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ALEXEÏ #POUSHKOV : “CE QUI SE JOUE EN UKRAINE, C’EST L’ORDRE INTERNATIONAL DU XXIe SIÈCLE”.
GPTV
La vidéo : youtu.be/iL7Q0-k8zSM?si=OK__5r…
La transcription remise en forme avec Grok.
[...C’est que nous ne sommes pas en conflit avec les peuples de l’ #Occident, mais nous sommes en conflit avec les élites dirigeantes de plusieurs pays de l’Occident. Et si cette guerre est perdue, les peuples de #France, de #Grande-Bretagne, d’ #Allemagne diront: «Eh, vous avez obtenu quoi?» Prenons maintenant les leaders de l’Europe de l’Ouest, j’ai souvent de grands doutes sur leur capacité intellectuelle. Je ne vois pas de logique dans cette position, sauf les intérêts géopolitiques de l’Occident.
À la faveur des célébrations du #9mai, GPTV réalise des interviews de personnalités russes issues du monde des médias, du monde économique, du monde politique. Aujourd’hui, vous nous recevez. Vous êtes donc sénateur Alexeï #Pouchkov, président de la commission pour les médias et l’information au Sénat de la #Russie. Dans une vie antérieure, vous avez également été journaliste, rédacteur de discours pour Mikhaïl #Gorbatchev, et enfin président de la commission des affaires étrangères à la Douma d’État. Vous êtes également essayiste, vous avez écrit un ouvrage qui s’intitule, en français, Le Jeu russe sur l’échiquier mondial. Nous allons parler du sujet, bien sûr. Ma première question serait de vous demander votre analyse des origines de ce conflit russo-ukrainien, qui est dépeint par les médias et les classes dirigeantes européennes comme une agression non provoquée de la Russie à l’encontre de l’ #Ukraine.
C’est pour fixer les choses. Évidemment, le conflit ukrainien a des racines très profondes. Ces racines proviennent de la période où la décision fatidique a été prise en Occident, et par l’Occident, d’élargir l’ #OTAN dans la direction orientale. C’était en 1993-1994 que cette décision a été prise de fait, bien que officiellement cela se soit passé plus tard. En premier lieu, l’idée était de faire entrer dans l’OTAN la #Pologne, la #Hongrie et la #Tchécoslovaquie. On nous disait que ce serait toute l’ #histoire, que ces trois pays allaient rejoindre l’OTAN et que par cela, l’expansion allait se terminer. Mais comme on l’a vu, les choses se sont passées différemment. Je pense que la stratégie était d’incorporer dans l’Alliance atlantique toute l’Europe, sauf la Russie. Je sais qu’en 1993, déjà, on parlait aux États-Unis de l’Ukraine comme le but final de l’expansion de l’OTAN. Donc, c’est une histoire qui date depuis 20-25 années.
On prévenait l’Occident. Moi, j’ai fait partie de beaucoup de rencontres officielles et semi-officielles, beaucoup de conférences, beaucoup de symposiums où l’on discutait de cette question. Nous avons prévenu nos interlocuteurs, les Américains, les Allemands, les Français, les Britanniques, que cela serait une raison très sérieuse d’une très grande crise entre la Russie et l’Occident. On ne voulait pas nous écouter. On disait: «Qu’est-ce que vous pouvez faire? Est-ce que vous allez faire entrer des divisions russes dans les pays de l’OTAN?» On disait: «Non, on ne va pas faire ça, mais il y aura un abîme politique, et peut-être même militaire, qui va se creuser entre l’Occident et la Russie.»
C’était la période où les relations étaient plus ou moins positives. Il y avait beaucoup de contacts. La #Russie était considérée comme un partenaire stratégique de l’Union européenne. On avait aussi une déclaration commune fondamentale sur les relations entre la Russie et l’OTAN. Donc, c’était une période de détente, les années 90, début des années 2000. Mais l’Occident a considéré que la Russie était faible à ce moment-là, qu’il fallait en profiter et donc élargir la zone d’influence de l’Occident sur tous les pays qui autrefois faisaient partie du Pacte de Varsovie, et plus tard, faire entrer toutes les républiques qui étaient en Europe, toutes les républiques qui faisaient partie de l’Union soviétique. Je pense que c’est là, comme j’ai dit, cette décision fatidique et, d’une certaine manière, fatale pour les relations entre l’Occident et la Russie, qui a mené à la crise actuelle.
Depuis 2007, je pense qu’il y a eu une évolution négative entre l’Occident et la Russie. Ça a commencé, d’ailleurs, par une déclaration très honnête et très réfléchie du président Poutine, qui a fait un grand discours à la conférence de Munich en février 2007, où il a prévenu que la Russie n’allait pas accepter ni le monde unipolaire, ni l’OTAN qui entend s’élargir jusqu’aux frontières de la Russie. Je pense que cette déclaration de Poutine a été prise d’une manière assez légère par l’Occident. On a considéré que, bon, le président de la Russie n’est pas content, mais on va continuer ce qu’on veut faire.
En 2008, la Russie a démontré que ses intentions étaient très sérieuses et qu’on n’allait pas accepter tout ce qui pouvait être fait sur l’ancien espace soviétique par les forces occidentales et pro-occidentales. Quand le président géorgien Mikheil #Saakachvili a commencé à bombarder la capitale de l’Ossétie du Sud, Tskhinvali, le 5 août 2008, nous avons riposté. Je pense que c’était là le début de la grande crise, de la nouvelle guerre froide entre l’Occident et la Russie. D’ailleurs, à ce moment-là, les choses ne sont pas allées trop loin, parce que tout le monde en Occident, et ça a été reconnu plus tard par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en #Europe, l’ #OSCE, que c’était Saakachvili qui avait commencé la guerre contre l’Ossétie du Sud.
