Everything is political, actually.

The term "political" is usually defined formally as "having to do with official power and the use thereof". In practice, though, it's a lot more than that: Trans rights are the most "political" thing you can talk about these days, and though lawmakers have a part in that, most of the time in context it's simply: Do you respect trans people's right to exist around you as their true selves, yes or no?

Other "political" things have to do with power, but not the power of a state: It's "political" to say that landlords shouldn't exist, or that Luigi (or at least whoever actually killed that exec) is a chad.

"Political" now means "anything that the conservative status quo might take issue with". This definition covers everything above — and of course, vehement opposition to it, as well, as the "counter-political", which goes some way to explaining how the "apolitical" are only doing the legwork for the "counter-political".

So given this new, more accurate definition, everything you engage in is political. It's all either telling you that something is wrong with the status quo, and must change; or else that the status quo is fine, actually, and maybe even that the status should be more quo. If something doesn't seem political to you, then you aren't looking at it hard enough. Not that you need to — just that you could, and it would be.

More crucially, it also means that if you are "against politics" and want to have an "apolitical" space, you are, in reality, being very political indeed — and you're not supporting the good side of the politics.

So no, I don't CW "politics". And anyone you find who wants you to "keep politics out of it" may as well just tell you that they're conservative, and get it over with — because even if they don't want to identify with that term, it's simply what they are.

reshared this

Venezuela Deploys Forces as US Imperial Navy Enters Caribbean (+Washington’s Lies) orinocotribune.com/venezuela-d…

ICE kidnapped Mamadou “Mouctar” Diallo, a 20-year-old Brooklyn high school student and asylum seeker from Guinea, at his immigration court date. Now he’s in a Pennsylvania jail.

Multiple NYC students have been grabbed this summer. A judge just ordered the feds to fix squalid conditions in the same Manhattan building they’re using as a holding site.

Free Mouctar. Free them all.
Court support. Legal aid. Know-your-rights.
No cops for ICE. No soldiers for “public safety.”
#New York City

Russia and Ukraine have begun a new series of prisoner exchanges en.topwar.ru/269643-rossija-i-…

Hey, Linux people: a LOT of folks are screaming off Windows right now.

Be. Kind. To. Them.

They don't know much yet, so they are going to ask really basic questions. If you're KIND, you might get some to give it a try and stick to it bc they know they can ask for help. If you're unkind, you're showing them using Linux will be *worse* than Windows. If you can't bring yourself to be kind, then SAY NOTHING. Let others pick up that slack.

#FOSS #FLOSS #OpenSource #Linux #Ubuntu #Debian #LinuxMint

zionism

Sensitive content

This entry was edited (4 weeks ago)

"#Brandtner: Ich halte nicht viel davon, die Polarisierung der Gesellschaft noch weiter voranzutreiben. Wir sehen doch in den Vereinigten Staaten, wo das hinführt. Am Ende kommt dann jemand wie Donald Trump an die Macht." #Grüne

zeit.de/2025/35/politische-lin…

Oh boy!
Die Strategie der Grünen ist es, den uralten Fehler zu wiederholen, mit dem auch die US-Demokraten 2024 und alle anderen Liberalen / Linksliberalen vor ihnen, gegen die Faschisten verloren haben.

🧵 1/2

#Rechtsextremismus #Faschismus

in reply to Sui

Es hat schon eine gewisse Ironie, dass die #AfD, denen insb. #Grüne gerne vorwerfen, nichts aus der Geschichte gelernt zu haben, es auch verstanden haben.

Während die #Grüne'n noch nichtmal das Problem verstanden haben, hat die AfD schon längst eine Gegenstrategie entwickelt.

In dem Strategiepapier wird klar, dass die die Faschisten eine klassenkämpferische #Linke'n fürchten, nicht staatstragende Grüne.

jacobin.de/artikel/afd-strateg…

🧵 2/2

#Rechtsextremismus #Faschismus #Armut

This entry was edited (4 weeks ago)

Bilal Barakat 🍉 reshared this.

Les illusions européennes se heurtent aux rochers de l’Alaska


par beo111

La première d'entre elles est sans doute la souveraineté de l'Ukraine. L'Ukraine est depuis longtemps une colonie étasunienne. Pour s'en convaincre, il suffit de lire la loi 9432 de la Rada[1], qui intronise l'anglais comme langue de communication inter-ethnique en Ukraine. À cela s'ajoute un impôt linguistique, que les contribuables ukrainiens devront payer à l'Oncle Sam. Il s'agit d'une subvention au cinéma Outre-atlantique, que le pantin Zelensky a défendu avec beaucoup d'enthousiasme en commission parlementaire.

