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Ruth Asawa


#art by Ruth #Asawa ruthasawa.com/

Négationnisme du génocide : une diversion pour occuper l'espace médiatique
Sophie Tik lien en bas

Il y a une chose qui m'a toujours interpellée chez les partisans d' #Israël : il y a deux courants contradictoires, les négationnistes du #génocide des Palestiniens – "circulez il n'y a rien à voir" – et ceux qui en font l'apologie et scandent "tuez les tous". Mais ne trouvez-vous pas étonnant que les négationnistes ne s'insurgent quasiment jamais contre ceux qui en font l'apologie ?

Parmi les négationnistes du génocide nous pouvons citer comme exemple : #Aram, #Fourest, #Woessner, #Enthoven, L. #Ferrari. Ces personnes mettent énormément d'énergie à nier chaque image des massacres à #Gaza, à décrédibiliser les journalistes et humanitaires témoins du génocide, à diffuser des fake news et rire des soutiens de la #Palestine. Ils ne cachent pas leur soutien à Israël. Et pendant qu'ils sont là à pousser des cris d'orfraie "il n'y a pas de génocide, c'est une fake news des antisémites", certains de leurs alliés, eux, n'hésitent pas à dire : "tuez les tous", "à mort les arabes" et repoussent toujours plus les limites du dicible et de l'ignominie. C'est la cacophonie chez les partisans d'Israël. En effet, des personnes ont à plusieurs reprises proféré des apologies de génocide ou de crimes contre l'humanité et pour certaines y ont même participé. Comme, par exemple, Nili #Kupfer-Naouri, avocate franco-israélienne, qui a participé au blocage de l'aide humanitaire, Meyer #Habib qui déclarait que la population de Gaza était "un cancer" ou des dirigeants politiques et soldats israéliens qui ont librement exprimé leur désir d'extermination. Concentrons-nous dans un premier temps sur cette dernière catégorie. Yuval Vagdani, militaire de 21 ans avait publié des photos et des vidéos d’immeubles en ruine, accompagnées du commentaire suivant : “Que nous puissions continuer à détruire et à écraser cet endroit immonde sans s’arrêter, jusqu’à ses fondations.” Il y eu aussi cette soldate israélienne tout sourire dans les décombres d’une chambre d’enfant à Gaza, postée le 11 janvier 2024. Puis, un autre soldat ouvrant un livre devant une étagère en feu de la bibliothèque de l'université Al-Aqsa à Gaza. Un autre jette un Coran au milieu des flammes dans une mosquée de Rafah. Un militaire se filmant dans un immeuble en ruines en disant aux habitants de l'enclave palestinienne : "Vous allez souffrir à chaque seconde pour ce que vous nous avez fait... Vous allez mourir." Et nous avons bien sûr eu droit aux selfies des dizaines de soldats posant avec les sous-vêtements des femmes Palestiniennes qu'ils avaient chassées ou tuées.

Maintenant que ce constat est posé, que toutes les preuves de ces apologies de #crimes de guerre et de génocide par ces soldats israéliens sont répertoriées, qu'en disent nos négationnistes des plateaux ? Rien. Mais quels pourraient être les arguments avancés par Praud, Aram, Fourest et consorts pour contester la véracité de ces photos et propos ? Ils ne peuvent pas dire que les clichés et propos ne sont pas réels étant donné que ce sont les soldats eux-mêmes qui les ont postées sur leurs réseaux et qu'ils ont fait l'objet de nombreux articles dans la presse française et internationale. Alors il ne leur reste comme seul argument que "des actes isolés". Or, non ces soldats affichant leurs crimes de guerre ne sont pas des brebis galeuses, ils obéissent à une doctrine, à une volonté politique de #colonisation et de nettoyage ethnique. L'ancien ministre de la Défense, Yoav #Gallant, avait lui-même déclaré : « Il n’y aura pas d’électricité, pas de nourriture, pas d’eau, pas de carburant, tout est fermé ». Gallant est visé par un mandat d'arrêt international et est déclaré pénalement responsable : « d'actes commis conjointement avec d'autres : le crime de guerre de famine comme méthode de guerre ; et les crimes contre l'humanité de meurtre, persécution et autres actes inhumains ». Dans un tweet du 19 mars, son successeur, Israel Katz, offrait une fausse « alternative » aux Gazaouis : partir ou mourir. Partir où ? Je pose la question. Et puisque ils n'ont nulle part où aller, puisque 2 millions d'entre eux sont coincés, affamés volontairement, dans un territoire qui a été réduit de 87% en 2 ans : c'est donc bien une logique d' #extermination.