Je me rappelle, en septembre 2008, je faisais partie d’une grande conférence internationale au lac de Côme, en Italie, où était venu le vice-président des #États-Unis, Cheney. Il a lancé ce mot d’ordre: il faut isoler la Russie pour ce que la Russie a fait en Ossétie du Sud. Nous, il faut le rappeler, nous avons défendu l’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, et nous avons reconnu l’indépendance de ces deux républiques qui avaient été agressées par le gouvernement de la Géorgie. Ce qui est intéressant, à ce moment-là, c’est que presque personne n’a applaudi #Cheney. Tous les Européens qui étaient rassemblés dans la salle étaient vraiment réticents à suivre cette idée d’une isolation de la Russie. D’ailleurs, le président français Nicolas Sarkozy a joué un grand rôle dans la résolution de cette crise en Géorgie, en tant qu’intermédiaire entre Tbilissi et Moscou.
Mais plus tard, malheureusement, cette tendance s’est accentuée, premièrement parce que l’idée de faire entrer de nouveaux pays dans l’OTAN était toujours poursuivie par l’OTAN, deuxièmement parce qu’il y a eu de nouveaux conflits qui se sont abattus. C’était le conflit en Libye, par exemple. La Russie, à ce moment-là, a accepté la logique de l’Occident, qui disait qu’il fallait défendre les civils en Libye. On s’est abstenu lors du vote de la résolution 1973, qui permettait de prendre des actions pour la défense de la population civile en Libye pendant le début de la guerre civile dans ce pays. Malheureusement, l’Occident a utilisé ce vote au Conseil de sécurité pour lancer une guerre réelle contre le gouvernement de la #Libye, avec Mouammar #Kadhafi à sa tête. À ce moment-là, on s’est dit que c’était terminé, qu’on n’allait plus soutenir l’Occident dans leurs #agressions dans les pays du monde arabe ou ailleurs.
Quand une guerre non déclarée contre la #Syrie a commencé en 2011, nous avons décidé de soutenir le gouvernement de Bachar #el-Assad, surtout qu’il était agressé non pas par des forces démocratiques, comme insistait la presse française, mais par des forces radicales jihadistes. D’ailleurs, ces forces dites démocratiques ont effectué un grand attentat terroriste en France, en novembre 2015, où elles ont tué 130 personnes à Paris. J’ai demandé aux journalistes et aux hommes politiques français ce qu’ils en pensaient: comment des forces démocratiques peuvent-elles commettre des actions terroristes sur le territoire de la France? Je n’ai pas reçu de réponse. Ça n’avait rien à voir avec le soutien des forces démocratiques en Syrie. Ça avait tout à voir avec la doctrine américaine, aussi européenne, de remplacer les gouvernements, le «regime change», dans les pays arabes qui étaient considérés comme pas assez pro-occidentaux. C’était un jeu très cynique. Assad n’était même pas anti-occidental. Sous son gouvernement, pas un seul représentant des pays occidentaux n’a péri en Syrie. Il avait de bonnes relations avec le gouvernement français et plusieurs gouvernements occidentaux. Mais l’idée est venue d’introduire de nouvelles forces qui devraient diriger la Syrie, en étant pro-occidentales. À vrai dire, c’était le soutien à l’État islamique, le soutien à des forces jihadistes. La Russie n’a pas accepté cela. C’était déjà la troisième crise: la Géorgie, la Libye, la Syrie. Et c’est seulement après que l’Ukraine est venue.
Par cela, je veux dire que cet abîme entre la Russie et l’Occident s’est creusé pendant plusieurs années. Nous sommes d’avis que l’Occident a considéré la fin de l’Union soviétique comme une carte blanche pour établir un ordre international qui serait unipolaire, concentré autour des #États-Unis et de leurs alliés, pour établir cet ordre, comme ils disent, un «rules-based order», un système international basé sur quelques règles. Mais où ces règles sont-elles établies? Ce qui est curieux, c’est que quand on leur demande si ce «rules-based order» est la Charte de l’ONU, ils disent non, mais que ça vise à la remplacer, oui, absolument. C’est, comme je l’appelle, un droit international parallèle, non officiel, mais réel. On leur dit: «Comment pouvez-vous parler de rules-based order si ce n’est pas accepté par la communauté internationale? Ces règles sont établies par qui? Par Washington, par Londres? Mais pourquoi ces pays pensent-ils qu’ils ont le droit d’établir des règles pour le monde entier?» Seule la Charte de l’ONU doit être la base du système international, de l’ordre international.
Ce décalage entre les intérêts de la Russie et l’image que la Russie a du monde contemporain s’est approfondi. L’Ukraine était, je pense, une étape finale et malheureusement logique de cette dégradation des relations. Nous ne sommes pas les seuls à mettre en question cet ordre dit basé sur les règles. La #Chine, l’ #Inde, le #Brésil, enfin la majorité internationale, la majorité globale, est contre cet ordre, parce qu’il est établi d’une manière basée sur des doubles standards par les pays occidentaux, qui se donnent le droit de dire ce qui est correct et ce qui n’est pas correct. Ce que fait Israël en Palestine, c’est correct, d’une certaine manière. Pourquoi? Pourquoi est-ce que c’est correct? Et la Russie, qui défend ses intérêts de sécurité en Ukraine, ce n’est pas correct. Je ne vois pas de logique dans cette position, sauf les intérêts géopolitiques de l’Occident. Mais ce ne sont pas des règles, ce sont des intérêts de l’Occident qu’il veut que les autres pays acceptent. On n’est plus au XIXe siècle, déjà, ni même au XXe siècle, c’est le XXIe siècle, le monde est multipolaire.