On pourra aussi noter l'étrangeté de l'accord sur les terres rares[2]. S'il s'agissait d'un pays indépendant, il pourrait exploiter ses ressources minières lui-même, sans d'intervention d'une puissance étrangère en retirant la moitié des bénéfices. La moitié ? C'est encore être bien gentil avec les Ukrainiens, car selon le texte de l'accord avec les States, la participation aux bénéfices pourra être augmentée si les ÉUA donnent des armes à l'Ukraine. Or il s'agit de dons, puisque ce sont les européens qui payent.

Si le terme colonie vous parait exagéré, peut-être vous accorderez vous sur celui de protectorat. La première souveraineté est la souveraineté militaire, et là en l'occurrence force est de constater que l'Ukraine est complètement dépendante des État-Unis pour la fourniture en armes et en renseignement. C'est d'ailleurs pour cela que sitôt Trump et Poutine se seront mis d'accord sur un découpage du pays, il sera très difficile pour les Ukrainiens de refuser cet état de fait.

D'ailleurs cela fait un certain temps que le peuple ukrainien s'est rendu compte que la démocratie était une pure illusion chez lui. Inutile de remonter jusqu'à 2004, où une révolution orange avait éclaté, suite notamment à la découverte d'un corps de journaliste coupé en morceaux quelques années plus tôt. Il avait eu la mauvaise idée d'enquêter d'un peu trop près sur les réseaux de corruption liés au pouvoir. Inutile de revenir sur cette fameuse élection présidentielle à trois tours, alors que la constitution n'en prévoit que deux.

Il peut cependant être intéressant d'intéresser les deux derniers scrutins nationaux, qui ont eu lieu en 2019 : une présidentielle et une législative anticipée. À la présidentielle, Porochenko, qui avait signé les premiers accords de Minsk, s'est incliné face à Zelensky, qui disait vouloir la paix. On pouvait s'attendre à ce qu'il en fût ainsi. D'autant plus qu'aux législatives qui sont suivi, la tête de liste qui — fait unique en Ukraine — a remporté la majorité absolue des sièges de la Rada, disait qu'il fallait laisser les russophones tranquilles.

Or c'est l'exact inverse qui s'est produit. C'est comme si en France, Emmanuel Macron menait une politique encore plus lepeniste que celle qu'aurait pu tenir Marine Le Pen. Ce changement de cap total de Zelensky s'explique en partie par la forte pression de groupes ultra-nationalistes dans la rue, voire jusque sous son bureau présidentiel comme en 2020. Mais force est de constater que Zelensky a éjecté de son équipe Razoumkov, le politicien en qui les Ukrainiens faisaient confiance pour les représenter à la Rada.

En 2021 il l'a éjecté aussi du Conseil de défense et de sécurité ukrainien, pour qu'il ne s'oppose pas à la reprise du Donbass par la force. On connaît la suite : Zelensky a amassé des troupes pour mater la rébellion du Donbass, et du coup le reste du pays était moins défendu, ce qui a permis à Poutine de lancer une attaque éclair pour se rapprocher de Kiev en février 2022. Cependant il était prévu que la dite opération spéciale ne dure que trois jours ou au pire trois semaines, puisqu'avec uniquement 150 mille hommes les Russes ne pouvaient pas espérer tenir plus que l'équivalent de deux départements français.

Mais les État-Unis, qui avaient déjà mené de nombreuses ingérences en finançant l'opposition à Ianoukovitch pour arriver au coup d'état de 2014, ont estimé qu'ils n'avaient pas retiré encore assez de bénéfices de leurs investissements en Ukraine. En envoyant le Premier ministre britannique en Turquie pour faire capoter la paix de mai 2022, ils se sont assurés de belles rentes : ventes de gaz liquéfié aux européens, alors que jusqu'à présent il l'achetaient moins cher à la Russie. Peur des européens, qui les pousse à dédier une plus grande par de leur budget à acheter des armes, le plus souvent américaines.