Comment des personnes peuvent-elles encore nier le génocide alors même que les dirigeants israéliens sont clairs dans leurs intentions : #colonisation, #nettoyage-ethnique #extermination. Il y a un an, le 7 août 2024, Bezalel #Smotrich, ministre israélien des Finances déclarait : "laisser mourir de faim deux millions de civils pourrait peut-être être justifié et moral". Son souhait est aujourd'hui réalisé : 100% des Gazaouis sont menacés par la famine selon l'ONU et 100 ONG. En mai dernier, Amichaï Eliyahu, ministre du Patrimoine de Netanyahou, et membre du parti Otzma Yehudit avait déclaré : "Si la population de Gaza souffre, le Hamas souffrira. Il n’y a aucun problème à bombarder leurs réserves de nourriture et de carburant. Ils devraient mourir de faim".
En janvier 2024, Eliyahu suggérait qu’Israël devait "trouver des moyens plus douloureux que la mort pour les Palestiniens". En juillet 2025, il affirmait qu'il n'y avais pas de #famine à Gaza tout en ajoutant : "Mais ce n’est pas à nous de nous soucier de la faim dans la bande de Gaza. Que le reste du monde s’en occupe." Le vice-président de la Knesset, Nissim Vaturi, incitait aussi à l’exécution massive du peuple de Gaza, à "effacer la bande de Gaza de la surface de la terre". Cette xénophobie affichée, ce désir d'extermination d'un peuple et de vider la bande de Gaza se reflète aussi parmi la population israélienne. Lors de la journée de Jérusalem, le 26 mai, des dizaines de milliers de jeunes hommes, militants de l’extrême droite religieuse israélienne, ont défilé, pour célébrer la conquête et l’annexion de Jérusalem-Est en 1967 : des slogans comme "Mort aux Arabes" ou des "Que vos villages brûlent" ou encore des crachats au visage d'une femme voilée. La xénophobie au sein de la société israélienne va jusqu'à cibler et mettre en danger des arabes israéliens. En juin, lors des ripostes de l'Iran – suite à la guerre déclenchée par Netanyahou le 13 juin – nombre d’Arabes israéliens se sont vus interdire l’accès aux abris pendant les alertes aux frappes de missiles ou de drones iraniens : "De nombreux témoignages dénoncent ces actes de racisme aux conséquences potentiellement fatales." Voici ce que déclarait le député israélien d'opposition Ofer Cassif : "Des cas ont été signalés, principalement concernant des citoyens arabes, mais aussi des travailleurs étrangers, des familles venues d’Ukraine, des personnes avec des animaux de compagnie".

J'en reviens à nos négationnistes des plateaux : Aram, Woessner, Enthoven, Praud et tant d'autres. Croient-ils réellement qu'il n'y a pas de génocide à Gaza ? J'en doute. Ils semblent tous partager des points communs avec les apologistes du génocide : des propos suprémacistes et une haine viscérale des arabes et des musulmans. En mai 2024, Géraldine Woessner, rédactrice en chef chez "Le Point" nous avait livré dans un tweet d'une vingtaine de mots toute l'étendue de sa vision suprémaciste. Je la cite : " Encore une fois il n'y a pas de journaliste Palestinien. Vous collez un concept occidental sur une entité qui n'existe pas". On récapitule : journaliste = concept occidental ; Palestiniens = entité qui n'existe pas. Elle qui travaille pour un journal qui, depuis 1997, appartient "en totalité à l'industriel du luxe François Pinault, milliardaire et troisième fortune française". Elle qui sous-entend qu'en matière de "journalisme", l'occident détiendrait une vérité absolue et suprême. Elle qui fait fi de ne pas voir ou savoir que la feuille de chou pour laquelle elle travaille n'est qu'un énième outil d'une propagande bourgeoise xénophobe et islamophobe. Quant à "l'entité qui n'existe pas" à savoir pour elle : "le Palestinien" c'est la négation même de l'existence d'un peuple. Au delà du fait que la Palestine soit un État reconnu par 148 pays, quand bien même 0 État le reconnaîtrait, cela ne pourrait être un argument pour nier le droit à la vie et à la dignité de ces humains, cela ne justifierait en aucune manière des dizaines de milliers de morts. Dans un précédent article, j'avais déjà listé les sorties islamophobes et racistes de Sophia Aram, soulignant notamment le fait qu'elle arabise et islamise les noms de ses ennemis politiques. Comme par exemple avec Aymeric Caron qu'elle appelle "Abou Aymeric Al Versailly", lorsque ce dernier dénonce la famine à Gaza. Imaginez une seule seconde qu'une personne judéïse les noms et prénoms de ses ennemis politiques parce qu'elle considèrerait que la judéité d'un nom est disqualifiante et serait source de moqueries, d'insultes. Ce serait à juste titre qualifié d'antisémitisme. Aram ne s'arrête pas là et aime qualifier "d'idiots utiles des mollahs," toute personne dénonçant les crimes de guerre commis par le gouvernement israélien.

Ce serait très long de relater ici tous les dérapages de Monsieur Enthoven. Prenons deux exemples : le philosophe de Twitter a plusieurs fois relayé des publications provenant de personnalités d'extrême-droite. Au mois de mai, le médecin humanitaire Raphaël Pitti, multipliait les interviews pour alerter sur la crise humanitaire à Gaza et pour appeler à une action citoyenne et politique. S'en est suivie une campagne de harcèlement avec les traditionnelles accusations d'antisémitisme. Raphaël Enthoven avait évidemment rejoint la meute. Voici ce que l'on apprend dans un article d'Arrêt sur Images : "Il a reposté deux tweets visant le médecin humanitaire. Une publication, datant de juin 2024, de Jules Laurans [rédacteur en chef du média d'extrême droite Frontières – media qui avait notamment appelé aux meurtres d'avocats et de juges]. Un contenu qui cherchait, déjà à l'époque, à décrédibiliser Pitti, affirmant (sans l'ombre d'une preuve) que le Salon des Rencontres Annuelles des Musulmans où l'ONG Mehad (dont il est administrateur et responsable de formation) avait un stand en 2017, serait en réalité le salon des frères musulmans. Contacté par Arrêt sur images, Raphaël Enthoven a répondu : "Je regrette vivement d’avoir partagé un tweet de Jules Laurans, dont je découvre les fonctions en vous lisant. C'est la raison pour laquelle je supprime ce retweet." Mais le problème ce n'est pas "les fonctions" de Jules Laurans, ce qui devrait questionner Enthoven, c'est : pourquoi est-il en adéquation avec l'idéologie politique du xénophobe Jules Laurans jusqu'à retweeter une de ses fake news ? Enthoven a réitéré la même erreur il y a quelques jours en retweetant une vidéo négationniste et complotiste de Mélanie Phillips, figure controversée de la droite conservatrice au Royaume-Uni : anti-immigration, raciste, climatosceptique, antivax, homophobe... Il est donc peut-être temps pour Raphaël Enthoven de faire une réelle introspection ou d'avouer enfin qu'il n'est pas complètement ignare. En effet, Enthoven passe son temps à effacer des tweets dès lors qu'on lui prouve que c'est une fake news ou que l'information vient d'une personne d'extrême-droite. Mais pour lui l'important est de semer des graines dans les esprits non informés, de semer la confusion et le doute. Une fois qu'une fausse information est diffusée, il est déjà trop tard et ça : Raphaël le sait.