Voilà, c’est ça les racines. Le désir de l’Occident d’établir un système international hégémonique qui permettrait à l’Occident de conserver son emprise sur le système financier mondial, sur le système économique mondial et sur le système géopolitique mondial. Ce qui est en train de se jouer en Ukraine aujourd’hui, c’est l’ordre international du XXIe siècle. L’Ukraine est le terrain sur lequel ce conflit se développe. Je pense que l’Occident n’est plus en force d’établir un système qui serait à 100 % convenable pour les élites dirigeantes.
Je dois aussi dire une chose très importante: je suis d’avis que les élites dirigeantes de l’Occident partent d’une doctrine qui n’a rien à voir avec les intérêts nationaux des pays de l’Occident, je veux dire des peuples. C’est très important. Quand nous voyons le taux de soutien de monsieur #Starmer en #Grande-Bretagne, 29 %, 25 %, évidemment, la majorité de la population ne soutient pas monsieur Starmer. Il est Premier ministre à cause d’un système électoral très spécifique, majoritaire, qui est en vigueur en Grande-Bretagne. Nous voyons le taux de soutien de monsieur Macron en France: il n’a même pas une majorité relative au Parlement, son parti est numéro trois, je pense, aujourd’hui au Parlement. Nous voyons qu’en #Allemagne, par exemple, le taux de popularité de l’Alternative pour l’Allemagne est supérieur au taux de popularité du parti chrétien-démocrate, qui est dirigé par le chancelier actuel. Comment se fait-il que le chancelier représente 24 % de la population et que la plus grande force d’opposition représente 25-26 %? Comment ça se passe?
Je pense que, par exemple, l’Allemagne a beaucoup perdu dans cette crise avec la Russie, parce qu’en s’étant privée du #gaz et du #pétrole russes, l’économie allemande s’est trouvée face à une crise. Vous savez que l’Allemagne a un taux de croissance négatif ou nul. La France, qui, à travers le ministre des Finances Bruno Le Maire, a promis de mettre à genoux l’économie russe, a un taux de croissance de 0,8-0,9 %, tandis que la Russie a eu 4 % cette année. Maintenant, il y a un autre prophète, c’est monsieur Jean-Noël #Barrot, qui dit qu’il faut asphyxier l’économie russe. Je me demande s’il a observé les résultats des tentatives de nous mettre à genoux pendant les trois dernières années ou non. Où vient-il avec des idées, à mon avis, tout à fait absurdes, de continuer une politique qui n’a pas donné de résultats à ceux qui l’ont engendrée?
Précisément, depuis le début de l’opération militaire spéciale, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. À l’heure où nous parlons, des négociations sont en cours à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine. Trump a fait ses 100 jours, le contexte général est en train de changer. Pourtant, les Européens sont dans une logique qui semble jusqu’au-boutiste. Les trains de sanctions s’enchaînent les uns derrière les autres, en parlant de sanctions dévastatrices. On ne sait pas dévastatrices pour qui, au juste, parce que, pour le moment, comme vous le disiez, c’est plutôt les économies européennes qui souffrent. Également, le président #Macron propose d’offrir le parapluie nucléaire français à la Pologne, ou, si je comprends bien, il le demandera en Europe. Comment analysez-vous cette escalade, au moins verbale, des Européens, alors que, du côté américain, on serait plutôt sur la réserve en ce moment?
Je pense qu’il y a une différence importante entre la position des États-Unis et celle des principaux pays européens envers la crise ukrainienne et envers la Russie. Je pense que Trump, au contraire de ce qu’on dit de lui, une personne irascible, déraisonnable, et ainsi de suite, est un grand réaliste. Pendant trois années, il a observé la politique de l’administration #Biden vis-à-vis de l’Ukraine et de la Russie. Il est arrivé à la conclusion que les résultats sont nuls, plutôt négatifs pour l’Occident, pour les États-Unis aussi. Ils ont dépensé, il dit, 350 milliards de dollars, peut-être moins, mais ils ont dépensé des sommes colossales pour l’Ukraine, et les résultats sont nuls. Au contraire, les États-Unis se sont trouvés au bord d’une situation, d’une crise potentielle nucléaire.
Trump est venu aux élections de 2024 et il a dit: «Je veux surtout ne pas admettre une troisième guerre mondiale.» Je pense que c’est tout à fait logique. Il a décidé de retirer les États-Unis de cette crise. Comme dit #Trump, «America first», l’Amérique en premier. S’il veut faire de la sécurité américaine la plus grande priorité pour lui, il doit retirer l’Amérique de cette crise, parce que, autrement, c’est l’Amérique qui va être visée par un conflit nucléaire potentiel entre la Russie et l’Occident. C’est justement ce qu’il fait. Vous avez remarqué, c’est un coup de maître, à mon avis. Il a dit: «Non, on va participer politiquement à la solution de ces crises, mais militairement, merci beaucoup, on a essayé pendant trois ans, ça n’a mené nulle part.» Le président stupide, comme il parle de Biden, nous a fait dépenser des centaines de milliards de dollars pour une guerre qui n’a aucun sens pour nous et qui mène seulement à la mort de beaucoup de gens en Ukraine et en Russie.
Je pense que Trump est revenu aux intérêts réels nationaux des États-Unis. Les intérêts nationaux des États-Unis ne sont pas de faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN, parce que c’est une chose absolument absurde. Ce serait une menace permanente d’une guerre entre l’OTAN et la Russie. Trump n’a pas dit, mais pourquoi doit-on faire ça? C’est idiot. Je suis absolument d’accord avec lui, c’est idiot. Prenons maintenant les leaders de l’Europe de l’Ouest. J’ai souvent de grands doutes sur leur capacité intellectuelle. Je me demande où ils veulent en venir. Je comprends que ce sont des ambitions, surtout le désir de prévaloir, de mettre la Russie à genoux.
