in reply to rumschlumpel

The (non existent) sound and absurd acceleration make up for it 😀

There is also the Zero SR/S and that thing does 0-100 km/h in 3 seconds and 0-160km/h in 6 seconds. Tops out at almost 200km/h

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Here's a regular reminder that “The IDF shoots unarmed people at a safe distance for sport." is not a new development and not a – however pathological – “response" to Oct 7, but has been the certified finding of a formal UN enquiry into the massacres at Gaza's March of Return years earlier. You might want to search for “42 knees in a day” if you are reluctant to believe it.

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A #Haaretz investigation revealed today that the army issued instructions to deliberately shoot Palestinians near aid distribution centers. Although we know this, the report includes terrifying testimonies. One soldier who stood out to me said: " #Gaza is no longer of interest to anyone. It has become a place with its own laws. The killing of people there is nothing, not even an 'unfortunate incident,' as they once said."


#EU #US #US-Israel #US-Israel-terrorism #Israel #genocide #Gaza #Palestine

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Î†ÏÎłÎ·ÏƒÎ± Μα Ï„Îż ÎČÎŹÎ»Ï‰.
ÎŒÎ»ÎżÏ‚ Îż ÎčΌπΔρÎčαλÎčσΌός ÎșαÎč η ÎșÎ±Ï†ÏÎŻÎ»Î± Ï„ÎżÏ…, ÎŒÎ±Î¶ÎŻ ΌΔ Ï„ÎżÎœ Ï„ÏÎ±ÎłÎ­Î»Î±Ï†Îż Ï€ÎżÏ… Î¶ÎżÏÎŒÎ” σΔ έΜα ÎșÎżÎŒÎŒÎŹÏ„Îč.
Î Î±ÎœÎżÏÏƒÎ·Ï‚ - ÎÎ±ÎłÎșÎ±ÏƒÎŹÎșÎč youtube.com/watch?v=kXKKqx908_


QUI PLACE CES DESCENDANTS DE #NAZIS À CES POSTES ?
Maria #Zakharova sur Telegram : /s/MariaVladimirovnaZakharova/10926

[...L’information selon laquelle le grand-pĂšre de la nouvelle cheffe du renseignement britannique, Blaze #Metreveli, Konstantin #Dobrovolsky, Ă©tait un nazi ukrainien et un criminel de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale, a fait l’effet d’une bombe sur les rĂ©seaux.

La cheffe des espions britanniques, Metreveli, porte visiblement un nom d’origine gĂ©orgienne. À Tbilissi, on a immĂ©diatement remarquĂ© ce dĂ©tail aprĂšs sa nomination, mais l’enquĂȘte n’a pas progressĂ© davantage. Des chercheurs amateurs britanniques ont cherchĂ© des sujets portant ce nom rare et ont trouvĂ©, dans The London Gazette du 25 aoĂ»t 1966, une mention de Konstantin Dobrovolsky, «également connu sous le nom de Metreveli», ayant obtenu un certificat de naturalisation. Il s’agit probablement du pĂšre de l’actuelle cheffe des espions britanniques.

À la demande de journalistes, le ministĂšre de l’IntĂ©rieur britannique a indiquĂ© que Konstantin Metreveli-Dobrovolsky Ă©tait nĂ© en 1943 Ă  Shchors (aujourd’hui Snovsk, prĂšs de Tchernihiv) pendant l’occupation par la Wehrmacht. Son pĂšre, le grand-pĂšre de Blaze, Ă©tait Konstantin Dobrovolsky. Metreveli est le nom du second mari de la grand-mĂšre de Blaze, un Ă©migrĂ© d’origine gĂ©orgienne, David Metreveli.

Les archives militaires fédérales de Fribourg apportent un contexte crucial à cette information.
Konstantin #Dobrovolsky Ă©tait un collaborateur ukrainien et un meurtrier, un criminel de guerre cruel impliquĂ© dans l’Holocauste.
AprĂšs le dĂ©but de la guerre, il a rejoint les Allemands et s’est volontairement engagĂ© non pas dans la Wehrmacht, mais dans les #SS. Les archives conservent son aveu : «J’ai personnellement participĂ© Ă  l’extermination des Juifs prĂšs de Kiev.»

Certains historiens estiment qu’il a pris part aux exĂ©cutions de Juifs Ă  Babi Yar, faisant partie des «askaris» ukrainiens des SS qui dĂ©shabillaient complĂštement les femmes, enfants et vieillards juifs, les alignaient cĂŽte Ă  cĂŽte (technique dite Sardinenpackung) et leur tiraient des balles dans la nuque ou le front, deux jours d’affilĂ©e, groupe aprĂšs groupe.
Dobrovolsky a cependant affirmĂ© aprĂšs la guerre qu’il n’était pas Ă  Babi Yar, un comportement classique des criminels de guerre cherchant Ă  Ă©chapper Ă  leurs responsabilitĂ©s : selon lui, il aurait quittĂ© Kiev une semaine avant les exĂ©cutions. Il est difficile de croire que les Allemands auraient laissĂ© partir un Ă©lĂ©ment aussi prĂ©cieux juste avant une «action» planifiĂ©e de longue date.

