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pal
in reply to Emmanuel Florac • • •En effet, le Prolétariat n’est pas la classe ouvrière
le mot vient d’un mot latin qui dit “n’a que ses enfants pour toute fortune”
est prolétaire celui qui “vit de son travail” et non de son capital, c’est à dire du travail des autres.
En revanche Stiegler a tord de dire que ce sont “des gens qui ne comprennent plus rien”, au contraire ils comprennent parfaitement qu’ils sont exploités - même si les patrons salariés sont également des prolétaires qui eux s’ignorent comme prolétaires et trahissent donc leur classe
Emmanuel Florac
in reply to Emmanuel Florac • • •pal
in reply to Emmanuel Florac • • •Le capitaliste tout autant que le prolétaire peut posséder des outils, mais il ne les utilise pas lui même. Il en tire un revenu
Emmanuel Florac
in reply to Emmanuel Florac • • •pal
in reply to Emmanuel Florac • • •La question est de savoir s'il tire un revenu de son capital (qui peut être des Machines outils par exemple qu'il met a disposition pour qu'un autre travail) ou directement du travail qu'il fait avec.
Dans le premier cas, c'est un capitaliste
Dans le second un prolétaire
Dans les deux cas il a le contrôle des machines
Emmanuel Florac
in reply to Emmanuel Florac • • •pal
in reply to Emmanuel Florac • • •Lo
in reply to Emmanuel Florac • • •Bernard Stiegler explique ici son idée en termes communs. L'expression "des gens qui ne comprennent plus rien" s'applique à l'ensemble des taches nécessaires à la production d'un objet ou d'un produit. Pas à la compréhension qu'on peut se faire exploiter par un tiers.
Exemple tiré de Marx : quand un ouvrier chaudronnier ne sait plus manier le marteau, mais uniquement utiliser la machine qui reprend les gestes du chaudronnier à sa place, il est prolétarisé.
La prolétarisation c'est le processus de perte des savoir-faire d'un métier.
Stiegler ajoute que c'est un phénomène qui se généralise.
Dire que le prolétaire vit de son travail est également juste. Il me semble pertinent de dire aussi qu'il est prolétaire par perte de savoir-faire et que cette perte se poursuit. S'y ajoute également la perte des savoir-être avec par exemple, les réseaux dits sociaux, et la perte des savoirs, avec les politiques entrepreneuriales au sein des universités, sans même évoquer la folle trumpisation de la recherche universitaire aux USA en ce moment.
pal
in reply to Emmanuel Florac • • •Seulement l'agent de maitrise et le cadre (qui n'encadre plus personne) n'associent plus leur fierté au fait de vivre de leur travail : d'être des Prolétaires
Et c'est ceci qui a changé
Mais il est important de voir tout de même que ces cadres "sont" des Prolétaires et qu'ils sont donc de la même classe que l'ouvrier et son marteau !
Définir une "prolétarisation" c'est ôter la possibilité au cadre et à l'ouvrier numérique de se reconnaitre dans cette classe commune en dévalorisant le Prolétariat comme une "sous-classe" (cette sous-classe existe pour Marx aussi c'est le Lumpenproletariat, et une réflexion sur son retour au Prolétariat devra être menée de nos jours car contrairement à l'époque de Marx, cette sous-classe n'est plus minoritaire)
Lo
in reply to Emmanuel Florac • • •Je sais placer une plaque de métal dans une presse et actionner la presse qui forme une casserole. C'est certes un savoir-faire. Mais on a perdu celui du maniement du marteau pour effectuer la même tache. C'est une perte de savoir-faire technique, qui a été remplacé par un autre, moins exigeant. C'est ça une prolétarisation.
Et ça fonctionne pour tous les métiers, que ce soit ouvrier, cadre, médecin, etc.
(J'essaye de ne pas parler de classe parce que, si les classes sont encore pertinentes, la prolétarisation les touche toutes)
pal
in reply to Emmanuel Florac • • •la Prolétarisation est une manière de voir par les forces capitalistes pour séparer les Prolétaires de leur classe !
et c'est bien de classe qu'il faut parler parce que si on oublie la lutte de classe on devient comme les Socialistes des collabos des forces capitalistes