Ils devraient regarder la carte. Il faudrait que les dirigeants des pays européens se mettent une grande carte de la Russie, et ça les ferait peut-être réfléchir un peu. Ils ont oublié, peut-être, la profondeur stratégique de la Russie. Est-ce qu’ils ont réfléchi pourquoi la France a été submergée par Hitler en un mois? Parce qu’il y a l’Allemagne à l’est et l’Atlantique à l’ouest, et vous connaissez l’histoire. Tandis qu’ils ont vu jusqu’où s’étend la Russie. Hitler s’était heurté non seulement à la résistance russe, mais à cette profondeur stratégique de la Russie. Maintenant, ils disent qu’ils veulent vaincre la Russie. Mais comment? Comment est-ce qu’ils pensent? Si Hitler n’a pas vaincu la Russie, d’ailleurs Napoléon non plus, il est venu avec une armée de 500 000 militaires en Russie, de tous les pays de l’Europe, des Français, des Espagnols, des Polonais. Il est parti après Borodino avec 30 000. Il a perdu toute l’armée et il a perdu le pouvoir. C’était le résultat de sa campagne militaire contre la Russie. Je pense que la chose la plus irréfléchie qui a été faite par Napoléon, c’est de venir jusqu’à Moscou.
Je ne comprends pas où ils veulent en venir. Je pense qu’ils veulent surtout démontrer qu’ils sont une force majeure sur l’échiquier international, pas seulement les États-Unis, pas seulement la Chine, pas seulement la Russie, mais l’ #UE. Voilà, elle pèse. Mais on peut peser différemment. On peut peser d’une manière intelligente, et on peut peser d’une manière dévastatrice pour l’Union européenne. Ce que je vois, justement, c’est qu’ils partent de cette conception que cette guerre peut être vaincue par l’Ukraine. Mais c’est évident, déjà, que cette guerre ne peut pas être vaincue par l’Ukraine. Ce n’est pas une notion virtuelle, il y a trois ans d’expérience militaire, économique, politique, qui démontre que cette guerre ne peut pas être vaincue par l’Ukraine. Et ils persistent toujours à dire que c’est possible. Il y a un nouveau venu, monsieur #Merz, voilà, avec cette petite cuillère qu’il a essayé de cacher, et il dit des choses absurdes: «Si nous démontrons une unité, la Russie va perdre.» Mais où était-il ces trois dernières années?
Je ne propose pas de croire au mot, mais je propose aux leaders occidentaux de croire aux faits. Les faits sont là, ils sont sur la table. Vous pouvez analyser l’évolution de la situation pendant les trois dernières années, elle est négative pour l’Ukraine. C’est justement ce que dit Trump. Ce qu’il a dit à #Zelensky à Washington: «Vous n’avez pas de carte. Si vous ne venez pas à bout de cette guerre, vous allez perdre beaucoup plus que vous avez déjà perdu.» Je me demande quelle est la raison pour laquelle les leaders occidentaux persistent toujours dans cette logique perverse. Si cette guerre est perdue par l’Ukraine, ça serait la fin de leur position politique. Parce qu’en ayant dit: «Nous allons vous soutenir, quoi qu’il en coûte», ils ont dit, en fait, que si vous perdez, nous perdons aussi avec vous. #VonderLeyen ne veut pas partir, #Macron veut être #deGaulle ou je ne sais pas, Napoléon, mais il ne veut pas partir, et ainsi de suite. Ils veulent vaincre parce que, autrement, ils perdent le pouvoir dans leur pays. Ce n’est pas seulement une perte d’autorité, c’est une perte de pouvoir. Il y a des forces alternatives en France, en Allemagne, d’ailleurs en Angleterre, le parti des réformes, qui maintenant est en première position par popularité, de Nigel Farage. Je pense que c’est là l’enjeu: ils ont fait de la guerre en Ukraine un élément central de leur pouvoir à l’intérieur de leur pays. Si cette guerre est perdue, les peuples de France, de Grande-Bretagne, d’Allemagne diront: «Alors, vous avez obtenu quoi?»
Puisque Moscou et toute la Russie fêtent le 80e anniversaire de la victoire sur le nazisme, le nazisme a été défait en 1945. L’un des objectifs de l’opération militaire spéciale me laissait personnellement un peu perplexe, c’était la dénazification de l’Ukraine, alors que le nazisme avait déjà été vaincu. Est-ce que vous savez quel sens on peut donner à cette dénazification? Est-ce qu’il y a, derrière ça, l’idée de l’établissement d’un tribunal, type Nuremberg 2.0, pour les criminels qui se sont livrés à des crimes de guerre, et peut-être derrière, à ceux qui les ont aidés?
Je pense que la demande principale de la Russie, c’est que l’Ukraine ne fasse pas partie de l’OTAN et soit neutre du point de vue militaire. Pour obtenir une Ukraine neutre, il faut avoir une Ukraine où les forces néonazies n’existent pas. Ça s’est démontré par les symboles portés par les militaires, par la propagande ukrainienne, et aussi par beaucoup de choses, par les monuments à monsieur Bandera, qui était un des alliés de Hitler, et ainsi de suite. Il faut que ces forces soient neutralisées. Une Ukraine neutre ne suppose pas d’avoir des forces néonazies qui définiraient la politique de l’Ukraine. Comme en Allemagne, par exemple, les partis pro-nazis ont été interdits après la Seconde Guerre mondiale. Je pense qu’il serait raisonnable pour les Ukrainiens d’accepter des lois qui interdiraient les forces ultranationalistes, parce que ces forces se prononcent toujours pour la guerre contre la Russie. C’est aussi simple que ça. On va vers l’établissement de tribunaux? Je pense que c’est l’idée principale, et les détails, on les verra ensuite.