Chaque jour nous sommes confrontés aux vidéos des massacres de Palestiniens se rendant sur les zones de distribution "d'aide alimentaire", aux photos des Gazaouis souffrant de la famine, aux apologies du génocide affichées des soldats et des dirigeants israéliens, aux articles de presse relatant les actes racistes d'une partie de la population israélienne, aux assassinats de 242 journalistes et de plus de 400 d'humanitaires. Que leur faudrait-il de plus pour reconnaître les intentions génocidaires des dirigeants israéliens ? La réponse est "rien" car les négationnistes savent que c'est un génocide. Et plus les preuves seront nombreuses, plus ils intensifieront leurs propos calomnieux à l'encontre des Palestiniens, des journalistes ou encore de l'ONU. Nier le génocide est une diversion ayant pour but d'occuper l'espace médiatique pendant que le gouvernement israélien colonise et assassine. À l'instar des accusations d'antisémitisme ou de terrorisme, cela cristallise et paralyse les débats et cela permet d'invisibiliser la souffrance des Palestiniens et de ne pas parler des solutions humanitaires à leur apporter. Je répète : les négationnistes sont les alliés idéologiques des dirigeants israéliens, partageant avec eux une haine viscérale des arabes et des musulmans.

blogs.mediapart.fr/sophie-treg…

US Pol: Newsom

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La cultura del gym bro ylos falsos gurús de la salud son una extensión del contenido redpill. Equiparan los cuerpos con la moralidad porque para ellos un buen cuerpo es sinónimo de disciplina. Por supuesto, esto les da barra libre para desacreditar cuerpos ajenos,para ser misóginos, clasistas y capacitistas. Es una fábula sobre el deseo de poder y la fuerza para aumentar su ego frágil. A cuántos no he escuchado hablar sobre biología pop y sobre su supuesta superioridad física para explicar el origen del patriarcado con una sonrisa en los labios como si estuvieran teniendo una erección al imaginarlo?

Estoy hasta las narices de la nueva ola de propaganda neofascista disfrazada de algo diferente e incluso de algo progresista. En este grupo también incluyo a los del bodycount, la divinidad femenina,las tradwife, los alpha sigma y el terfismo. Todos tienen en común que moralizan sobre los cuerpos con la premisa de un ideal de pureza biológica inventada y promueven jerarquías con tintes de nostalgia hacia un pasado imaginado más falso que Santa Klaus. Al final, su meta es una cruzada contra el chivo expiatorio, el enemigo común , alguien al que dejar atrás y pisotear. Irónicamente, con ello también se pisotean así mismos (el verdugo hoy, será el excluido mañana).

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in reply to Jackie 🍉🏳️‍⚧️☭

Israel is a colonialist state. Their only incentive is expansion, the genocide of the natives, and more resources to expand and genocide the natives.

(yes, "ethnic cleansing" is just a euphemism for genocide. The implementation of Plan Dalet was a genocide, in all but official recognition. The Gaza genocide is a continuation of the historical process of the Nakba that began in the early 20th century.)

Hamas is a mass movement that, for good or ill, has a significant democratic base in Palestine (like many other islamist parties in SWANA), and serves as the leader of an ideologically diverse coalition of militants with the shared end goal of ending Israeli colonial rule.

This contrast explains everything.

Disclaimer: I am critical of Hamas for many reasons. I am doing my best to reflect my understanding of the facts and avoid coloring it with my own personal antipathy to religious nationalism.

in reply to Jackie 🍉🏳️‍⚧️☭

The Palestinian militants are not unanimously theocrats, they are not foaming at the mouth Jew haters, and the only thing uniting them is an opposition to Western minority rule.

I am critical of the Palestinian militants, but I also attempt to properly interpret their actions with a full and contextual understanding (much as I try to understand Zionism within context. The context actually makes it way way worse imho)

DSOGaming just posted:

Here’s your first look at Cronos: The New Dawn with Ray Tracing

NVIDIA has shared a video, giving us our first look at Bloober Team’s Cronos: The New Dawn with Ray Tracing and DLSS 4. Cronos: The New Dawn will support DLSS 4 with Multi-Frame Gen at launch. However, we don’t yet know exactly how Ray Tracing will be used in the game, since the devs haven’t …

dsogaming.com/videotrailer-new…

#gamingNews

Why did USA help the communists in WW2?

After the Communist had taken China Japan knew that they as islanders would have to choose between dying from communism or from starvation.

They choose neither and instead bravely invaded China. That was a heroic move and of course, the winners of the war, the Jewish communists have made everyone think that the Japanese were monsters.

Imagine the world if China would have been a Japanese colony all these years.

Well we know why but still.

Unknown parent

pleroma - Link to source

Caleb James DeLisle

My hypothesis is that USA "serves Jews" because Jews serve the actual US elite - who themselves rule from anonymity.

This is supported by the fact that of the founding members of the Federal Reserve, only one was a Jew.

Also in antiquity, royalty had a history of using Jews to do their dirty work, then they would feign astonishment when the plebs revolted and drove the Jews into exile.

O processo não-binário


Um texto tentando desenrolar o motivo pelo qual é tão comum pessoas não-binárias não saberem logo de cara quais as suas identidades específicas.

