đšđšIl n'est pas Ă©tonnant que Washington soit Ă fond. C'est dĂ©sormais la guerre des maĂźtres de cĂ©rĂ©monie.
Allons droit au but. L'attaque dĂ©vastatrice contre l' #Iran par l'ethno-suprĂ©maciste psychopathologique et gĂ©nocidaire « Ă©lu » installĂ© Ă Tel-Aviv â une dĂ©claration de guerre de facto â a Ă©tĂ© coordonnĂ©e en dĂ©tail avec le prĂ©sident des #Ătats-Unis, le maĂźtre de cĂ©rĂ©monie Donald #Trump.
Ce Narcisse, affligĂ© d'infantilisme, noyĂ© dans le bassin de sa propre image a lui-mĂȘme trahi la partie dans un message dĂ©cousu. Voici quelques points saillants :
« J'ai donné à l'Iran chance aprÚs chance de conclure un accord. » Pas d'« accord » ; en fait, ses exigences unilatérales. AprÚs tout, il a torpillé l'accord initial, le JCPOA, parce que ce n'était pas son « accord ».
« Je leur ai dit que ce serait bien pire que tout ce qu'ils connaissent, anticipent ou ont entendu. » La décision de frapper avait déjà été prise.
« Certains partisans de la ligne dure iranienne ont parlĂ© courageusement, mais (âŠ) ils sont tous morts maintenant, et la situation ne fera qu'empirer ! » La jubilation est inhĂ©rente Ă la situation.
« Les prochaines attaques déjà planifiées sont encore plus brutales. » Un alignement total sur la stratégie israélienne de « décapitation ».
« L'Iran doit conclure un accord, avant qu'il ne reste plus rien, et sauver ce qui Ă©tait autrefois connu sous le nom d'Empire iranien. » C'Ă©tait l'Empire perse (c'est moi qui souligne) â mais aprĂšs tout, c'est un homme qui ne lit ni n'Ă©tudie. Remarquez l'art de la diplomatie : acceptez mon accord, ou mourrez.
Cette dĂ©cennie â incandescente â a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par l'assassinat du gĂ©nĂ©ral Soleimani Ă Bagdad, comme je l'ai soulignĂ© dans mon livre Raging Twenties (2021). Il Ă©tait en mission diplomatique. Le feu vert est venu personnellement du prĂ©sident des Ătats-Unis de l'Ă©poque, Donald Trump.
Le milieu des AnnĂ©es folles est dĂ©sormais au bord d'une guerre dĂ©vastatrice en Asie occidentale, aux rĂ©percussions mondiales, suite aux assassinats en sĂ©rie des dirigeants du CGRI, Ă TĂ©hĂ©ran, perpĂ©trĂ©s par l'entitĂ© sioniste psychogĂ©nocidaire. AprĂšs un kabuki Ă©laborĂ© de tromperies, le feu vert Ă Tel-Aviv â allez-y, allez-y â est Ă©galement venu du prĂ©sident des Ătats-Unis, Trump 2.0 (qui a affirmĂ© ĂȘtre « au courant » des attentats).
Une guerre préventive contre les BRICS
Le plan gĂ©nocidaire psychopathologique vise Ă forcer TĂ©hĂ©ran Ă capituler â sans mĂȘme opposer de rĂ©sistance. Le kabuki prĂ©liminaire a Ă©tĂ© magistralement exĂ©cutĂ©. Les nĂ©gociations nuclĂ©aires indirectes Ă Oman ont Ă©tĂ© prises au sĂ©rieux Ă TĂ©hĂ©ran, endormissant les dirigeants iraniens, civils et militaires. Ils sont tombĂ©s dans le piĂšge et ont Ă©tĂ© pris, littĂ©ralement, dans leur sommeil.
L'ayatollah Khamenei, lui-mĂȘme en danger physique, IsraĂ«l appliquant le mĂȘme modĂšle de dĂ©capitation qu'il a utilisĂ© contre le Hezbollah, doit prendre une dĂ©cision difficile : capitulation ou guerre totale. Ce sera une guerre totale, avec les Ătats-Unis comme participants directs.
Les dirigeants iraniens â en fait, la prĂ©sidence Pezeshkian, bourrĂ©e de partisans d'une « compatibilitĂ© » avec l'Occident â ââont Ă©tĂ© induits en erreur, oubliant que les tueurs en sĂ©rie ne font pas de diplomatie.
Le prix Ă payer maintenant, pour l'Iran, sera donc encore plus insupportable. TĂ©hĂ©ran ripostera, Ă condition que ses capacitĂ©s soient toujours en place. Dans ce cas, son industrie pĂ©troliĂšre risque d'ĂȘtre dĂ©truite. La question reste ouverte de savoir si deux autres membres importants des BRICS, la Russie et la Chine, aux cĂŽtĂ©s de l'Iran, laisseront faire, pour des raisons diffĂ©rentes.
Et si nous nous apprĂȘtions Ă pĂ©nĂ©trer sur ce territoire particuliĂšrement dangereux, l'Iran pourrait jouer la carte suprĂȘme : fermer le dĂ©troit d'Ormuz et effondrer l'Ă©conomie mondiale.
L'attaque contre l'Iran, pleinement approuvĂ©e par l'Empire du Chaos, est avant tout une attaque prĂ©ventive contre le cĆur Ă©nergĂ©tique des BRICS. Elle s'inscrit dans le cadre de la guerre impĂ©riale contre les BRICS, et en particulier contre la Russie et la Chine. Moscou et PĂ©kin doivent en tirer les conclusions nĂ©cessaires en temps rĂ©el.