Il y a aussi la guerre sur le terrain, puis le front économique. L’an dernier, il y avait le sommet des #BRICS à 15 ans, j’y ai assisté. Est-ce qu’on peut dire que les BRICS, c’est un anti-G7? Les BRICS sont dépeints comme un anti-G7 par le G7. Voilà, c’est ça. Je j’observe cette évolution dans les #médias occidentaux sur les BRICS pendant ces 20-25 dernières années. C’est curieux. Au début, c’était: «Ce n’est pas sérieux, qui sont ces gens-là, qu’est-ce qu’ils veulent nous dire? Nous sommes les grands, nous définissons le sort mondial.» Puis, plus tard, il y a quelque chose qui se passe. Depuis 15 ans, on dit: «C’est un nouvel ordre alternatif au G7, nous devons faire quelque chose, c’est sérieux.» Je pense que les BRICS ne sont pas un anti-G7. On peut voir ça, par exemple, nulle part dans les documents des BRICS il n’est dit que c’est contre les pays occidentaux, pas du tout. Mais c’est contre l’ordre mondial basé sur les règles, dont on a déjà parlé.
Je pensais au processus de dédollarisation qui est en cours, qui ne se fait pas d’un coup, bien sûr. Les BRICS veulent un nouvel ordre mondial qui sera plus convenable aux intérêts nationaux de ces pays. L’hégémonie occidentale ne se base aujourd’hui pas sur les réalités économiques et politiques. Regardez, quand les BRICS ont été créés, quand le G7 a été créé, en 1973, je pense, en France, les 10 premières économies mondiales étaient toutes des pays occidentaux, à part l’Union soviétique. Donc, l’Union soviétique était là, mais tous les autres, c’étaient des pays occidentaux. Aujourd’hui, il n’y a que cinq pays occidentaux dans les 10 premiers. Par exemple, l’Angleterre et la France sont sur les positions 9 et 10, donc ils sont sur le bord de quitter le top 10. Et qui est là encore? Il y a la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil et l’Indonésie. Dans l’économie mondiale aujourd’hui, les BRICS ont 50 % des positions parmi les économies les plus fortes du monde. Les autres cinq, c’est l’Occident. Ça nous dit quelque chose. Ça nous dit que le monde non occidental est devenu aussi fort que le monde occidental, ou même peut-être plus fort.
Dans ces conditions-là, comment l’Occident peut-il nous faire accepter les règles qu’il définit pendant les réunions du G7 comme règles globales? C’est impossible si vous ne commandez pas l’économie mondiale. L’Occident ne commande plus l’économie mondiale. Il en fait une grande partie, mais ne la commande plus. Ne faites pas insister que votre ordre international, que vous préférez, soit obligatoire pour les autres. C’est la première chose. La deuxième chose, c’est que, bien sûr, le système international basé sur le dollar est un système qui a démontré qu’il peut représenter un danger pour les pays non occidentaux. C’est justement les Américains qui ont fait ça, quand ils ont gelé les avoirs russes, et aussi les Européens, 350 milliards de dollars qui étaient dans les banques américaines et européennes. Ils ont lancé un message: tout ce que les pays non occidentaux possèdent dans les banques occidentales peut être gelé à n’importe quel moment, parce que nous n’aimons pas le président de ces pays, leur politique, ou quelque chose.
Pourquoi tout le monde aurait-il un intérêt à suivre le système international basé sur le dollar? Parce que c’était un système neutre, politiquement neutre. Vous pouviez avoir des conflits avec les États-Unis, mais personne ne touchait à vos avoirs dans les banques occidentales. Maintenant, on a vu, et d’ailleurs, ce n’est pas seulement le cas de la Russie. Avant, il y avait des précédents: c’est l’Iran, c’était le Kazakhstan à un certain moment, quand ces avoirs ont été gelés dans les banques occidentales. Donc, le dollar est devenu une arme politique. On nous a démontré que le dollar peut être utilisé à des fins politiques. Il a cessé d’être un instrument financier neutre. Une devise mondiale doit être neutre, par définition. Autrement, elle ne va pas être acceptée. Si on vous dit: «Oui, il n’y a pas de problème, vous mettez vos finances dans nos banques, et au moment voulu, vous les retirez», oui, ça va. Mais si on vous dit: «Non, on n’est pas d’accord avec vous sur ceci ou cela, et c’est pour ça qu’on va geler vos avoirs», qu’est-ce que ça va produire?
D’ailleurs, une des raisons pour lesquelles Trump veut retirer les États-Unis de cette guerre, c’est justement parce qu’il comprend très bien que c’est en train de subvertir le pouvoir du dollar. Il comprend très bien que le pouvoir du dollar, c’est le pouvoir des États-Unis sur le système international. Ce n’est même pas les bases militaires, c’est le dollar. Si le dollar est employé comme une arme politique, c’est une subversion du dollar. C’est justement ce qu’a fait l’administration de Biden. C’est pourquoi Trump parle de Biden comme un président stupide, parce qu’il était en train de saper les sources mêmes de la puissance américaine.
Le front militaire cède, le front économique, l’Occident se tire une balle dans le pied à répétition. Il reste le front médiatique et des campagnes de russophobie extrême en France, et je suppose dans le reste de l’Europe. Quels sont, à votre sens, les contres que peut prendre la Russie? Parce qu’il semble qu’en matière de soft power, il y a quand même un léger retard.
Je pense que l’évolution de la situation démontre par elle-même que la position prise par les gouvernements des pays de l’Union européenne, et par suite par les médias principaux européens, est une position qui ne peut pas être soutenue. C’est ça, la force de la Russie: c’est de démontrer par l’effet réel, sur le terrain, comme on dit, que la victoire sur la Russie n’est pas réelle. J’ai remarqué qu’il y a aussi une évolution de la presse, une évolution non voulue, je dirais, réticente, mais tout de même. Il y a trois ans, toute la presse occidentale disait: «Voilà, on va infliger une défaite à la Russie, l’Ukraine va vaincre dans cette guerre.» Puis, il y a deux ans, la conclusion était tout à fait différente: l’Ukraine ne va pas vaincre cette guerre. Maintenant, on dit que l’Ukraine va perdre cette guerre.