On pourrait aussi rajouter les différentes matières premières, comme le pétrole, que les États-Unis interdisent aux européens d'acheter à la Russie, mais eux peuvent le faire, pour les revendre ensuite aux européens. Bref, c'est en grand vainqueur que Trump va accueillir son homologue russe à Anchorage, alors que son armée régulière n'a pas eu à verser trop de sang. Les Russes, eux, ont dû en verser, mais ils repartiront avec de belles compensations territoriales. Les Ukrainiens, eux, font penser au gazon du proverbe africain : quand les éléphants se battent, les herbes sont piétinées.


Sources :

Rada ukrainienne : loi sur la langue anglaise (ukr)
Gouvernement ukrainien : accord sur les terres rares (en)
Wikipédia : Guéorgui Gongadzé

agoravox.fr/actualites/interna…

pascal macaigne reshared this.

This is why I'm considering ditching my #ChatGPT+ subscription and getting a Pro subscription from #Perplexity instead:

In Season 3 of Star Trek Strange New Worlds what the hell is up with Ortegas? I don't remember anything happening to her and she's all of a sudden acting out and insubordinate? What the hell is going on with her character?


Ortegas' sudden change in behavior and insubordination in Season 3 of Star Trek: Strange New Worlds is tied directly to her trauma and psychological fallout from the events at the end of Season 2 and the start of Season 3. Here's what's actually going on:

- Trauma from the Gorn: Ortegas was gravely injured during the Gorn incident—she lost part of her hand, was stabbed through the abdomen, and almost died while piloting a Gorn shuttle to safety. Though she physically recovered back on the Enterprise, her mental and emotional scars are unresolved.[1][2]
[3]- PTSD and Its Effects: The show makes it clear that Ortegas is suffering from PTSD. Her once-confident attitude is now masking deep-seated fear and the need for control. She becomes more brash, argumentative, and even insubordinate, especially when she believes crew lives are in danger.[2][4][3]
[1]- Episode 3: The Breaking Point: In Season 3, Episode 3 ("Shuttle to Kenfori"), Ortegas directly disobeys a command from Number One (Una) during a mission, insisting on taking bold and risky action to save Pike and M’Benga. This reckless decision puts the ship at risk and leads to her being pulled from duty for two weeks and ordered to undergo remedial training.[5][6]
[1]- Character Arc: The writers are deliberately exploring Ortegas’ internal struggles—her inability to talk about her trauma, the pressure she places on herself to always act, and her clash with authority figures. The show is setting up a deeper arc focused on her journey toward healing and possibly seeking help, rather than bottling up her pain.[3][1]

[2]In summary: Ortegas is acting out and insubordinate because she’s deeply traumatized by her recent near-death experiences, particularly involving the Gorn, and she’s struggling to process her trauma. This has led to emotional instability, risk-taking, and defiance of orders—behaviors the show is addressing head-on as part of her most significant character arcc so far.

[1] youtube.com/watch?v=QNxr8xRV9o…[2] slashfilm.com/1918453/star-tre…[3] screenrant.com/star-trek-stran…[4] cbr.com/star-trek-strange-new-…[5] reddit.com/r/startrek/comments…[6] tvinsider.com/1204217/star-tre…[7] screenrant.com/star-trek-stran…[8] forum.rpg.net/threads/spoilers…[9] trekcentral.net/ortegas-the-jo…[10] forum.rpg.net/threads/star-tre…

God makes an *unconditional* convenant with Abraham, a promise to follow after his seed, which will become many nations.

Abraham's seed according to the *unconditional* covenant God gave are Israelites. He invites of those Israelites present at Mt Sinai to enter into a *conditional* covenant as His Bride.

That Bride is adulterous--not only entering into covenants with other husbands, but even bearing children by their people--bastards who would not be under the *conditional* covenant nor the *unconditonal* covenant.

The adulterous Bride splits into two kingdoms: a Northern (Ephraim) and a Southern (Judah)--each named after the larger/ruling tribe.