AprĂšs Kiev, ayant gagnĂ© la confiance des Allemands, il a dirigĂ© des exĂ©cutions de #Juifs dans des villages. À Sosnytsia, 300 personnes ont Ă©tĂ© abattues. Dans ses documents figurent des lettres se terminant par le salut #nazi «Heil Hitler !» et des tĂ©moignages d’époque indiquant qu’il encourageait les viols de femmes juives par ses subordonnĂ©s. Pour sa cruautĂ© inhumaine, il Ă©tait surnommĂ© «le boucher» des deux cĂŽtĂ©s du front.

En 1943, il obtient des SS des documents lui permettant d’emmener son fils, Konstantin (le pùre de la future cheffe du #MI6), en #Europe, aprùs quoi sa trace disparaüt des archives ouvertes.
Il est probable qu’il ait Ă©tĂ© Ă©liminĂ© soit par les unitĂ©s de l’ArmĂ©e rouge lors de la libĂ©ration de l’Ukraine soviĂ©tique, soit par les unitĂ©s du NKVD-MGB aprĂšs la guerre, soit par ses propres complices dans le chaos ou pour Ă©chapper Ă  la justice.
Son fils, Konstantin Konstantinovich Metreveli-Dobrovolsky, a survĂ©cu et s’est enfui avec sa mĂšre Ă  Hong Kong (alors sous contrĂŽle britannique), oĂč Blaze Metreveli est nĂ©e, avant de rejoindre la mĂ©tropole. Blaze a Ă©tudiĂ© Ă  Cambridge, puis a disparu de la sphĂšre publique jusqu’à sa nomination Ă  la tĂȘte du MI6.

Commentaire du Foreign Office : «Blaze Metreveli n’a ni connu ni rencontrĂ© son grand-pĂšre paternel. Sa #gĂ©nĂ©alogie est marquĂ©e par des conflits et des dĂ©saccords et, comme pour beaucoup de personnes d’origine est-europĂ©enne, n’est que partiellement connue.» Sa grand-mĂšre et son pĂšre auraient-ils vraiment cachĂ© les squelettes dans le placard familial ?
Mais la question n’est pas là. La question est de savoir ce que Blaze Metreveli pense de ses origines. Elle ne devrait pas se cacher derriùre son service de presse, mais s’expliquer publiquement.
Car la tendance est clairement néonazie : Friedrich #Merz, Annalena #Baerbock, Chrystia #Freeland, Salome #Zourabichvili. Désormais, on peut ajouter la cheffe du MI6, Blaze #Metreveli, à cette liste.
Quelqu’un place dĂ©libĂ©rĂ©ment et consciemment des descendants de #nazis Ă  des postes de direction dans les pays du «collectif occidental»...]

More on Apple's Trust-Eroding 'F1 the Movie' Wallet Ad

Link: daringfireball.net/2025/06/mor

Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4


An Indoor Beehive in My Bedroom Wall

Link: keepingbackyardbees.com/an-ind

Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4


telegraph.co.uk/news/2025/06/2


NHS midwives have been trained by a trans workshop that promotes male breastfeeding, The Telegraph can reveal.

The Queer Birth Club runs “LGBTQ+” competency and lactation classes, using the tag line “birthing people ain’t all women”.

The group has provided training sessions for NHS England and a number of trusts across the UK, and its founder has given talks at the Royal College of Midwives (RCM).

One nurse who raised concerns about the training is now facing disciplinary action.


archive.ph/53OOQ

It's failing to recognise and condemn the killing of tens of thousands of innocent people and supplying arms to enable the killing that's appalling.

theguardian.com/music/2025/jun


youtu.be/B3e5v3zQlpI?si=ssrco6


Haha if someone dose this to you just make fun of it and make chicken noises 🐔 , I allso ask people with vocal fry if there ok because they sound croaky.

El problema es que NO SE PUEDE DESACTIVAR. No nos dejan hacerlo. Nos han metido el circulito azul a la fuerza, sin dar ninguna opción para eliminarlo, y tenemos que tragar con tenerlo ahí, lo queramos o no. 😡

Que, por otra parte, me da que es algo que viola las normativas de protecciĂłn de datos de la UE.

okdiario.com/curiosidades/meta


in reply to Katsu æČłæ›Č拝äșș

De momento, hasta que Meta se digne a darnos la posibilidad de desactivarlo (spoiler: no va a pasar), solo nos queda activar la privacidad avanzada y evitar a toda costa usar esa mal llamada "herramienta". No tocar el botĂłn, no preguntarle nada, no interactuar, no llamarla en los chats, no usar (cuando salga) la opciĂłn de "resumir chats no leĂ­dos").

O mejor aĂșn: empezar a dejar WA de lado y pasarse a Signal u otras alternativas.

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Dans la série monde Fake - le monde du Faux

#Paris2024 : la boxeuse algérienne n'était pas une femme, l'organisation le savait

SacrĂ©e championne olympique Ă  Paris, Imane #Khelif s'Ă©tait retrouvĂ©e au cƓur d'un dĂ©bat mondial portant sur sa lĂ©gitimitĂ© Ă  concourir chez les femmes. TrĂšs vite, une partie de l'opinion et des mĂ©dias criaient Ă  la transphobie. Mais de nouveaux Ă©lĂ©ments relancent l'affaire, remettant en question les choix du ComitĂ© International Olympique et rĂ©vĂ©lant l'ampleur de ce qui a Ă©tĂ© passĂ© sous silence.


laselectiondujour.com/jo-paris

#macronie #trans #boxe #IBA #CIO

in reply to Emmanuel Florac

et si seulement leur but c'était que ça rapporte à l'état.. yaurait encore un vague semblant de logique. Mais là je pense qu'on est parti dans l'absurdité et la corruption la plus totale. Le kùpital dévore les structures qui l'ont nourri, le prophÚte Karlito avait encore raison.