Le discours #politique occidental a aussi changé. Premièrement, c’était la victoire ; deuxièmement, ne pas admettre la victoire de la Russie ; aujourd’hui, ne pas admettre la défaite de l’Ukraine. Je vois que, justement, la force médiatique, informationnelle de la Russie, c’est de démontrer par l’effet réel que cette doctrine de la victoire sur la Russie, elle ne joue pas, elle ne peut pas être acceptée comme sérieuse. D’ailleurs, je dois vous dire que c’est quelque chose qui est très bien compris par le leader de la Chine, par le leader du Brésil, enfin par le monde entier, sauf, je pense, par plusieurs Européens, comme les Serbes, les Hongrois, les Espagnols et les Italiens, qui ne sont pas très actifs dans toutes ces histoires aujourd’hui. Il n’y a que l’Allemagne, la France, l’Angleterre et les Polonais.
Je pense que c’est ça, l’enjeu informationnel se joue sur le terrain, il ne se joue pas dans les rédactions du Monde, de la Frankfurter Allgemeine ou du Guardian. Il se joue ailleurs. La presse est réticente, mais elle doit suivre cette évolution. Elle ne peut pas dire que le noir, c’est le blanc. Au moins, ils disent que c’est gris aujourd’hui, c’est gris pour l’Ukraine. Je vois aussi qu’il y a de plus en plus de voix en Occident. Par exemple, j’ai suivi les discours de Dominique de Villepin, de Raffarin en France, même de Mélenchon. Ils disent des choses assez réalistes sur cette guerre. À la télévision française, il y a trois ans, une apparition d’un personnage qui dirait: «Non, on ne peut pas gagner» aurait été scandaleuse, mais aujourd’hui, c’est normal. Il y a un changement de front médiatique aussi, avec beaucoup de réticence, mais les médias occidentaux sont forcés d’accepter les faits. Les faits demandent que l’Europe reconsidère sa position.
Il y a toujours, je dirais, même Macron, Starmer, ils commencent à évoluer un peu. Starmer a dit: «Pour envoyer des forces militaires en Ukraine, il faut le soutien des États-Unis.» C’est une formule assez intéressante, parce qu’il n’y aura pas de soutien des États-Unis. Starmer le sait, il doit sortir de cette impasse. Donc, il dit: «Dès que les Américains nous soutiennent, on les envoie.» Comme les Américains ne nous soutiennent pas, on ne va pas les envoyer. Voilà la réponse. Je vois aussi une évolution forcée, une ubiquité toute britannique, justement. Je pense que Macron pense la même chose. Il ne le dit pas, mais il y a quelques jours, il a dit que l’Ukraine ne peut pas reprendre tous les territoires qu’elle a perdus. Je dirais qu’il faut corriger ça: l’Ukraine ne peut pas reprendre aucun territoire qu’elle a perdu, pas tous les territoires, aucun. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est ce qui se passe sur le front. Je pense que, pour l’Occident, pour les médias occidentaux, pour les hommes politiques européens, il faudra accepter ça à un certain moment.
Puisque, par la grâce de GPTV, vous pouvez vous adresser directement aux Français, en contournant les #médias que certains disent de grands chemins, est-ce que vous auriez un message à délivrer? J’ai un message que j’ai déjà évoqué pendant un nombre d’interviews pour les médias occidentaux: c’est que nous ne sommes pas en conflit avec les peuples de l’Occident, mais nous sommes en conflit avec les élites dirigeantes de plusieurs pays de l’Occident, qui ont décidé de nous infliger une défaite à la Russie par travers, via l’Ukraine, en ne menant pas une guerre directe contre nous, mais une guerre par procuration à travers l’Ukraine. Je pense que c’est une ligne politique qui est tout à fait contraire aux intérêts des peuples de l’Europe. Je pense qu’une grande partie des peuples de l’Europe comprend ça, et c’est pour ça qu’ils soutiennent les forces alternatives dans les pays de l’Europe.
Je pense que les élites dirigeantes de l’Europe mènent les pays dans une impasse qui ne donne absolument rien à la population de ces pays, aux Européens. Objectivement, l’Europe a besoin de la Russie, la Russie a aussi besoin de l’Europe, mais on a besoin d’une Europe qui ne voudrait pas nous faire subir une défaite cuisante et nous imposer les règles de notre existence. On voudrait une Europe coopérative. Je pense qu’à un certain moment, ça va arriver, parce que toutes les guerres, même les guerres froides, elles finissent à un certain moment. Je pense que cette guerre va se terminer par une renaissance des relations entre la Russie et l’Europe. Je suis absolument sûr que les peuples de l’Europe vont gagner de cette renaissance. Merci, monsieur #Pouchkov, pour cet entretien. Merci à vous.