God declares through prophets in both kingdoms that
>He has known no other people but the House of Israel; no other people have known Him
>the House of Israel (two kingdoms and many scattered) has become an adulterous Bride
>He is divorcing the Bride
>the House of Israel--those living and their descendants--will be "Not My People" and "Without Mercy"
>He will scatter them among other people
>yet He will lead them to become fruitful and forgetful abroad, while foreigners make a temporary end of the kingdoms
>He will make it so that a remnant returns for the sake of His word keeping
>all of the House of Israel are His sheep, and He will be the good shepherd, sending fishermen and hunters to gather them back to Him
>He will give to the House of Israel a new covenant, the everlasting covenant
>all of the House of Israel will be saved

The Israelites are overthrown by foreigners.
The kingdoms completely fall.
Most Israelites are scattered far abroad, for centuries. Some had never even received the law. They become nations.
A remnant that was in Babylon returns to the land, to rebuild.
They once again become adulterous.
They once again invite others into the old covenant who cannot be under the covenant. They have bastards by some of them. They are betrayed by these (especially the Edomites, as contemporary historians note), and these are rewarded with positions of governmental and religious rulership (Herod's line and Sanhedrin positions) by the conquering power (Roman) they'd aided. (We call this people "jews" today as they claim the name and we let them.)

God walks in the flesh.
He tells bastards that they are not His sheep and *therefore* do not hear Him--NOT that they are not His sheep because they don't listen; NOT that they may become His sheep. No, God is there for His lost sheep, the lost sheep of the House of Israel, and He is the good shepherd who knows His sheep, and His sheep know Him. The bastards are *not His sheep* as they are not sheep! Let alone lost sheep.
"Unless one is born of above, one cannot see the kingdom of God."

God is crucified, at the behest of the bastards.
This death of the Husband releases the Bride (every Israelite, whether in Judea or abroad, whether faithful or adulterous, aware of forgetful) from the *conditional* old covenant, fulfilled/ended by the death of either party--the Husband, rather than all of the Bride.

God will uphold the *unconditional* covenant He gave to Abraham and his seed that had become many nations.

An earnest of the Spirit is given at pentecost, a partial restoration.
The seed is once more "My People" and "With Mercy."

Israelites that had been descendants of those present at Mt. Sinai and thus under the law--any of these that had become broken away by the divorce--are grafted back (natural branches broken from the cultivated olive tree). Israelites that had never been under the law (not all went to Sinai, so wild olive trees) are under this new covenant (grafted to the tree), as the scope is according to the *unconditional* covenant of God given to Abraham and his seed. Paul spends his ministry conveying this to the seed scattered abroad.

The new covenent will be consummated at the end of the age, at the Wedding Feast of the Lamb, when the Bride and the Husband are reconciled in an everlasting covenant.
The fullness of the Spirit will be given--the restoration, the resurrection of His Bride, whether faithful or not. All of the House of Israel will be saved. (Israelite =/= jew.)
He will then separate nations, by His sheep and the goat nations, and judge by how even the least of the sheep were treated. He will cast the goats away to be no more. All the sheep are saved by grace, yet the sheep will be rewarded each according to their work.

Though first upon His return to separate the nations, He will find His Bride in the wilderness (He had led her to rest in) as the Whore of Babylon, once more unfaithful, giving herself to many nations. He, the only faithful, the only one good, will save her despite herself, kill the rest, and be known by her by this.

The Revelation received is an uncovering of the history until that time, so that we may know that He is true and have encouragement and proof for the faith. (What is the point of the book of Revelation, if not this?)

This entry was edited (4 weeks ago)
in reply to White_Powerade

I wrote it so I could have it bookmarked or pinned for "here, read this; you won't be convinced; and I won't have typed it yet again" reference.

Atheists and Christians and pagans get reading-the-text-level pieces of the text wrong, regardless of what they interpret from there. It's disappointing to see. I expect it irl from normies with only enough "familiarity" with any of the text and an argument skill set to navigate reddit or their brick-and-mortar "bible study."
When ourguys fight endlessly about this, and they can't even get text-level comprehension pieces straight as premises to stand on to contest their conclusions (that should stand on at least these), it's sad.

But it's been so for centuries. This isn't (lol lmao) an attempt to change that.
Just a sign I can tap for the next time.