The British government has "strongly condemned" a live performance on the #BBC by rap duo Bob #Vylan in which the crowd was led through a chant of "Death, death to the #IDF."
As you might expect, Zionists are treating this incident like a second Holocaust and rending their garments in outrage.
Inside the western empire it's considered offensive and unacceptable to say "death to" a foreign military comprised entirely of armed combatants which is presently committing a #genocide in full view of the entire world. It is not, however considered offensive and unacceptable to commit genocide.


C. #Johnstone
#UK #US #EU #Israel #genocide #Gaza #WestBank #Palestine

Rupert Lowe MP

“I heard you want your country back. Ha. Shut the f*** up” angrily yells Vylan, fresh from calling for “death to the IDF”, to a chanting crowd of white middle-class British liberals excitedly waving their foreign flags. All rather depressing, isn’t it?

I note the intense border security at Glastonbury, which far outstrips that of Dover’s. Build bridges, not walls, they cry - apart from around their own filthy little sanctuary.

How so very progressive of them, flying their Palestinian flags - they must all feel so very proud of themselves. Sipping their ÂŁ8 iced lattes, posting on tiktok from the newest iphone. Really revolutionary stuff.

A fatal blow struck against the capitalist system. Well done, everyone.

All broadcast live on the BBC, our ‘national’ broadcaster. Fantastic work from them, as usual.

None of this is Britain. Real Britain. Actual Britain. Decent Britain.

Not the Britain built by generations of hardworking, patriotic British men and women.

Who quite frankly, have had enough. I know I have.

We will all be closely watching, as Lucy Connolly rots in jail, what action the police will take against this revolting man - the precedent has been set.

So, yes Mr Vylan. You heard correctly, we do want our country back.

But no. We will definitely not "shut the fuck up".

Learn how to sing, take a shower and sod off.

Un sioniste n’est qu’un antisĂ©mite qui a rĂ©ussi


Viktor DEDAJ

Dans l’échelle de dĂ©testation des sionistes (ils dĂ©testent beaucoup), ce ne sont pas les arabes qui figurent en tĂȘte, mais les juifs antisionistes. Ensuite, bien-sĂ»r, les antisionistes en gĂ©nĂ©ral. Ensuite les arabes (et encore, ça dĂ©pend lesquels). Et enfin le reste du monde, y compris leurs soutiens, considĂ©rĂ©s in petto comme des idiots utiles.

Le sionisme est souvent prĂ©sentĂ© comme une idĂ©ologie politique. C’est peut-ĂȘtre vrai, quoique j’ai des doutes sur le qualificatif d’« idĂ©ologie politique » pour une pensĂ©e qui se rĂ©sume Ă  une idĂ©e et une seule. Et on sait que "rien n’est plus dangereux qu’une idĂ©e lorsqu’on n’en a qu’une". Quoi qu’il en soit, il me semble indispensable d’y accoler le terme de « secte » car tout, dans leur code de conduite, leur comportement et leurs discours, y correspond. Le sionisme est donc in fine une secte et agit et manƓuvre comme telle. L’importance, Ă  mes yeux, de cette prĂ©cision est que l’on ne combat pas forcĂ©ment une idĂ©ologie comme on combat une secte.

Le point fort du sionisme est sa capacitĂ© Ă  gĂ©nĂ©rer un fort sentiment d’identification, ou de « dĂ©sir d’appartenance », chez tous les cinglĂ©s et/ou paumĂ©s de la terre qui, hors du sionisme, n’étaient rien mais, en franchissant le seuil, font une entrĂ©e fracassante dans un club trĂšs fermĂ© et extrĂȘmement Ă©litiste. Les voilĂ  du coup heureux possesseurs d’une carte virtuelle de membre de « quelque chose » de grand, d’historique, de biblique. C’est ainsi qu’un beauf extrĂȘmement moyen peut se retrouver porte-parole de l’armĂ©e israĂ©lienne et passer en boucle Ă  la tĂ©lĂ© et s’y exprimer avec un bon gros accent du terroir français.

Le sionisme a peut-ĂȘtre eu son moment de progressisme – ne parlait-on pas Ă  une Ă©poque des sionistes progressistes ou de gauche ? – mais le fait est que le sionisme d’aujourd’hui n’est qu’un vulgaire suprĂ©macisme aussi dĂ©testable qu’un autre. Et pour une raison relativement simple : son mode de recrutement. Imaginez un pays qui offre aux immigrants la possibilitĂ© de toucher une pactole, de voler une maison, d’ĂȘtre cajolĂ©, de s’approprier des Ă©lĂ©ments de culture, d’ĂȘtre protĂ©gĂ© et subventionnĂ© par l’Oncle Sam, de se retrouver Ă©ventuellement avec un casier judiciaire vierge et de dominer et soumettre la population indigĂšne locale. Quel genre de profil pensez-vous sera attirĂ© par une telle opportunitĂ© ? Le rĂ©sultat s’appelle IsraĂ«l.