Aviso de conteúdo: Exemplos contém retórica cissexista e discriminação contra certas identidades cisdissidentes específicas, pessoas que quebram normas de gênero e pessoas cujas identidades cis/heterodissidentes são afetadas por questões externas.

Links para termos e conceitos relativamente incomuns são providenciados. Porém, para quem procura algum texto mais básico sobre cisdissidência, sugiro ler Vocabulário usado em círculos NHINCQ+ inclusivos, FAQ Trans e/ou a seção Perguntas Frequentes no site Múltiplas Identidades.


A binaridade


O exemplo de jornada trans mais normalizado num mundo cissexista é o seguinte: uma pessoa é vista como "nascida no corpo errado", mostrando desde seus primeiros momentos de vida preferências típicas de crianças que foram impostas o outro gênero binário, desde roupas a brinquedos e grupos sociais. Durante e após a puberdade, a pessoa começa a ter sua saúde mental prejudicada por seu corpo estar mudando para o "oposto" do que ela queria, em questão de voz, altura, curvas, peito e afins. Então, quando a pessoa tem poder de decisão (ou como adulta, ou como adolescente com responsáveis aliades), ela vai atrás de hormônios (ou bloqueadores de puberdade, em caso de menores de 16) e cirurgias para finalmente ter "o corpo certo" que externaliza o que a pessoa sempre considerou uma certeza para si mesma.

Obviamente, o "modelo" acima não se aplica a quaisquer pessoas que não se encaixam nos gêneros que lhes foram impostos ao nascer. É uma história que foi e é muito usada em consultórios que querem restringir modificações corporais que afirmam identidades cisdissidentes, mas nem toda pessoa trans passou por disforia corporal, vai atrás de parecer cis, sempre soube qual era a sua verdadeira identidade de gênero, tem preferências por roupas/hobbies/etc. compatíveis com estereótipos associados com seus gêneros ou assim por diante.

Uma vantagem das pessoas binárias — isto é, das pessoas que se identificam somente, completamente e sempre como homens ou como mulheres, independentemente de suas modalidades de gênero, sendo quaisquer ataques contra suas identidades de gênero uma questão de não se encaixarem em padrões opressivos e não a das identidades de gênero em si serem tratadas como enganos, inexistentes ou indignas de consideração — é que, em uma sociedade exorsexista, já é normalizada a ideia de que existem mulheres e de que existem homens. Existem arquétipos com os quais cada pessoa pode se identificar por todo lado: personagens, colegas, pessoas na família, personalidades sobre quem saem notícias.

Isso não significa, necessariamente, que é fácil para homens e mulheres trans ou últer descobrirem suas próprias identidades de gênero. Como falei, aquela história lá do início é só um estereótipo. Várias pessoas passam por períodos de rejeição da própria identidade de gênero por conta de não querer ser cisdissidentes, não querer ser associadas com os piores aspectos atrelados aos seus gêneros ou não conseguir se ver como suficientemente atreladas aos arquétipos de mulher ou homem.

Porém, por bem ou por mal e independentemente de representações limitadas, os referenciais "mulher" e "homem" estão por aí, e, para muitas pessoas, essas são as únicas identidades de gênero com as quais têm contato. Mesmo quem conhece pessoas fora dessa binaridade podem não ter referências suficientes de alguma outra identidade de gênero específica para internalizar algum outro arquétipo relacionado com identidade de gênero.

É relevante ressaltar que o termo não-binárie é uma tradução do termo nonbinary, o qual foi cunhado por volta de 2010. Também nunca achei discussões na língua portuguesa sobre termos como neutrois e bigênero, termos mais antigos, em contextos anteriores à introdução do conceito de não-binaridade. Existem termos que podem ser usados para denotar não-binaridade que já estavam em uso, como bicha, sapatão e travesti, mas estes termos nem sempre indicam uma vivência fora do binário mulher/homem, e muitas vezes não são interpretados como tal, especialmente por pessoas de fora dessas comunidades. Ou seja, o período de tempo que muitas pessoas tiveram para se acostumar com a ideia se pessoas que não reinvindicam nem só a mulheridade e nem só a hombridade também é menor, em comparação com o quanto de informações são reproduzidas e internalizadas acerca dos gêneros mulher e homem.

O processo de questionamento não-binário


Como alguém pode se entender como não-binárie, então, presumindo apenas esses referenciais binários?

O primeiro sinal é a falta de identificação tanto apenas com a ideia de ser 100% mulher quanto com a ideia de ser 100% homem. A reflexão sobre não ser simplesmente uma questão de normas de gênero ou estereótipos, e sim de não achar que faz sentido se reinvindicar como mulher ou homem de qualquer tipo, ou de se ver tanto quanto mulher quanto como homem, ou de se ver mais ou menos como mulher e/ou homem mas de forma que não é completamente correspondente com a binaridade.

O problema é o que vem depois disso.

Existem pessoas para as quais só se ver como não-binárias é suficiente, mas esta não é uma experiência universal. Existem pessoas que querem ao menos ter alguma certeza mais profunda do que isso antes de reinvindicar o termo, assim como pessoas que querem se definir de formas precisas. Mas, novamente, dificilmente pessoas não-binárias se encontram em contextos sociais onde possuem referenciais sólidos para além disso.

Por exemplo, é possível considerar os termos femigênero, nonera e dulcigênero: o primeiro descreve um gênero não-binário feminino, o segundo descreve um gênero não-binário feminino que definitivamente não tem a ver com ser mulher e o terceiro descreve um gênero relacionado a estereótipos femininos. Além disso, muitas pessoas não refletem acerca da possibilidade de uma sensação de gênero feminina ser diferente da sensação de um gênero relacionado a ser mulher, a qual adicionaria possibilidades como juxera, demimulher e mulher não-binárie.