L'Iran, la Chine et la Russie sont liés par des partenariats stratégiques interdépendants. Le mois dernier, j'étais en Iran pour suivre l'avancement du Corridor international de transport Nord-Sud (INSTC), qui relie la Russie, l'Iran et l'Inde. Ce n'est qu'un projet d'infrastructure stratégique parmi d'autres qui consolideront encore davantage la connectivité économique eurasiatique. Une guerre dévastatrice en Asie occidentale et l'effondrement de l'Iran porteraient un coup fatal à l'intégration eurasiatique accrue.
C'est exactement ce qui convient aux desseins de l'Empire.
Il n'est donc pas étonnant que Washington soit à fond dans la bataille. C'est désormais la guerre des maßtres de cérémonie.
Une riposte dévastatrice ; une arme nucléaire ; ou la capitulation.
Le message de TĂ©hĂ©ran est le suivant : « Nous nâavons pas dĂ©clenchĂ© la guerre, mais lâIran en dĂ©terminera lâissue. »
La question brĂ»lante est de savoir sâils disposent encore dâune capacitĂ© de dissuasion et dâattaque significative.
Les gĂ©nocidaires frappent Ă volontĂ© les systĂšmes de stockage de missiles balistiques dans le nord-ouest de lâIran, et mĂȘme lâaĂ©roport civil de Mehrabad Ă TĂ©hĂ©ran. Les dĂ©fenses aĂ©riennes sont inexistantes. Câest un spectacle extrĂȘmement douloureux.
Les affirmations de Tsahal â non vĂ©rifiĂ©es jusqu'Ă prĂ©sent â ââprĂ©tendent que certains silos de missiles et complexes mobiles ont Ă©tĂ© dĂ©truits avant mĂȘme d'ĂȘtre placĂ©s en Ă©tat d'alerte. Or, la rĂ©alitĂ© est que l'immense majoritĂ© du vaste arsenal de missiles balistiques iraniens est stockĂ©e dans des silos et des tunnels souterrains trĂšs profonds, capables de rĂ©sister Ă des frappes aĂ©riennes massives et Ă des dĂ©fenses aĂ©riennes surchargĂ©es.
Pour l'instant, TĂ©hĂ©ran garde un silence inquiĂ©tant. C'est logique, car il lui faut, en un temps record, rĂ©tablir une chaĂźne de commandement unifiĂ©e, brisĂ©e par les attaques ; s'assurer que les lanceurs de missiles puissent ĂȘtre dĂ©ployĂ©s sans ĂȘtre neutralisĂ©s par la suprĂ©matie aĂ©rienne israĂ©lienne ; rĂ©organiser l'opĂ©ration True Promise 3, prĂȘte Ă ĂȘtre lancĂ©e, comme certains d'entre nous l'ont appris Ă TĂ©hĂ©ran le mois dernier, mais dĂ©sormais adaptĂ©e Ă la nouvelle situation (pertes comprises) ; et planifier les moyens de porter des coups douloureux Ă l'infrastructure Ă©conomique d'IsraĂ«l.
Rien ne prouve que les attaques aient dĂ©truit l'infrastructure nuclĂ©aire iranienne, profondĂ©ment enfouie sous terre. Dans l'Ă©tat actuel des choses, les dirigeants de TĂ©hĂ©ran apprennent Ă leurs dĂ©pens que la diplomatie â comitĂ©s, lettres Ă l'ONU, dĂ©clarations Ă l'AIEA, rĂ©unions ministĂ©rielles â est vidĂ©e de sa substance face Ă la loi de la jungle.
Les Iraniens ont eu la naïveté de laisser l'AIEA visiter leurs sites stratégiques, alors que de véritables espions collectaient toutes les informations nécessaires pour faciliter les frappes israéliennes. La RPDC ne serait jamais tombée dans un tel piÚge.
L'élimination d'une personnalité aussi importante qu'Ali Shamkhani, conseiller principal de Khamenei, négociateur en chef de l'Iran sur le nucléaire, fort de décennies d'influence au sein du CGRI et des services de renseignement, constitue un coup dur.
L'effacement systématique des dirigeants militaires et diplomatiques iraniens en quelques heures s'inscrit dans la logique de l'écrasement de l'entourage proche de Khamenei. Ce processus a commencé il y a longtemps avec l'assassinat de Soleimani ordonné par Trump, et inclut certainement la mort mystérieuse de l'ancien président Raïssi et du ministre des Affaires étrangÚres Abdollahian dans ce douteux « accident » d'hélicoptÚre. Il s'agit avant tout de créer les conditions d'un changement de régime.
Fait rare et prometteur, le CGRI a fait savoir, avant les attaques, qu'il développait une technologie secrÚte pour intensifier l'impact de ses missiles sur #Israël.
Nous sommes tous pris dans la tourmente. Une fois de plus, il n'y a pas d'issue : soit un coup dévastateur contre les psychogénocidaires, soit l'Iran se dote d'une arme nucléaire en un rien de temps. La troisiÚme option est la capitulation, l'émasculation et le changement de régime.
Pendant ce temps, la planÚte entiÚre est l'otage d'une menace mortelle. Andrea Zhok est professeur de philosophie morale à l'Université de Milan et, outre ses brillantes analyses, il a préfacé l'édition italienne de mon livre « Les Années folles », paru l'année derniÚre.
Le professeur Zhok a succinctement souligné qu'aucune construction politique de l'histoire moderne n'a accumulé une combinaison aussi toxique de suprémacisme ethnique messianique ; de mépris total pour la vie humaine (tous les autres, non « élus », sont de toute façon des « #amaleks ») ; de mépris total pour le droit international ; et d'accÚs illimité à une puissance de feu meurtriÚre.
Que faire alors d'une secte de la mort aussi vorace et incontrĂŽlable ?
Pepe #Escobar
Strategic Culture Foundation
vitalis
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