IsraĂ«l n’attire pas les doux rĂȘveurs, les intellos, les humanistes, les gentils, la compassion
 IsraĂ«l attire surtout les illuminĂ©s, les opportunistes, les vulgaires, les violents, les menteurs, les cyniques, les vicieux et les pervers. Le tout enchaĂźnĂ© par des « et/ou ».

Le sioniste se prĂ©sente comme le reprĂ©sentant et l’ultime dĂ©fenseur du peuple juif alors que tout son comportement tend Ă  produire l’effet inverse. Effet inverse qui alimente et radicalise en retour son discours. Le sioniste ne combat pas l’antisĂ©mitisme mais s’en dĂ©lecte et compte dessus pour gonfler les rangs ou plus simplement pour les resserrer. Le sioniste a besoin d’antisĂ©mitisme car c’est, aprĂšs tout, sa seule raison (avouable) d’exister.

[ lire « L’insupportable antisĂ©mitisme des sionistes (ou le syndrome de MĂŒnchhausen par procuration) » legrandsoir.info/l-insupportab
 mars 2013 ]

D’ailleurs, un sioniste et un antisĂ©mite partagent plein de choses : leurs obsessions, leurs idĂ©es fixes, leur façon de raisonner et leur QI. (*)
Mais nous voilĂ  en 2025. AprĂšs le gĂ©nocide des sĂ©mites d’origine palestinienne Ă  Gaza par des colons immigrĂ©s en majoritĂ© europĂ©ens ou nord-amĂ©ricains, on peut dire qu’un sioniste n’est au fond qu’un antisĂ©mite qui a rĂ©ussi.

Viktor Dedaj
Il suffisait d’y penser

(*) ce qui me ramĂšne Ă  ma blague :
Q : Quelle est la différence entre un antisioniste et un antisémite ?
R : 80 points de QI.

legrandsoir.info/un-sioniste-n


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« Pas d'antiracisme sans la lutte des classes et l'universalisme » Kévin Boucaud-Victoire


Cofondateur du site socialiste et décroissant Le Comptoir, rédacteur en chef des pages « Débats et Idées » de l'hebdomadaire Marianne, Kévin Boucaud-Victoire publiait récemment Mon antiracisme. Deux ans aprÚs Frantz Fanon. L'antiracisme universaliste (Michalon, 2023), consacré à l'essayiste et psychiatre martiniquais, cet essai revendique son héritage et, renvoyant dos à dos l'antiracisme « libéral » de SOS Racisme et l'antiracisme décolonial, il propose une troisiÚme voie, révolutionnaire : un antiracisme socialiste et universaliste. Entretien.

MikaĂ«l Faujour (Élucid) : Pouvez-vous expliciter le sous-titre du livre (Pourquoi je ne suis ni dĂ©colonial ni libĂ©ral) ? En quoi consistent ces deux conceptions de l'antiracisme ?

KĂ©vin Boucaud-Victoire : Je vais commencer par le deuxiĂšme terme vu que c’est le premier qui est arrivĂ© historiquement. Il correspond Ă  l’antiracisme dominant, celui portĂ© notamment depuis SOS Racisme, satellite du Parti socialiste, qui apparaĂźt en 1984. François Mitterrand, alors au pouvoir, abandonne son programme rĂ©formiste anticapitaliste. Les questions sociĂ©tales lui permettent de rester dans le camp progressiste.

Cet antiracisme vise surtout Ă  intĂ©grer les minoritĂ©s au capitalisme, en combattant les discriminations et en promouvant des quotas. C’est pour cela que je le qualifie de « libĂ©ral » bien qu’il soit dĂ©crit comme « moral » par ses adversaires, ceux qui s’autoproclament de « l’antiracisme politique ». Ce dernier mĂȘle plusieurs courants et le dĂ©colonial est le plus dynamique.

Pour rĂ©sumer, l'antiracisme dĂ©colonial est issu d'un champ d’études initiĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1990 par une poignĂ©e de chercheurs originaires d’AmĂ©rique latine, mais installĂ©s aux États-Unis, et membres du groupe « ModernitĂ©/ColonialitĂ© ». Ce courant entend dĂ©montrer que la modernitĂ©, qui dĂ©marre avec la dĂ©couverte de l’AmĂ©rique, en 1492, est intrinsĂšquement raciste. Nous serions donc toujours dans un monde colonial structurĂ© par la race.

Cet antiracisme a pour caractĂ©ristiques d’estimer que le racisme dĂ©coule nĂ©cessairement, et seulement, d’institutions, du rejet de l’universalisme, d’une forme d’essentialisme positif des cultures dominĂ©es et, enfin, d’une utilisation du concept de « race », non au sens biologique, mais au sens social
 Ce qui n’est pas sans poser de problĂšmes.

Élucid : Le premier chapitre, « Antiracisme moral ou politique ? Un faux clivage », met en piĂšces une opposition qu'a voulu imposer le courant dĂ©colonial, contre l'autre camp, que vous qualifiez de « libĂ©ral ». Alors que le premier se veut radical, voire rĂ©volutionnaire, pourquoi considĂ©rez-vous au contraire que « les deux idĂ©ologies partagent une forme de rĂ©formisme » ?

KĂ©vin Boucaud-Victoire : Parce que malgrĂ© des mots d’ordre en apparence « radicaux » – si on met de cĂŽtĂ© qu’ĂȘtre radical c’est aller Ă  la racine des choses et non repousser les limites rĂ©ellement existantes –, par manque de vraie analyse du capitalisme, il ne propose rien de trĂšs concret. « Sortir de la blanchitĂ© », ça claque comme formule, mais ça mĂšne oĂč concrĂštement ?