Por mais que hajam pessoas que se colocariam em vários destes termos, também existem pessoas que preferem usar menos termos, ou que querem identificar a própria identidade com maior precisão. Como é que estas pessoas poderiam identificar as próprias experiências de gênero com mais precisão?

Há pessoas que vão, desde o início de suas jornadas, ser capazes de diferenciar tais termos com precisão. Há outras que vão preferir um termo mais vago antes de ter certeza. Mas há muitas outras que vão precisar passar por um processo de experimentação, onde a reinvindicação de determinados termos ajudará a decidir se tais termos são precisos para se descrever ou não.

No exemplo dado, uma pessoa com um gênero feminino pode primeiro se ver como demimulher (um termo mais comum de ser encontrado entre os outros citados), perceber que não está confortável com colocar seu gênero como "parcialmente mulher", passar a se dizer juxera, perceber que juxeras não experienciam necessariamente feminilidade e sim adjacência ao gênero mulher, passar a se definir como nonera, eventualmente ficar desconfortável com a ideia de seu gênero ser feminino e então pesquisar mais, eventualmente chegando na conclusão sobre ser xenogênero e sentir mais conexão com ideias relacionadas com feminilidade do que com termos como feminine ou mulher, passando então a se ver como estetigênero e, mais especificamente, dulcigênero.

Uma jornada assim não indica, necessariamente, uma mudança na identidade de gênero da pessoa, e nem uma falta de conhecimento sobre onde achar outros termos que poderiam contemplar melhor sua experiência. A questão é que, para alguém que só viveu entre pessoas que só eram homens ou que só erem mulheres, pode ser difícil avaliar a "distância" entre a própria experiência não-binária e tais gêneros sem tentar se identificar ativamente com uma variedade de termos.

Narrativas exorsexistas a respeito do questionamento


Infelizmente, ainda vivemos num mundo onde muitas identidades marginalizadas só são validadas a partir de certas pessoas "nascerem assim". Esta justificativa ainda é muito usada mesmo em espaços cis/heterodissidentes, muitas vezes ignorando as questões sociais (e impostas pelo colonialismo) que cercam gênero para poder justificar que simplesmente nasceram com atração por certo(s) gênero(s) ou sem atração por ninguém, e/ou que nasceram com certa identidade de gênero. Tal retórica é tão comum e insidiosa que pessoas que a defendem tendem até a atacar identidades dependentes de circunstâncias não congênitas (como trauma ou neurodivergências derivadas de trauma) como se essas fossem ataques às suas "identidades legítimas", colocando as experiências alheias como inválidas por suposições de que são "curáveis" ou temporárias mesmo que não sejam e mesmo que forem ainda seriam experiências reais nas vidas de tais pessoas.

Obviamente, tal mentalidade é tóxica independente das circunstâncias. Porém, quando se trata de pessoas não-binárias, há o problema mencionado da falta de referenciais dificultando o autoentendimento de cada ume.

Já presenciei várias pessoas culpando listas extensivas de identidades de gênero por suas próprias inabilidades de definir que termos se aplicam melhor a si. Tais pessoas passam meses ou anos se vendo como poligênero ou gênero-fluido e indo atrás de identificar seus vários gêneros, ou adotando alguma identidade não-binária mais específica como um neurogênero ou xenogênero, só para depois concluírem que estão erradas, que "esses gêneros nem existem", e passarem a se ver como mulheres, homens, pessoas agênero, demi-homens, demi-mulheres ou outra identidade mais reconhecida e aceita em uma variedade maior de espaços.

É possível que essas pessoas tenham desistido de chegar a conclusões mais precisas sobre suas próprias identidades de gênero por perceberem que não há necessariamente muitos benefícios em comunicar a própria identidade de gênero de forma precisa. É possível que tais pessoas tenham sido alvos de discursos de ódio tão pesados que preferiram se dobrar, ao menos em parte, a expectativas mais restritas acerca de suas identidades de gênero. É possível que essas pessoas não tenham entendido bem o que significa ter um gênero e estavam adotando termos para identidades de gênero por conta de outros gostos ou interesses.

É possível que alguém se encaixe em mais de uma das possibilidades citadas e/ou no ponto principal deste texto, que se trata de ter que passar por experimentações mais práticas acerca de uma identidade de gênero até descobrir algo que contempla alguém melhor. A questão é que a culpa não deveria ser colocada na variedade de possibilidades dispostas, e sim em contextos sociais que punem pessoas por suas cisdissidências e por mudar de ideia sobre suas identidades de gênero.

Faces diferentes do cissexismo punem cada transgressão: há a transgressão por considerar que gêneros nem sempre são correspondentes aos impostos ao nascer; a transgressão por se ver como alguém de uma identidade de gênero diferente da imposta; a transgressão específica a cada identidade de gênero que a pessoa tem (seja minimizar a experiência de uma pessoa gênero-fluido por não ter uma identidade fixa, de uma pessoa xenogênero por não ter gênero baseado em alguma corporalidade, de uma pessoa transfeminina por seu corpo não se adequar a estereótipos cis, e assim por diante); a transgressão por "mudar de ideia", por não ter uma ideia precisa e consistente desde o primeiro momento da vida; entre outras possibilidades. Nem todas essas transgressões são punidas com a mesma frequência e das mesmas formas, mas quero enfatizar que não é incomum ver pessoas caírem na lógica de que estão "traindo" uma comunidade ao passar a se ver como parte de outra, ou de que suas jornadas pessoais são universais e portanto toda pessoa deveria evitar se dizer de certas identidades pelas quais essas pessoas passaram.

O que quero pedir aqui é compaixão: tanto em relação aos próprios processos de descoberta quanto aos processos de descoberta alheios. Afinal, ninguém nasce sabendo, e, quando se trata de identidades cisdissidentes, muita gente passa a vida inteira sem ter noção de como elas funcionam também.


