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Influence de la saisonnalité et des interventions de santé publique sur la pandémie de COVID-19 en Europe du Nord
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Extrait :
Plusieurs études très médiatisées, dont certaines ont eu une influence majeure sur la politique de santé tout au long de la pandémie, ont suggéré que les diverses IPN mises en œuvre par les gouvernements ont été les principaux facteurs (persistants) modifiant la progression de la pandémie et que la pandémie se serait déroulée très différemment en l'absence de ces IPN [ 2 , 3 , 40 , 120 ]. Cela semble à première vue contredire nos conclusions. Cependant, nous notons qu'aucune de ces études constatant un rôle important des IPN dans la progression de la pandémie ne semble avoir pris en compte la saisonnalité du virus. De plus, la plupart de ces études ont limité leur analyse à la première vague [ 2 , 3 , 18 , 19 , 20 , 21 ] ou à la deuxième vague [ 40 ] de la pandémie.
En effet, les données des six pays d’Europe du Nord révèlent que les changements dans la rigueur des IPN ont généralement suivi la progression de la pandémie, plutôt que l’inverse. Si les IPN étaient aussi efficaces pour modifier la progression de la pandémie qu’on le prétend, nous devrions nous attendre à une corrélation négative uniforme pour les six pays d’Europe du Nord, mais nous avons noté que les corrélations étaient souvent positives. De plus, lorsque les corrélations négatives attendues étaient identifiées, elles étaient généralement plus fortes si les interventions étaient en retard sur la progression de la pandémie, c’est-à-dire l’inverse de ce qui était attendu.
Parallèlement, plusieurs études ont suggéré que si une grande partie de la population d’un pays avait reçu l’un des quatre vaccins COVID-19 approuvés [ 5 , 6 , 7 , 8 ], cela aurait dû modifier considérablement la progression de la pandémie [ 11 , 23 , 24 ]. Nos conclusions semblent également contredire cette hypothèse, car, bien qu’un programme de vaccination à grande échelle dans les six pays ait réussi à vacciner la majeure partie de la population (tous âges confondus) [ 121 ], notre analyse n’a pu identifier aucune preuve de cet effet espéré. Cependant, nous notons encore une fois que les études suggérant une forte influence des programmes de vaccination sur la progression de la pandémie ne semblent pas avoir pris en compte la saisonnalité du virus.
Contrairement aux deux premiers facteurs, notre analyse a révélé une similitude frappante entre les pics hivernaux et les creux estivaux de la pandémie de COVID-19 et ceux des moyennes décennales des bêta-coronavirus enregistrées en Suède au cours de la décennie précédente (2010-2020), même s’il s’agissait de données biologiquement distinctes. Ces données ont montré une corrélation saisonnière positive claire et forte, suivant des tendances similaires pour tous les pays. Par conséquent, de ces trois facteurs, la saisonnalité semble avoir été le facteur dominant de la pandémie de COVID-19 dans ces six pays d’Europe du Nord.
Pour ces raisons, nous émettons l’hypothèse que le succès apparent des mesures non invasives et de la vaccination dans la maîtrise de la pandémie pourrait en fait être en grande partie dû à la saisonnalité. En d’autres termes, la rigueur croissante des mesures non invasives au printemps 2020 et le déploiement des programmes de vaccination au printemps 2021 pourraient avoir coïncidé avec la baisse de l’incidence du virus en raison du début de l’été.