Ukraine : Pax optima rerum, la paix est le bien suprême


Un excellent article venu des Etats-Unis qui remet en cause les références au « droit international », invoqué à mauvais escient la plupart du temps pour justifier la poursuite de la guerre derrière Zelenski affublé de sa pseudo vertueuse coalition, et dont on peut considérer qu’elle représente le viol le plus manifeste de tout positionnement « démocratique ». L’auteur explique patiemment tout l’historique de la guerre en Ukraine, rappelle les déclarations des uns et des autres, cite les faits… tout est vérifiable pour celui qui a le désir sincère de s’informer, et la démonstration est implacable, avec pour unique objectif : la paix, pas la guerre (note et traduction de Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop)

Alfred de Zayas

Ukraine : Pax Optima Rerum


La paix est le bien suprême – chaque jour qui passe, de plus en plus de soldats et de civils sont tués dans la guerre en Ukraine. On estime que plus d’un million de personnes ont perdu la vie dans cette guerre insensée, qui doit prendre fin le plus rapidement possible. Cela peut être fait avec un minimum de bon sens et de professionnalisme.

La guerre n’aurait jamais dû commencer, et elle aurait pu se terminer en mars 2022, si l’Ukraine n’avait pas renié le compromis négocié par le président turc Erdogan à Istanbul. Il y a eu de nombreuses occasions de s’asseoir et de discuter des termes d’un cessez-le-feu, mais les États-Unis, l’Europe et l’Ukraine ont insisté sur le fait que « Poutine doit perdre ». Ainsi, les nombreux plans de paix publiés par les pays africains, la Chine et d’innombrables organisations internationales, y compris le Bureau international de la paix, ainsi que par des chercheurs privés, ont été infructueux. Cet entêtement et cette intransigeance se poursuivent alors qu’Ursula von der Leyen, Friedrich Merz et d’autres dirigeants européens s’opposent à l’initiative de paix américaine et conspirent pour continuer la guerre quoi qu’il arrive.

Lorsque Trump et Poutine se rencontreront à la base d’Elmendorf-Richardson, près d’Anchorage, en Alaska, le 15 août, la paix sera sur la table. Ce ne sera pas une réunion facile, car les relations américano-russes n’ont jamais été aussi désastreuses. Néanmoins, la majorité mondiale de l’humanité leur souhaite un bon début de négociations directes, un sommet d’affaires qui s’appuiera sur le travail antérieur de Steve Witkoff et Sergueï Lavrov. La paix est cruciale pour l’Europe, pour les États-Unis, pour la civilisation.

Lors de la paix de Westphalie en 1648, une paix durable a été élaborée qui a permis aux principaux États européens et à des centaines de principautés allemandes de clore le chapitre de la désastreuse guerre de Trente Ans, qui avait coûté la vie à huit millions de personnes et dévasté économiquement l’Europe centrale. Il n’y a pas eu de gagnants. Tout le monde était épuisé et voulait sortir.

L’énigme entre l’Ukraine et la Russie n’est pas un conflit bilatéral, mais une guerre multipartite désordonnée impliquant les États-Unis et la plupart des pays de l’OTAN et de l’UE, qui depuis 2014 ont fourni un soutien militaire, économique, politique, diplomatique et de propagande à l’Ukraine. Je dis 2014 et non 2022, car la guerre dans le Donbass a commencé avec le putsch soutenu par les États-Unis et l’Europe contre le président démocratiquement élu de l’Ukraine, Victor Ianoukovitch, et avec l’arrivée à Kiev d’un régime russophobe enragé et inconstitutionnel qui a interdit l’utilisation de la langue russe et bombardé sans relâche la population civile russe de Lougansk et de Donetsk, faisant quelque 14 000 morts avant l’invasion russe du 24 février 2022.

Cette tragédie humaine a une longue préhistoire. Il n’y aura pas de paix tant que les causes profondes de la guerre ne seront pas traitées, ce que l’administration Biden/Blinken et les puissances européennes ont refusé de faire. Plus important encore, il faut convenir d’une architecture de sécurité européenne qui garantira la souveraineté de l’Ukraine et mettra fin en même temps à l’expansion de l’OTAN vers l’Est, condamnée par George F. Kennan dès 1997.

L’obstacle le plus sérieux à l’élaboration d’un accord de paix viable est le manque de crédibilité des États-Unis, ou d’ailleurs des partisans européens de Zelinsky. Les médias dominants nous diront le contraire, mais le fait est que nous, en Occident, sommes connus pour notre « culture de la tricherie », et cette tradition de ne pas honorer les accords rend difficile l’élaboration d’accords viables.