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Exorsexismo


Há alguns anos, eu criei este tópico para falar de exorsexismo, que na época era um conceito mais novo do que é hoje. Ainda considero um recurso bem completo, mas acho legal ter mais lugares falando de conceitos como este.

Exorsexismo é a opressão e discriminação contra pessoas que não são somente, completamente e sempre homens ou somente, completamente, e sempre mulheres. Ou seja, exorsexismo afeta:

  • Pessoas que não são nem homens e nem mulheres, seja por não ter gênero, seja por ter um ou mais gêneros diferentes destes;
  • Pessoas que são bigênero homem/mulher (ou ambigênero, ou gênero-fluido, ou similar que tenham estes gêneros);
  • Pessoas que são parcialmente homens ou mulheres, como homens-vagues, mulheres-cinza, demimeninos, quivermeninas, etc.;
  • Homens e mulheres não-bináries, agênero, sem gênero, etc.;
  • Pessoas transfemininas e transmasculinas não-binárias, ou que não se reinvindicam como mulheres e homens bináries;
  • Pessoas de gêneros indefinidos (como pessoas pomogênero);
  • Pessoas que consideram que certo fator externo é parte do seu gênero e que por isso seu gênero não é binário (isso inclui várias pessoas neurogênero, intergênero, gênero-orientação, egogênero, etc.);
  • Pessoas cujas identidades de gênero são ou eram aceitas dentro de sua sociedade, mas que diferem de homem e de mulher e que portanto são apagadas, demonizadas e afins em sociedades brancas eurocêntricas cristãs;
  • Travestis que não se consideram 100% homens ou 100% mulheres;
  • Qualquer outra pessoa que poderia se denominar não-binária caso quisesse.

Talvez também afete pessoas de sociedades aonde existem concepções diferentes de homem e de mulher em relação à sociedade branca eurocêntrica cristã, mas não sei sobre o assunto o suficiente para opinar, e só li um único texto sobre o assunto que também não trazia uma conclusão.

Enfim, tudo isso pode ser óbvio quando se diz que exorsexismo é a opressão contra pessoas não-binárias, mas existem grupos afetados por exorsexismo que não se consideram não-binários, assim como existem pessoas que não têm certeza se contam como não-binárias ou como afetadas por exorsexismo por serem homens e mulheres, ou parcialmente/quase homens, ou parcialmente/quase mulheres. Mas a sociedade exorsexista não inclui pessoas que às vezes são homens e às vezes são mulheres, ou que possuem algum gênero parecido com o binário mas que não é binário.

Exemplos de exorsexismo


Algumas pessoas acreditam que exorsexismo pode ser resumido como "apagamento não-binário". Além do problema de categorizar pessoas que não querem ser chamadas de não-binárias como não-binárias, exorsexismo vai além de apagamento.

Sim, um exemplo de exorsexismo é o apagamento. É o uso de "homens e mulheres" como se isso estivesse incluindo todo mundo. É a ausência de personagens não-bináries na ficção. É a insistência da mídia de só fazer algum único artigo quando alguma celebridade se abre como não-binária, e nunca mais mencionar o fato ou repensar o uso da linguagem usada para se referir a essa pessoa.

Mas também existem outros fatores.

Quando as possibilidades de gênero são alguma variação de "homem ou mulher", de "homem, mulher ou prefiro não dizer" ou de "homem, mulher e outro", isso não dá espaço para pessoas se afirmarem como suas próprias identidades de gênero se elas não são binárias.

Quando alguém é gênero-fluido mas não consegue a possibilidade de mudar seu gênero e/ou nome de tempos em tempos em registros de todos os tipos (ou de colocar que é gênero-fluido), isso é um limite que afeta pessoas gênero-fluido que não afeta outras pessoas.

Quando alguém diz que "só existe homem e mulher, o resto é transtorno mental", é um ataque a pessoas que não são homens ou mulheres, além de ser um ataque capacitista porque usa a existência de transtornos mentais como algo ruim que invalida experiências pessoais.

Quando só existem banheiros para homens e mulheres, pessoas que não são de um desses gêneros não estão sendo contempladas. Quando dizem que outras pessoas podem usar qualquer um desses banheiros, isso não considera o quanto de medo alguém pode ter de assustar mulheres ou de apanhar de homens, assim como não considera a disforia que alguém pode ter em entrar em um banheiro de uma identidade de gênero diferente da sua.

Quando símbolos para coisas que são para todas as pessoas são uma combinação de símbolos de homens e de mulheres, talvez isso seja apagamento, mas talvez seja uma exclusão proposital mesmo.

Quando há tantas coisas na sociedade que possuem medidas separadas para homens e para mulheres, isso também é algo que prejudica a aceitação e inclusão de pessoas que não são homens ou mulheres.

Quando pessoas que possuem identidades de gênero parecidas com mulher ou com homem precisam se reduzir a um gênero binário porque pessoas em volta não entendem/aceitam algo mais complexo, isso também é exorsexismo.

Quando pessoas só conseguem colocar em palavras como é seu gênero comparando com uma metáfora, porque ele não pode ser simplesmente descrito como homem, mulher, masculino, feminino, neutro, entre essas coisas ou como algo separado disso, é comum que pessoas binárias (e até pessoas não-binárias que querem se mostrar "superiores" a isso) façam chacota, espalhem capturas de tela de pessoas explicando esses gêneros para ridicularizá-los e afins.

Quando acham muito bonito quando alguém descreve seu gênero com uma metáfora poética, mas ridicularizam ou rejeitam quem usa algum termo específico para resumir tal metáfora, isso é prejudicar a expressão de pessoas cujas identidades de gênero não são binárias.