ALEXEY POUSHKOV : “CE QUI SE JOUE EN UKRAINE, C’EST L’ORDRE INTERNATIONAL DU XXIe SIÈCLE” | GPTV
Trump incarne-t-il une rupture stratégique face à l’hégémonie occidentale ? Alors que l’ordre mondial unipolaire vacille, les élites européennes persistent d...YouTube
Hezbollah MPs Visit Speaker Berri, Say Elections Prove People Sticking to Resistance Choice
A delegation consisting of Hezbollah parliamentarians visited Lebanese Parliament Speaker Nabih Berr...Al-Manar TV Lebanon
Hey Mastodon,
I need a big favor. My friend @Aseelsehwel lives in Gaza, & she & her brother are currently trying to raise money to feed their family, care for their father who is suffering from kidney complications, & eventually leave Gaza for Egypt. They are a family of 6 & it looks like their estimated costs to cover everything would be $50,000.00. So far they are at $29,240.00, can we try to get them over the finish line? Here is a link to their GoFundMe:
gofundme.com/f/help-sehwel-fam…
Donate to Help Sehwel Family with their Medical treatment, organized by Mariam Shwel
Hello everybody, We are Munther Sahweel, we are here to ask you urgent as… Mariam Shwel needs your support for Help Sehwel Family with their Medical treatmentgofundme.com
Ship carrying oil and hazardous cargo sinks off Kerala coast
https://www.aljazeera.com/program/newsfeed/2025/5/27/ship-carrying-oil-and-hazardous-cargo-sinks-off-kerala-coast?utm_source=flipboard&utm_medium=activitypub
Posted into Asia News @asia-news-AlJazeera
Ship carrying oil and hazardous cargo sinks off Kerala coast
Video shows a cargo ship capsizing off Kerala’s coast in India, leaking oil and hazardous materialsAl Jazeera
The tour guide just said they're about to roll out 4,000 megawatt chargers here in China. My mind is being blown. We've got to catch up. But can we?
Just remember, it’s not a genocide.
commondreams.org/news/ward-al-…
#israel #genocide #Palestine #Gaza
Video Shows Girl Trying to Escape Inferno as Gaza Family 'Burned Alive' in Israeli Massacre
"What we are doing in Gaza is a war of extermination: indiscriminate, unrestrained, brutal, and criminal killing of civilians," said former Israeli Prime Minister Ehud Olmert.brett-wilkins (Common Dreams)
The UI future is colourful and dimensional
Link: flarup.email/p/the-future-is-c…
Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4…
The Future is Colourful and Dimensional
On the return of texture, depth, and expressiveness in UI.Michael Flarup (flarup.email)
„Schulleitungen müssen bei der Vorbereitung der Abschiebung nicht kooperieren. Sie müssen auch Anfragen der Polizei, wann ein Kind Unterricht hat oder wann es wo anzutreffen ist, nicht beantworten. Das Aufenthaltsgesetz nimmt im § 87 alle Schulen, Bildungs- und Erziehungseinrichtungen ausdrücklich von der Mitteilungspflicht gegenüber den Behörden aus.”
Quelle: fluechtlingsrat-lsa.de/wp-cont…
Almasirah:Settlers Storm al-Aqsa Mosque to Mark Israeli Occupation of al-Quds
News - Middle East: Hundreds of Israeli settlers have stormed the al-Aqsa Mosque compound in al-Quds to mark Israel’s occupation of the city's eastern sector following the 1967 Six-Day War.english.masirahtv.net
Over 800 Lawyers Urge U.K. to Sanction Israel for Gaza Genocide
In a compelling letter to Prime Minister Keir Starmer, more than 800 British legal experts, including retired supreme court justices, demand immediate sanctions against Israel, citing urgent legal obligations to prevent genocide in Gaza and uphold in…Iran Press
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Die linksgrüne Asyl-Industrie verdient sich an den “Flüchtlingen” dumm und dämlich.
In einer funktionierenden Gesellschaft passen sich die Gäste dem Gastgeber an.
In Deutschland passt sich die Gesellschaft den Gästen an und verzichtet auf seine Kultur.
#Islamismus #Gruppenvergewaltigungen #Messermorde #Brandmauertote #Islam #Brandmaueropfer #Massenvergewaltigungen
#Islam #Moslem
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Während #Linke ihre Gegner mit #Hammerschlägen den #Schädel zertrümmern und migrantische #Messer blitzen: Im #ARD-#Presseclub wird vom rechten Umsturz gefaselt. Wieviel Schwachsinn darf eigentlich über einen Sender?
tichyseinblick.de/daili-es-sen…
Die linksgrüne Asyl-Industrie verdient sich an den “Flüchtlingen” dumm und dämlich.
In einer funktionierenden Gesellschaft passen sich die Gäste dem Gastgeber an.
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#Islam #Moslem
ARD-Presseclub: Fünf Linke richten über Rechte
Der ARD-Presseclub am Sonntag gleicht einem Stuhlkreis linker Extremisten. Fünf Journalisten verbreiten Hass und Hetze über Rechte. Mit Beispielen, die allesamt klingen wie an den Haaren herbeigezogen. Belege fehlen, allein die Meinung zählt.Anna Diouf (Tichys Einblick)
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Xi sends congratulatory letter to Chinese Young Pioneers national congress - China Military
Chinese President Xi Jinping has sent a congratulatory letter to the ninth national congress of the Chinese Young Pioneers (CYP), a national organization for children, which opened Tuesday in Beijing.eng.chinamil.com.cn
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The UK’s Digital ID Era Starts This Summer
reclaimthenet.org/the-uks-digi…
The UK's Digital ID Era Starts This Summer
UK government to launch Gov.uk Wallet in 2025, unifying digital identity, biometric data, and official credentials by 2027.Ken Macon (Reclaim the Net)
“50,000 dead Palestinians isn’t enough to call it genocide.”
How fucking morally vacuous do you have to be for such a thought to even enter that privileged brain of yours?
Forget the consensus of every genocide scholar out there that this is genocide. Forget the live-streamed suffering. How devoid of humanity are you for your argument to be “that’s just not enough dead people for me.”
