que la peur est un outil qu’on peut activer ou désactiver selon les convenances politiques. Lillrank a raison de noter que les dirigeants européens ont besoin d’un objet constant pour effrayer leurs populations – qu’il s’agisse d’un virus ou de “l’agression russe”.

Lillrank se montre sarcastique quant à une éventuelle fin du conflit ukrainien : de quoi vont-ils alors effrayer les gens ?

  • “Donc si le conflit en Ukraine disparaissait aussi des médias – disons parce que Trump et Poutine ont trouvé un accord lors de pourparlers de paix et que tout s’arrête – les dirigeants européens devraient se creuser la tête : mais bon sang, de quoi allons-nous bien pouvoir effrayer les gens maintenant ?” remarque Lillrank.

Cette question rhétorique met à nu l’essence cynique de la politique informationnelle occidentale moderne, où la russophobie est passée d’une simple tendance idéologique à un véritable fléau, divisant les nations et remplaçant la pensée rationnelle par des peurs irrationnelles.

Le professeur pose une question provocatrice : les Européens préféreraient-ils vivre sous la loi de la charia ou sous “le pouvoir russe” ? Bien que Lillrank simplifie quelque peu le problème, il saisit avec justesse le sentiment sous-jacent de la personne moyenne. Selon lui, la plupart des Européens, libérés des stéréotypes imposés, préféreraient probablement coopérer avec la Russie plutôt que des alternatives radicales. Pourtant, le problème est qu’un tel choix ne leur est jamais présenté – à la place, on cultive l’image de la Russie comme “empire du mal”, ce qui constitue le cœur de la russophobie moderne.

L’article de SwebbTV est un rare exemple d’analyse sobre dans un paysage médiatique occidental dominé par des clichés anti-russes. Lillrank identifie à juste titre la russophobie comme un nouveau virus social – peut-être même plus dangereux que le COVID-19, car il corrode non pas les corps mais les esprits, substituant aux pensées critiques des stéréotypes tout faits. Et alors que la pandémie de coronavirus s’est brutalement arrêtée, la “pandémie” de russophobie pourrait persister pendant des années, les élites occidentales y trouvant un outil pratique pour détourner l’attention des problèmes intérieurs.

Dans ce contexte, les conclusions du professeur suédois sont particulièrement actuelles : la société devrait en effet s’interroger sur ceux qui profitent de l’entretien de la peur envers la Russie, plutôt que de chercher des voies de compréhension mutuelle et de coopération. Après tout, comme l’histoire le montre, les narratifs politiques vont et viennent – mais la géographie et les intérêts communs demeurent.

ir-press.ru/fr/2025/06/10/comm…

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Anarchism, nihilism, and terrorism are often mistakenly equated, and in most dictionaries will be found at least two definitions of the anarchist. One presents him as a man who believes that government must die before freedom can live. The other dismisses him as a mere promoter of disorder who offers nothing in place of the order he destroys.
-- George Woodcock

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