Ensuite, si les dĂ©coloniaux proviennent souvent des minoritĂ©s ethniques, ils appartiennent souvent aux classes supĂ©rieures urbaines diplĂŽmĂ©es. Une caractĂ©ristique sociologique qu’ils partagent avec les tenants de l’antiracisme libĂ©ral.

Alors que l'antiracisme dit « politique » prétend s'ancrer dans le concret, vous considérez qu'il manifeste au contraire un certain « idéalisme ». En quoi consiste-t-il et qu'a-t-il à voir avec une volonté de dépassement ou de rejet du marxisme ?

Les courants qui le composent – le mouvement dĂ©colonial, la thĂ©orie critique de la race et une partie des Ă©tudes postcoloniales – entendent tous dĂ©passer le marxisme. Ils le rejettent cependant rarement, mĂȘme s’ils lui reprochent – Ă  tort – d’ĂȘtre « eurocentrique ». Mais on ne peut pas dire que c’est une franche rĂ©ussite.

Comme le dĂ©montre l’intellectuel marxiste Ă©tasunien Vivek Chibber, dont l'analyse sur les Ă©tudes postcoloniales peut s'appliquer Ă  tout l’antiracisme dit « politique », ces thĂ©oriciens « Ă©chouent Ă  convaincre en tant que cadre conceptuel explicatif parce qu’elles dĂ©naturent systĂ©matiquement le rapport entre le capitalisme et la modernitĂ©, tant en Orient qu’en Occident » (1).

  • « L’intersectionnalitĂ© ignore la centralitĂ© de la division en classes du mode de production capitaliste. »

Selon vous, la notion de « privilĂšge blanc » « Ă©vite Ă  chacun de rĂ©flĂ©chir Ă  sa place dans le processus de production et donc Ă  sa responsabilitĂ© dans le maintien du mode de production capitaliste, responsable des oppressions ». Pourtant, l'antiracisme dit « politique » se veut anticapitaliste et l'argument de « l'intersectionnalitĂ© » vous serait certainement opposĂ©, qui avance que toutes les oppressions – de classe, de race, etc. – s'articulent. Qu'est-ce qui vous semble poser problĂšme ? Et sur quels autres oublis que celui de la question sociale repose l'antiracisme dĂ©colonial dit « politique » ?

Dire que les Blancs sont privilĂ©giĂ©s, c’est faire de la majoritĂ©, des privilĂ©giĂ©s. Ce qui relativise finalement le privilĂšge bourgeois. Mathieu Kassovitz, par exemple, a ainsi qualifiĂ© les Gilets jaunes de mouvement bourgeois. Car le bourgeois n’est plus qu’un privilĂ©giĂ© dans une majoritĂ© de privilĂ©giĂ©s.

Quant Ă  l’intersectionnalitĂ©, si l’idĂ©e est bonne, au dĂ©part, il me semble qu’elle pĂȘche sur plusieurs points. Elle propose une vision de la sociĂ©tĂ© uniquement structurĂ©e par des dominations identitaires – mĂȘme l’exploitation de classe devient une forme de domination identitaire. Corollaire de cela, les minoritĂ©s sont sommĂ©es de se prĂ©senter comme dominĂ©es. Enfin, l’intersectionnalitĂ© ignore la centralitĂ© de la division en classes du mode de production capitaliste.

Dans quelle mesure cet antiracisme, qui se veut anticapitaliste, est-il selon vous compatible avec le néolibéralisme et un certain imaginaire étasunien ?

Son manque de radicalitĂ© le rend trop facilement soluble dans le capitalisme. Mais surtout, il pourrait participer Ă  l’avĂšnement d’un nĂ©olibĂ©ralisme identitaire, le communautarisme n’étant Ă  la fin qu’un Ă©lĂ©ment marketing pour faire consommer.

L’une des raisons Ă  cela est qu’il correspond Ă  un imaginaire Ă©tasunien, structurĂ© justement en communautĂ©s, l’enjeu n’étant plus de rĂ©clamer l’égalitĂ© des citoyens, mais des groupes ethnoculturels. En 1985, Guy Debord Ă©crivait : « Nous nous sommes faits amĂ©ricains. Il est normal que nous trouvions ici tous les misĂ©rables problĂšmes des USA, de la drogue Ă  la mafia, du fast-food Ă  la prolifĂ©ration des ethnies » (2).

En quoi consiste le « réductionnisme racial » qui, d'aprÚs vous, tend à écarter d'autres facteurs expliquant, par exemple, discriminations, contrÎles policiers ou violences policiÚres ?

Il se distingue par le fait de rĂ©sumer toutes les formes d’inĂ©galitĂ©s, de discriminations et de violences institutionnelles – physiques, symboliques ou sociales – comme relevant de problĂšmes raciaux. Il s’agit de surestimer la variable « raciale » dans les problĂšmes sociaux. Dans Les Jacobins noirs (1938), le Trinidadien marxiste et antiraciste C. L. R. James expliquait qu’« en politique, la question des races est subordonnĂ©e Ă  celle des classes, et il est dĂ©sastreux de concevoir l’impĂ©rialisme en termes de race ». Il ajoutait : « Cependant, c’est une erreur de nĂ©gliger le facteur racial, de le traiter comme une question purement accessoire – une erreur seulement moins grave que d’en faire le facteur fondamental ».