Le conflit ukrainien remonte à la rupture d’une promesse faite par le président George HW Bush et répétée par son secrétaire d’État James Baker à Mikhaïl Gorbatchev dans les années 1989-91, selon laquelle l’OTAN ne s’étendrait pas d’un pouce vers l’est. Comme l’ont fait valoir de manière convaincante les professeurs John Mearsheimer et Jeffrey Sachs, l’invitation de l’OTAN en 2008 à l’Ukraine et à la Géorgie à rejoindre l’alliance a constitué une cause majeure du conflit actuel. Il est évident que la présence de l’OTAN aux frontières de la Russie représente un risque important pour la sécurité. Aucun pays souverain n’accepterait une telle menace. Comme beaucoup l’ont dit, les États-Unis n’accepteraient jamais que le Mexique entre dans une alliance militaire avec la Russie – ou la Chine. Nous avons déjà le précédent de la crise des missiles de Cuba en octobre 1962, lorsque les États-Unis ont menacé l’Union soviétique d’anéantissement nucléaire, à moins que les missiles soviétiques installés à Cuba ne soient retirés immédiatement. À l’époque, les Nations Unies ont contribué de manière significative à désamorcer la crise et, tandis que Khrouchtchev a retiré les missiles de Cuba, Kennedy a retiré les missiles américains de Turquie.

Il y a des conséquences à manquer à sa parole, et si un pays ne respecte pas un accord, l’autre partie est prévenue et doit être prudente. Trump a récemment prouvé qu’il était profondément indigne de confiance, commandant le bombardement américain de l’Iran en juin 2025, tout en négociant avec Téhéran pour parvenir à un accord mutuellement satisfaisant. Il faudra beaucoup de temps pour que cette violation de la bonne foi soit oubliée. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, nous nous souvenons qu’en 2014 et 2015, les accords connus sous le nom de Minsk I et Minsk II ont été négociés, prévoyant l’arrêt des bombardements ukrainiens sur le Donbass et l’engagement de l’Ukraine à s’asseoir avec les représentants de Lougansk et du Donets et à élaborer un arrangement constitutionnel accordant une certaine autonomie aux majorités russes du Donbass. En échange, l’Ukraine a reçu une garantie de son intégrité territoriale et de sa souveraineté. Hélas, l’Ukraine a renié ses deux engagements et a accéléré ses attaques terroristes contre des cibles civiles dans le Donbass. Cela s’est produit en partie à cause du soutien militaire, économique et politique fourni par les États-Unis et l’Europe. En ce qui concerne la fiabilité des Européens, il suffit de rappeler les déclarations d’Angela Merkel et de François Hollande selon lesquelles ils n’ont conclu l’accord que pour « gagner du temps » afin que l’Ukraine puisse être correctement armée. Un tel manque de bonne foi va non seulement à l’encontre de la Convention de Vienne sur le droit des traités, mais envoie également un message aux Russes : soyez prudents, car on ne peut pas faire confiance à ces gens-là.

Il est irritant d’entendre les dirigeants européens invoquer le « droit international » et refuser même d’envisager des concessions territoriales de la part de l’Ukraine. C’est surréaliste. N’ont-ils pas imposé des mesures coercitives unilatérales illégales à la Russie et à la moitié du monde, malgré les résolutions annuelles de l’Assemblée générale des Nations Unies et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU condamnant ces MNC, appelées à tort « sanctions » ? Les États-Unis et l’Europe n’ont-ils pas agressé Belgrade et détruit l’intégrité territoriale de la Yougoslavie en 1999 ? N’ont-ils pas eu recours à la force meurtrière pour arracher le Kosovo à la Yougoslavie et lui donner une reconnaissance diplomatique ? N’est-ce pas les États-Unis qui ont reconnu les colonies israéliennes illégales sur les terres palestiniennes, qui ont reconnu l’annexion illégale du plateau du Golan par Israël, qui ont applaudi l’agression israélienne contre l’Iran en juin 2025 ?

Les dirigeants européens ne comprennent ils pas que le monde ne considère pas les États-Unis et l’Europe comme des défenseurs du droit international, que la plupart des dirigeants africains et asiatiques considèrent que les États-Unis et l’Europe sont en rébellion ouverte contre la Charte des Nations Unies et contre le droit international lui-même ? Non, aux yeux de la véritable « communauté internationale » – la majorité mondiale moins « l’Occident collectif » – ni les États-Unis ni l’Europe n’ont une quelconque supériorité morale ou juridique.