Quando reduzem não-binaridade a uma questão de expressão de gênero, de não entender que ninguém é completamente um estereótipo de homem ou de mulher, ou a uma questão de "querer ser diferente" ou de "estar na moda", isso também é exorsexismo.

Quando a língua possui dois "gêneros gramaticais" e um deles é associado com homens e outro com mulheres, isso é exorsexismo estrutural. Quando as pessoas que concordam que deveria existir um "gênero gramatical neutro" dizem que só pode existir um, e que ele é tanto para pessoas não-binárias quanto para grupos com pessoas que usam conjuntos de linguagem diferentes quanto para quando não se sabe o conjunto de linguagem de alguém, isso é exorsexista; pessoas não-binárias precisam abrir mão de ter conjuntos de linguagem que as representem separadamente mesmo que não queiram usar algo neutro ou associado com gêneros binários, enquanto pessoas binárias podem ter os seus separados e normalizados.

Exorsexismo faz parte do cissexismo (opressão/discriminação contra pessoas que não são cis), mas existem questões que afetam pessoas não-binárias e que não afetam pessoas trans/ipso/ulter/etc. binárias, ou afetam mas em menor quantidade. (Caso você não tenha entendido vários dos termos deste parágrafo e queira entender, clique aqui.)

Mas e as pessoas trans binárias?


Algumas pessoas acham que se pessoas que não são binárias possuem um termo para sua opressão, isso é dizer que pessoas trans binárias sejam praticamente iguais a pessoas cis, no sentido de ter privilégio binário.

Pessoas trans (e outras pessoas cisdissidentes) binárias realmente não são atingidas diretamente por muitas das agressões e por muitos dos apagamentos que pessoas que não são binárias sofrem.

Porém, pessoas trans (e outras pessoas cisdissidentes) binárias também passam por um problema específico delas dentro do cissexismo, que é uma exigência exagerada para que se encaixem nas normas do seu gênero para provarem que são realmente dele.

Pessoas que se reinvindicam não-binárias são invalidadas; dizem que isso não existe, que ou você é mulher ou homem. Mas pessoas cisdissidentes que se reinvindicam como binárias também são questionadas; afinal, se são "homens de verdade" ou "mulheres de verdade", por que fazem isso, passam por aquilo ou possuem certos aspectos corporais? Se um homem ipso mostra aspectos corporais ou comportamentais considerados femininos numa sociedade eurocêntrica, é "meio mulher" ou "mulherzinha", mas se uma pessoa com as mesmas características se reinvindicar como mulher trans ou ulter "ainda é homem".

Dentro da não-binaridade, a maioria das identidades não possui papéis ou estereótipos de gênero fixos. Se alguém é mulher não-binárie, a obrigação de "ser mais mulher" pode não ter tanto peso, porque a pessoa não é exatamente uma mulher binária.

Existem até pessoas que são não-binárias porque não conseguem se ver como pessoas trans binárias pela questão de serem trans. Isso não é necessariamente insegurança ou cissexismo internalizado; é apenas a experiência dessas pessoas de alienação da ideia de serem de um gênero binário com o qual não foram designadas.

Também é possível falar de exortransmisoginia; assim como transmisoginia é misoginia e transmisia experienciadas por mulheres trans e pessoas de identidades/experiências similares, exortransmisoginia é o exorsexismo e a transmisoginia experienciades por mulheres trans não-bináries e pessoas de identidades/experiências similares.

Mas e mulheres e discussões sobre opressão de gênero?


Acredito que pessoas que não sejam binárias sejam marginalizadas tanto pelas suas identidades não serem aceitas na cultura dominante, quanto por terem sido designadas gêneros diferentes dentro dessa cultura dominante.

Ou seja, sim, pessoas que não são somente, completamente e sempre homens também sofrem com o que se chama de sexismo, ainda que não sejam somente, completamente e sempre mulheres.

Não acho que o termo misoginia seja obsoleto ou problemático, visto que existe discriminação e opressão direcionada a mulheres. Mas, quando se fala de homens tendo privilégio, acho errado agir como se mulheres fossem as únicas pessoas afetadas. Algumas coisas poderiam ser chamadas de patriarcais ou parte do privilégio de homens, ao invés de apenas misóginas ou parte da opressão contra mulheres.

(Também não gosto muito de usar termos como "privilégio masculino" ou "opressão feminina", visto que pessoas de qualquer identidade de gênero podem ser masculinas ou femininas, mas consigo entender que dentro do contexto tal termo se refere aos privilégios de homens e opressões contra mulheres.)

Também existe exormisoginia, ou seja, a misoginia e o exorsexismo que afetam mulheres não-bináries e outras pessoas de identidades ou experiências similares. Um exemplo disso é colocar mulheres não-bináries como "meninas confusas" que só "acham que são não-binárias" (exorsexismo) porque "são fúteis e querem entrar na modinha"/"não possuem capacidade de entender o que é gênero" (misoginia).

De onde veio este termo? Tem algum outro termo?


O termo exorsexismo veio da operação XOR em programação, que retorna "verdadeiro" se um valor é uma coisa e não outra entre dois valores, e "falso" se preencher os dois valores, nenhum valor ou um valor diferente dos especificados. Ele foi mudado de exorismo porque poderia confundir pessoas disléxicas por parecer demais com exorcismo.

Foi cunhado em 2016 por Vergess no Tumblr. Postagens originais podem ser vistas aqui e aqui. Exorsexismo foi a palavra que acabou "pegando" mais, entre estas.

Uma alternativa que também não recebeu críticas, que acredito não ter sido usada por ninguém, é polarsexismo, que também remete à ideia de dois pontos diferentes acima do resto.