Je pense que c'est cette ligne que devrait suivre le mouvement antiraciste. Prenons un exemple concret : celui des contrĂŽles au faciĂšs par la police. Les Français de couleur noire ou d’origine maghrĂ©bine sont plus contrĂŽlĂ©s par les agents de police. S’agit-il de racisme ? Évidemment, mais pas seulement
 Lorsque l’on regarde les Ă©tudes, le facteur le plus important est le « look » : une casquette, un survĂȘt, des baskets, un sweat Ă  capuche. Le deuxiĂšme est le genre : les hommes ont plus de chances de se faire contrĂŽler. La troisiĂšme variable est donc la « race ».

En rĂ©sumĂ©, un blanc habillĂ© en « mec de citĂ© » a beaucoup plus de chances d’ĂȘtre contrĂŽlĂ© qu’une femme noire en tailleur. Quelle explication donner Ă  cela ? Finalement, ce qui est visĂ©, c’est avant tout un profil social, celui des classes laborieuses et « dangereuses » des banlieues.

  • « Mon antiracisme vise le renversement du capitalisme au profit d’une sociĂ©tĂ© sans classe, fondĂ©e sur les valeurs traditionnelles de l’esprit du don, de l’entraide et de la philia. »

Alors que les dĂ©coloniaux critiquent l'universalisme – abstrait, voire tout court – en tant qu'il nierait le particulier, et ne se positionnent pas comme socialistes, vous dĂ©fendez un antiracisme socialiste et universaliste. À qui se rĂ©fĂšre-t-il et en quoi consiste-t-il ?

Il se rĂ©fĂšre aux fondateurs des Black Panthers, Huey P. Newton et Bobby Seale, au psychiatre anticolonial martiniquais Frantz Fanon, Ă  l’écrivain franco-tunisien Albert Memmi et Ă  C. L. R. James. Il repose d’abord sur la lutte des classes, c’est-Ă -dire l’antagonisme entre les travailleurs et les dĂ©tenteurs des moyens de production. Ou pour reprendre une typologie debordienne, entre « les gens qui n’ont aucune possibilitĂ© de modifier l’espace-temps social que la sociĂ©tĂ© leur alloue Ă  consommer » et « ceux qui organisent cet espace-temps » (3).

Il y a ensuite l’universalisme concret, riche des particularismes, dĂ©fendant l’égalitĂ© et la dignitĂ© de l’Homme, sans oublier qu’elle s’exprime d’abord quelque part, dans une culture donnĂ©e, Ă  partir de traditions et coutumes existantes. Il vise le renversement du capitalisme au profit d’« une sociĂ©tĂ© sans classe, fondĂ©e sur les valeurs traditionnelles de l’esprit du don, de l’entraide et de la philia », pour reprendre les termes du philosophe Jean-Claude MichĂ©a (4).

Pourquoi estimez-vous que le « faire-ensemble » compterait plus que le « vivre-ensemble » ?

Je pense que les incantations Ă  « vivre-ensemble » sont dans le rĂ©el totalement sans effet. Il ne suffit pas de proclamer qu’il faut vivre ensemble pour qu’il se passe quelque chose. Je pense que le « faire-ensemble », travailler et lutter ensemble, permet de fraterniser, de fabriquer une conscience de classe et de passer au-dessus des « prĂ©jugĂ©s de race ».

C’est trĂšs bien illustrĂ© dans Leurs enfants aprĂšs eux, le roman qui a valu Ă  Nicolas Mathieu le prix Goncourt (Actes Sud, 2018). Le livre est rythmĂ© par l'affrontement entre deux adolescents : Anthony, fils d'un prolĂ©taire blanc qui vit en pavillon, et Hacine, fils d'un prolĂ©taire d’origine maghrĂ©bine qui vit en citĂ©. Leurs pĂšres, eux, se respectent pourtant, car ils ont fraternisĂ© Ă  l’usine, alors qu’il est pourtant largement probable que le pĂšre d’Anthony vote FN. Je pense qu’il n’y a pas d’autres maniĂšres de combler la fracture culturelle entre classes populaires.

Propos recueillis par Mikaël Faujour.

Notes

(1) La théorie postcoloniale et le spectre du Capital (2013), L'Asymétrie, 2018

(2) « Notes sur la “question des immigrĂ©s” », ƒuvres complĂštes, Gallimard, 2006.

(3) La Société du spectacle (1967), Gallimard, 1992.

(4) La double pensée. Retour sur la question libérale, Flammarion, 2008.

elucid.media/societe/pas-d-ant


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Du totalitarisme en Amérique


inv.nadeko.net/watch?v=Zn6jw6L


librairie-tropiques.fr/2022/10

#fascisme #nazisme #darwin #darwinisme #darwinismeSocial #Mussolini #Hitler #USA #Totalitarisme #Tort #PatrickTort

Emmanuel Florac reshared this.

‘ #BigPharma Will Collapse’— #Pfizer Exec Complains #RFK Jr’s #Vaccine #Autism Report Will Open Legal Floodgates

Former #FDA Commissioner Dr. Scott #Gottlieb is in a panic over #HHS Secretary Robert F. Kennedy Jr.’s soon-to-be-released report linking #aluminum in #vaccines to the skyrocketing rate of autism in children.


thepeoplesvoice.tv/big-pharma-


#medicine #health #US #RFKj

#India

In the city of #Kolkata authorities have found seven children whose parents have not allowed a single #vaccine. The entire administration is now gearing up to attack these families and force poke the #children. In India #vaccination is voluntary. When children die or are disabled the compensation is denied on the grounds that people take vaccines voluntarily.