Dans le contexte de la guerre israélo-palestinienne, qu’est-ce qui est plus évident que le refus des États-Unis et de l’Europe d’honorer les avis consultatifs de la Cour internationale de justice concernant les 9 juillet 2004 et 19 juillet 2024 ? Le soutien militaire, économique, politique, diplomatique et propagandiste continu apporté à l’État génocidaire d’Israël par les États-Unis et l’Europe les révèle non seulement comme des hors-la-loi internationaux, mais aussi comme moralement en faillite.

Bien sûr, Poutine n’est pas un saint, et cet auteur n’a pas la prétention de conférer un quelconque avantage moral aux Russes. Mais pour ceux qui vivent dans le monde réel et non dans les mondes parallèles créés par les groupes de réflexion et les médias grand public, les Russes ont certains intérêts légitimes, qu’ils n’abandonneront pas au sommet de l’Alaska ou ailleurs. Il vaut la peine de revenir sur le discours de Poutine en 2007 à la Conférence de Munich sur la sécurité et sur l’interview de Poutine avec Tucker Carlson en février 2024.

Les Russes insistent sur leur droit à la sécurité nationale. Il ne fait aucun doute que l’expansion de l’OTAN et les provocations incessantes de la Russie ont constitué une violation de l’article 2(4) de la Charte des Nations Unies, qui interdit non seulement l’emploi de la force, mais aussi la « menace » de l’emploi de la force.

Les Russes sont également préoccupés par les majorités russes qui vivent dans le Donbass et qui ont été soumises à l’agression du gouvernement ukrainien, d’une manière qui appelait certainement une intervention en vertu de la doctrine de la « responsabilité de protéger ».

Poutine ne s’est pas précipité dans la guerre. Conformément à l’article 2(3) de la Charte des Nations Unies, il a tenté pendant plus de huit ans de régler les problèmes par la voie diplomatique. Il a négocié avec et par l’intermédiaire de l’OSCE, du format Normandie, des accords de Minsk, etc.

Le droit à l’autodétermination des Russes du Donbass n’est pas négociable. De la même manière que les Kosovars albanais ne consentiront jamais à être gouvernés par Belgrade, les Russes du Donbass ne consentiront jamais à être à nouveau gouvernés par Kiev. Trop de sang a coulé et nous devons reconnaître que le niveau de haine est tel que la réintégration du Kosovo dans la Serbie et le « retour » du Donbass à l’Ukraine ne sont tout simplement pas viables.

J’espère que Trump comprendra que pour parvenir à un accord avec Poutine, il doit reconnaître que l’Ukraine ne sera jamais dans l’OTAN et que les Russes du Donbass doivent avoir leur autodétermination. Il ne s’agit pas d’exigences maximalistes. Ce sont des faits qui ne peuvent être ignorés.

J’espère que quelqu’un donnera à Trump le texte du paragraphe 80 de l’avis consultatif de 2010 de la Cour internationale de justice sur le Kosovo :

Plusieurs participants à la procédure devant la Cour ont soutenu que l’interdiction des déclarations unilatérales d’indépendance est implicite dans le principe de l’intégrité territoriale. La Cour rappelle que le principe de l’intégrité territoriale est un élément important de l’ordre juridique international et qu’il est consacré dans la Charte des Nations Unies, en particulier à l’article 2, paragraphe 4, qui dispose que : « Tous les Membres s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, ou de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies. Dans la résolution 2625 (XXV) de l’Assemblée générale, intitulée « Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations Unies », qui reflète le droit international coutumier (Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua et contre le Nicaragua (Nicaragua c. États-Unis d’Amérique), fond, arrêt, C.I.J. Recueil 1986, p. 101 à 103, par. 191 à 193), l’Assemblée générale a réaffirmé « le principe selon lequel les États doivent s’abstenir, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État ». Cette résolution énumérait ensuite diverses obligations incombant aux États de s’abstenir de violer l’intégrité territoriale d’autres États souverains. Dans le même ordre d’idées, l’Acte final de la Conférence d’Helsinki sur la sécurité et la coopération en Europe du 1er août 1975 stipulait que « [l]es États participants respecteront l’intégrité territoriale de chacun des États participants » (art. IV). Ainsi, le champ d’application du principe de l’intégrité territoriale est limité à la sphère des relations entre États.

Il est clair que, dans le cas du Kosovo, le droit à l’autodétermination des Albanais a primé sur le principe de l’intégrité territoriale de la Serbie. Cela a créé un précédent qui a été suivi en Crimée, dans le Donbass et qui sera suivi par de nombreux autres peuples qui aspirent à déterminer leur propre avenir, y compris les Palestiniens.