Algumas pessoas não gostam de usar exorsexismo porque o significado da palavra não é intuitivo, mas a maioria das pessoas não sabe da maioria das composições de qualquer palavra; é só uma questão de ensinar. A maioria também não sabe de onde vem perissexo, cisgênero, ou ornitorrinco, e não é uma exigência saber algo de programação para entender o que é exorsexismo assim como não é exigência saber grego ou latim para entender essas palavras.

Muitas pessoas gostam de usar binarismo. Embora a situação tenha mudado - hoje em dia, resultados de buscas por binarismo indicam binarismo de gênero e não coisas sobre computadores - ainda acho importante ter um termo próprio para indicar esta opressão que atinge identidades de gênero diferentes de 100% homem e de 100% mulher.

Afinal, o termo, inclusive como "binarismo de gênero", também é usado para falar de binarismo sexual (diadismo, opressão/discriminação contra pessoas intersexo), etnobinarismo (a intersecção entre exorsexismo e racismo, mais especificamente em contextos culturais com gêneros diferentes de homem e de mulher que sofreram e sofrem grande repressão por conta do colonialismo), binarismo de gêneros gramaticais (ou seja, línguas divididas entre equivalentes de a/ela/a e o/ele/o sem deixar forma neutra ou possibilidades abertas), binarismo de papéis de gênero (que pode ser algo criticando estereótipos de gênero ou falando de pessoas - inclusive binárias - que não seguem normas de gênero), e afins. Para não confundir ninguém, acho que um termo à parte é importante.

Algumas pessoas usam enebemisia ou similar, sendo "enebê" uma pronúncia de NB, sigla que significa não-binárie. Porém, ainda que seja comum ver "enby" na língua inglesa, eu praticamente nunca vejo gente usando enebê ou similar, fazendo com que o termo precise de explicação, assim como exorsexismo. Exorsexismo também é um termo mais inclusivo, por haverem pessoas fora do binário homem/mulher que não se identificam como não-binárias.

Tipos mais específicos de exorsexismo


Observação: Exorsexismo por si só é um assunto pouco falado, então essas coisas possuem menos material ainda...

Monogenerismo: A ideia de que ter um gênero (e um gênero apenas) é a norma. A ideia de que alguém "não pode só não ter gênero" é monogenerista; a falta de medidas que possibilitam ou facilitam alguém de indicar que é de gêneros diferentes (e que pode usar nomes/conjuntos de linguagem diferentes) em períodos diferentes é monogenerista.

Reducionismo de gênero: A ideia de que mesmo quem não é homem ou mulher binárie pode ser categorizade como "basicamente homem" ou "basicamente mulher". Geralmente isso é feito para que certas pessoas possam ser colocadas como "homens opressores" por terem expressão de gênero masculina e/ou por terem sido designadas homens ao nascimento, ou para invalidar orientações caracterizadas por atração de ou por pessoas não-binárias, afinal se todo mundo é "meio homem" ou "meio mulher", todo mundo que tem atração deveria poder se dizer hétero, gay, lésbica ou bi (no sentido de terem atração pelas "duas categorias").

Desgenerização: Isso é algo que não afeta só pessoas não-binárias, e sim diversos grupos marginalizados (incluindo pessoas cisdissidentes binárias). Mas existe desgenerização contra pessoas que não são binárias, que é quando reduzem qualquer uma dessas identidades de gênero a "não ter gênero" ou a "não definir gênero" apenas porque não são identidades binárias.

Também existem discussões sobre a possibilidade de surgimento de um termo relacionado à discriminação contra pessoas xenogênero.

De qualquer forma, é sempre possível falar separadamente de discriminação contra pessoas sem gênero, contra pessoas poligênero, contra pessoas gênero-fluido, contra pessoas neurogênero, contra a ideia de que identidades de gênero podem ser algo além de masculinas, femininas ou neutras, etc.

E, como já mencionado, é possível falar de intersecções entre exorsexismo e alguma outra coisa. Exormisoginia e etnobinarismo são termos já utilizados, mas também dá para formar e usar termos como exorcapacitismo, exordiadismo e afins.

Considerações finais


Exorsexismo é um negócio sério. Não temos estatísticas próprias por conta de nossas identidades não serem levadas a sério. Não temos grande visibilidade dentro de comunidades LGBTQIAPN+ (ou mesmo trans), e assim mesmo espaços que deveriam nos acolher nos excluem e agridem.

Mesmo dentro de comunidades não-binárias (que são poucas e pequenas), não é incomum ver pessoas que querem se assimilar às normas, ou que não são bem informadas quanto a questões de justiça social, então pessoas não-binárias racializadas, neurodivergentes, intersexo, que não querem ter que escolher entre linguagem "masculina, feminina ou neutra", que não querem ter que lidar com ódio à neolinguagem, que não querem ver ódio contra identidades não-binárias mais específicas, e afins, acabam não tendo espaços que sejam seguros para si.

Por favor, que mais pessoas ajudem a normalizar a terminologia que comunidades não-binárias inclusivas usam. Que mais pessoas incluam pessoas não-binárias quando se referem a grupos de pessoas que podem conter tais pessoas, e que mais pessoas evitem maldenominar pessoas que podem ser não-binárias e não usar um conjunto de linguagem "óbvio".

Leituras para quem quiser aprender mais



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@gme @Captain_Jack_Sparrow

My pod freefree.ps does not censor posts, but the problem is that my posts don't get shared on .social and mas.to (it seems it has completely blocked me).

I am not here to gain popularity, I just want to share the news about the ongoing genocide.

I am not able to do much due to my health issues, so social media is my only way of protesting.



So MUCH bullshit from The (formerly) Great White North. The public getting kiked by "climate change" in a new, creative fashion:
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////////
Yes, it's ridiculous and you should be shot, Sue, for even dreaming this shit up.
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