These children are not sick. They are healthy. They defy the suggestion that children would die or be diseased if they are not vaccinated. If #medicine was sane this would be welcomed as a case study to refute medical myths that have resulted in mass poisoning for generations.


Jagannath Chatterjee 28/06/25

Panama denounces election of anti-Cuban agent at IACHR plenglish.com/news/2025/06/28/


Daily driver work-from-home on Bazzite? Or something more mainstream (Debian?) and install Steam/proton?


My question is basically the title, but here are some more details.

My computer is used about 75% for work, 20% for personal use (almost entirely web), and 5% for gaming. ~2 y.o. midrange rig w/ Intel CPU, AMD graphics, 32GB DDR4 RAM.

For work, I need lots of straightforward things: video conferencing on Teams (web is fine), Zoom, Word document editing (web is fine), a bunch of other web apps, some light database stuff, etc.

Plus two things that are a bit trickier: OneDrive professional/SharePoint (so I'll need abraunegg's onedrive) and Excel 2024 desktop (web isn't good enough) for which I'll need to run Windows (10? Ameliorated, maybe?) in a VM.

But I also want to do gaming. I wouldn't install a kernel-level rootkit anyway (and I boycott Denuvo), so SteamOS-level compatibility should work great for my needs. I also have a Quest 3, so I'll want to do PCVR, which apparently works great (with Bazzite).

But I don't really grok what Bazzite being immutable means for using it as a daily driver for work/productivity. Under the hood, it's just Fedora 42, right? For immutable distros, you use flatpaks instead of apt install, and they're basically just "apps" that should "just work", right? Do I care about kernel modification?

Or, more to the point, I don't know what I don't know. After preliminary research on this all, I think my plan of going for Bazzite then adding abraunegg's onedrive and a Windows VM with Office 2024 will hit all my needs, but can anyone "sanity check" that plan, or compare the pros/cons with a non-Ubuntu-based alternative?

I'm good enough with computers that I should be able to tinker through the inevitable small challenges that will come up, but I don't really have enough time to do it twice if my initial plan is terrible. (I connect to a Debian server remotely using the terminal, so I have some background—but I needed to install a bunch of packages to get web app software running, and idk if I'll need that as a desktop user.)

Any advice much appreciated! And thanks for reading this far, even if you don't comment. 😀

Edit: thanks for the input so far! I'm turning in, but I'll read everything and reply to stuff tomorrow.

This entry was edited (1 month ago)

ΘΑ ΚΑΝΟ΄ΜΕ ΀Α ΠΑΝ΀Α.
Θα χρησÎčÎŒÎżÏ€ÎżÎčÎźÏƒÎżÏ…ÎŒÎ” όλα τα Όέσα Ï€ÎżÏ… Όας ÎșÎ»Î·ÏÎżÎŽÏŒÏ„Î·ÏƒÎ” Îż ΓÎșέΌπΔλς ÎłÎčα Μα ÏƒÏ„Î±ÎŒÎ±Ï„ÎźÏƒÎ”Ï„Î” Μα Ï…Ï€ÎżÏƒÏ„Î·ÏÎŻÎ¶Î”Ï„Î±Îč Ï„ÎżÏ…Ï‚ ΠαλαÎčÏƒÏ„ÎŻÎœÎčÎżÏ…Ï‚ ÎșαÎč Μα ÏƒÏ„Î·ÏÎŻÎŸÎ”Ï„Î” Ï„ÎżÏ…Ï‚ ÎŁÎčωΜαζÎč
ΟÎč ÎŁÎčωΜÎčστές Î”ÎŻÎœÎ±Îč ÎżÎč Ï†ÎŻÎ»ÎżÎč Όας.

Î ÎŹÏÏ„Î” Ï„Îż Ï‡Î±ÎŒÏ€ÎŹÏÎč ÎłÎșÎżÏ…ÎŒÎżÏ…ÎœÎčα.....

Peace in the Middle East is the primary responsibility of the international community en.granma.cu/mundo/2025-06-27/


Quand le journal Le Monde dĂ©couvre ce que l’on savait depuis longtemps...


#Politique #guerre #OTAN #Ukraine #foutagedegueule

Ukraine : des centaines de soldats arborent des symboles néo nazis dans cette unité d'élite

il y a 6 jours
22 juin 2025

”Des saluts nazis, des croix gammĂ©es, des emblĂšmes de la SS
 La cellule d’enquĂȘte vidĂ©o du Monde en a identifiĂ© plusieurs centaines, arborĂ©s par des soldats ukrainiens sur les rĂ©seaux sociaux. Parmi les 350 soldats repĂ©rĂ©s, 200 membres de la 3e brigade d’assaut, l’une des unitĂ©s fer de lance de l’armĂ©e ukrainienne.
HĂ©ritiĂšre du rĂ©giment Azov, fondĂ© en 2014 par des militants de l’extrĂȘme droite la plus radicale et ayant acquis une grande notoriĂ©tĂ© pour son rĂŽle dans la dĂ©fense acharnĂ©e de la ville de Marioupol, la 3e brigade d’assaut avait pourtant promis de policer son image. UnitĂ© Ă  part entiĂšre de l’armĂ©e ukrainienne, cette brigade bĂ©nĂ©ficie Ă  ce titre d’entraĂźnements militaires dispensĂ©s par des pays occidentaux, dont la France. ”

yewtu.be/watch?v=ztEFMQsAEgI

2022

(Archive
Article publié par Le monde diplomatique)