En ce sens, espérons que le sommet de l’Alaska apportera des résultats préliminaires et que le massacre prendra fin – mieux aujourd’hui que demain.

Alfred de Zayas est professeur de droit à l’École de diplomatie de Genève et a été expert indépendant des Nations Unies sur l’ordre international de 2012 à 2018. Il est l’auteur de douze livres, dont « Building a Just World Order » (2021), « Countering Mainstream Narratives » 2022 et « The Human Rights Industry » (Clarity Press, 2021).

histoireetsociete.com/2025/08/…

pascal macaigne reshared this.

in reply to BleuKitty 😺

@Bleukitty
I use straight distilled vinaegar. Wife buys a big jug of it and we pour in into spray bottles. It works great for cleaning many things (polishing chrome, cleaning glass, and mixed with backing soda, uncloging drains. It's cheap, has no harmful chemicles, and works great (way better than windex).

And if you rdogs get skunked and you don't immediately realize it, and let them into the house, so that it fills with skunk stench, boiling vinegar on the stove kills the smell.

Rose reshared this.

#covid #usa #china #news #politics #covid19 After all the racist "China virus" bs in the West that was so gladly embraced by everyone, here a white paper published by China, see point 4. Evidence Pointing to the US as the Origin of Covid-19 www.globaltimes.cn/page/202504/...

globaltimes.cn/page/202504/13...

in reply to Codeberg

It seems like the AI crawlers learned how to solve the Anubis challenges. Anubis is a tool hosted on our infrastructure that requires browsers to do some heavy computation before accessing Codeberg again. It really saved us tons of nerves over the past months, because it saved us from manually maintaining blocklists to having a working detection for "real browsers" and "AI crawlers".
in reply to Codeberg

eBPF could be more effective and easy on the CPU, since it acts on a way lower network layer. Anubis kinda has it's limits and it's way too easy to circumvent (as you found out)

Maybe it's worth it to consider eBPF (if not already happened)

And thanks guys for your work. I'm a proud supporter and I'll continue to support your work. Companies shouldn't control the Open Source space

This entry was edited (4 weeks ago)
in reply to Codeberg

Anubis is extremely easy to bypass, you just have to change the User-Agent to not contain Mozilla, please get proper bot protection.

ulveon.net/p/2025-08-09-vangua…
This post talks briefly about other alternatives. Try Berghain, Balooproxy, or go-away.

in reply to Codeberg

May be would it be possible to use the tool described in :

saturation.social/@clive/11497…


behold the "HTML bomb"

it's a defensive counterattack on AI web-scrapers that persistently scrape and rescrape your web site, even when you tell them not to

the bomb file *looks* like a tiny HTML page, but when scraped -- or even requested by a regular browser ...

... it unpacks into a huge-ass 10-gig HTML page ...

... which quickly crashes any browser or scraper

Item #6 in my latest "Linkfest" newsletter, free to read and subscribe to here: buttondown.com/clivethompson/a…


in reply to JohnG76

Jenni and I took Ava out near Long Lake where we feed the wild hogs and we took down 8 of them between the three of us.
We feed in 6 areas on a regular basis so we know we can get hogs each time we go out.
Tonight is Party night in the Cowboy Barn, the big 3 level one we made for our ranch hands to relax in.
Tonight, Jennifer will be on stage in the Entertainment room, the one with the elevated stage. She will be performing for the first time. Two guys she likes will be performing with her. She is all excited, I am too, but nervous. MJ

The Center for Constitutional Rights is joining local organizations in calling on Delaware’s Attorney General to investigate the Gaza Humanitarian Foundation for its complicity in war crimes, crimes against humanity, and genocide in Gaza.

mondoweiss.net/2025/08/groups-…

#Palestine #Israel #Gaza
@palestine @israel

Sozan reshared this.

Je me disais "mais c'est quoi cette mode imbecile des vidéos commentées avec une voix synthétique" quand soudain j'ai réalisé que c'est YouTube qui fait un doublage automatique sans rien demander. (Oui, j'ai le cerveau lent.) Comme Chrome qui traduit les pages sans rien demander. Mais berdol c'est effarant d'être si avancé technologiquement pour en faire de la merde systématiquement !