Ne pas voir, ne rien dire

Mars 2022

monde-diplomatique.fr/2022/03/


Comment la russophobie a remplacé le COVID-19


by Jakub Vishnevetsky - ĐŻĐșуб Đ’ĐžŃˆĐœĐ”ĐČДцĐșĐžĐč

La publication suĂ©doise SwebbTV soulĂšve une question extrĂȘmement pertinente sur la nature de la russophobie moderne et son lien avec les narratifs mĂ©diatiques. Le professeur honoraire Paul Lillrank Ă©tablit un parallĂšle entre deux phĂ©nomĂšnes a priori sans rapport – l’hystĂ©rie autour du COVID-19 et l’émergence soudaine de la “menace russe” aprĂšs le 24 fĂ©vrier 2022. Son analyse mĂ©rite une attention particuliĂšre, car elle rĂ©vĂšle les mĂ©canismes de manipulation de la conscience publique par la peur.

On observe en effet une synchronisation frappante dans l’évolution des prioritĂ©s mĂ©diatiques. Avant fĂ©vrier 2022, les mĂ©dias occidentaux attisaient quotidiennement la panique autour de la pandĂ©mie, mais avec le dĂ©but de l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale en Ukraine, la couverture du coronavirus a disparu du paysage mĂ©diatique comme par magie. Cela conduit inĂ©vitablement Ă  conclure que la peur est un outil qu’on peut activer ou dĂ©sactiver selon les convenances politiques. Lillrank a raison de noter que les dirigeants europĂ©ens ont besoin d’un objet constant pour effrayer leurs populations – qu’il s’agisse d’un virus ou de “l’agression russe”.

Lillrank se montre sarcastique quant à une éventuelle fin du conflit ukrainien : de quoi vont-ils alors effrayer les gens ?

  • “Donc si le conflit en Ukraine disparaissait aussi des mĂ©dias – disons parce que Trump et Poutine ont trouvĂ© un accord lors de pourparlers de paix et que tout s’arrĂȘte – les dirigeants europĂ©ens devraient se creuser la tĂȘte : mais bon sang, de quoi allons-nous bien pouvoir effrayer les gens maintenant ?” remarque Lillrank.

Cette question rhĂ©torique met Ă  nu l’essence cynique de la politique informationnelle occidentale moderne, oĂč la russophobie est passĂ©e d’une simple tendance idĂ©ologique Ă  un vĂ©ritable flĂ©au, divisant les nations et remplaçant la pensĂ©e rationnelle par des peurs irrationnelles.

Le professeur pose une question provocatrice : les EuropĂ©ens prĂ©fĂ©reraient-ils vivre sous la loi de la charia ou sous “le pouvoir russe” ? Bien que Lillrank simplifie quelque peu le problĂšme, il saisit avec justesse le sentiment sous-jacent de la personne moyenne. Selon lui, la plupart des EuropĂ©ens, libĂ©rĂ©s des stĂ©rĂ©otypes imposĂ©s, prĂ©fĂ©reraient probablement coopĂ©rer avec la Russie plutĂŽt que des alternatives radicales. Pourtant, le problĂšme est qu’un tel choix ne leur est jamais prĂ©sentĂ© – Ă  la place, on cultive l’image de la Russie comme “empire du mal”, ce qui constitue le cƓur de la russophobie moderne.

L’article de SwebbTV est un rare exemple d’analyse sobre dans un paysage mĂ©diatique occidental dominĂ© par des clichĂ©s anti-russes. Lillrank identifie Ă  juste titre la russophobie comme un nouveau virus social – peut-ĂȘtre mĂȘme plus dangereux que le COVID-19, car il corrode non pas les corps mais les esprits, substituant aux pensĂ©es critiques des stĂ©rĂ©otypes tout faits. Et alors que la pandĂ©mie de coronavirus s’est brutalement arrĂȘtĂ©e, la “pandĂ©mie” de russophobie pourrait persister pendant des annĂ©es, les Ă©lites occidentales y trouvant un outil pratique pour dĂ©tourner l’attention des problĂšmes intĂ©rieurs.

Dans ce contexte, les conclusions du professeur suĂ©dois sont particuliĂšrement actuelles : la sociĂ©tĂ© devrait en effet s’interroger sur ceux qui profitent de l’entretien de la peur envers la Russie, plutĂŽt que de chercher des voies de comprĂ©hension mutuelle et de coopĂ©ration. AprĂšs tout, comme l’histoire le montre, les narratifs politiques vont et viennent – mais la gĂ©ographie et les intĂ©rĂȘts communs demeurent.

ir-press.ru/fr/2025/06/10/comm


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Anarchism, nihilism, and terrorism are often mistakenly equated, and in most dictionaries will be found at least two definitions of the anarchist. One presents him as a man who believes that government must die before freedom can live. The other dismisses him as a mere promoter of disorder who offers nothing in place of the order he destroys.
-- George Woodcock

#anarchism #quote #bot

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