#israel #genocide #Palestine #Gaza #Western #complicity #privilege
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Our socials: fediverse.blog/~/ActaPopuli/fo…
Sweden to Summon Israeli Ambassador Over Gaza Aid Blockade
Stockholm (Quds News Network)- Sweden's Foreign Ministry will summon Israel's ambassador to Stockholm to protest Israel’s aid blockade in Gaza, where a famine is looming, Prime Minister Ulf KristerssoEditing Team (Quds News Network)
The Unraveling of Gaza’s Aid Regime: Why Jake Wood’s Resignation Matters
Marketed as humanitarian reform, Gaza’s new aid model was engineered for displacement and control. Now even its architect has walked away.Sarah B. (DD Geopolitics)
Securing an EIA for a Biochar Production Project
Obtaining an Environmental Impact Assessment (EIA) is a crucial step in ensuring that a biochar production project complies with environmental regulations and minimizes its ecological footprint. The process of acquiring an EIA can be complex, but it is essential for safeguarding both the environment and the long-term success of the project. For biochar production, which involves the pyrolysis of organic materials, the EIA provides a comprehensive analysis of potential environmental impacts, such as air quality, water usage, and waste management. Here is a step-by-step guide to obtaining an EIA for a biochar production project.
1. Understand the Regulatory Requirements
Before initiating the EIA process, it is vital to understand the regulatory framework governing biochar making machine in your jurisdiction. Different regions and countries may have varying environmental laws and standards that apply to biochar projects. Typically, the regulations will specify when an EIA is required, the type of information that must be provided, and the procedures that must be followed.
The scope of the EIA will depend on the size and scale of the biochar production plant. In many cases, projects that involve significant industrial processes or the processing of large quantities of feedstock will require a more detailed assessment. Consulting local environmental authorities early in the process can help clarify the specific requirements.
2. Preliminary Assessment and Screening
Once you have a clear understanding of the regulatory landscape, the next step is to conduct a preliminary environmental assessment. This is sometimes referred to as screening and involves determining whether an EIA is necessary for the project. Some small charcoal making machine may not trigger the need for a full EIA, but this will depend on factors such as the scale of the operation, the type of feedstock being used, and the location of the project.
During this stage, it is important to identify the potential environmental impacts associated with the project. For biochar production, common concerns include air emissions from the pyrolysis process, water usage for cooling or processing, and waste management practices. If the project is expected to have significant environmental effects, a full EIA will be required.
3. Engage an Environmental Consultant
While it is possible to navigate the EIA process independently, it is often beneficial to engage an environmental consultant with expertise in biochar production and the EIA process. These professionals can provide valuable insight into the requirements and help ensure that the assessment meets all legal obligations.
An environmental consultant will assist in preparing the necessary documentation, conducting studies, and presenting data on potential environmental impacts. They can also coordinate with local authorities and ensure that the process runs smoothly. Their expertise in navigating the complexities of EIA regulations can significantly reduce the risk of delays or rejections during the approval process.
4. Conduct Environmental Studies
A key component of the EIA is conducting detailed environmental studies to assess the potential impacts of the biochar production process. These studies typically cover several critical areas:
- Air Quality: Pyrolysis processes may release particulate matter, volatile organic compounds (VOCs), and other gases. Monitoring emissions and implementing measures to minimize air pollution are essential components of the study.
- Water Usage and Quality: The use of water in cooling systems, feedstock processing, or post-production may have environmental implications, particularly in areas with limited water resources. Assessing the potential impact on local water supplies and identifying water conservation strategies will be a focus of the study.
- Waste Management: Biochar production generates residual materials, including gases, char, and ash. Proper disposal or recycling of these by-products is a critical consideration in the EIA.
- Biodiversity and Ecosystems: Assessing the potential effects on local ecosystems and biodiversity is crucial, especially if the biochar production plant is located near sensitive areas, such as forests or wetlands.
The environmental studies should be thorough, taking into account both direct and indirect impacts. Accurate data and realistic projections are necessary to ensure that the EIA reflects the true environmental implications of the biochar production project.
5. Prepare the Environmental Impact Assessment Report
Once the necessary environmental studies are completed, the next step is to compile the findings into a comprehensive EIA report. The report should include:
A description of the biochar production process, including the technology used (e.g., biochar machine specifications), the feedstock, and the capacity of the facility.
An analysis of potential environmental impacts in the areas of air quality, water usage, waste management, and ecosystems.
Proposed mitigation measures to minimize or eliminate negative environmental impacts.
A detailed plan for monitoring and managing the environmental aspects of the project during operation.
The EIA report must be clear, concise, and supported by empirical data. It should provide a transparent view of the environmental risks and the measures taken to mitigate them.
6. Public Consultation and Review
In many jurisdictions, an EIA report is subject to public consultation and review. This process allows stakeholders, including local communities, environmental groups, and other interested parties, to provide feedback on the proposed biochar production project.
Public consultation can take the form of meetings, workshops, or written submissions. The goal is to engage the public in the decision-making process and ensure that all concerns are addressed. Feedback from this phase may result in adjustments to the project design or additional mitigation measures to address public concerns.
7. Submit the EIA to Regulatory Authorities
Once the EIA report has been finalized and public feedback has been considered, the report is submitted to the relevant environmental authorities for approval. The regulatory authorities will review the report, assess the findings, and determine whether the project meets environmental standards.
If the EIA is approved, the project can proceed to the next stages, including securing permits and licenses for construction and operation. If modifications are required, the EIA report may need to be revised before resubmission.
8. Compliance and Monitoring
After the project has received approval and begins operation, it is crucial to maintain compliance with the conditions outlined in the EIA. This includes implementing the mitigation measures described in the report and regularly monitoring the environmental impact of the biochar production facility.
Regular audits and assessments will help ensure that the project continues to operate within the environmental guidelines set forth in the EIA.
Biochar Production Equipment
Biochar production equipment is an industrial facility for recycling waste biomass into biochar under sustainability. The biochar machine of Beston GroupBeston Group
Top 8 Best THC Gummies That Will Blow Your Mind in 2025
If you live in a legal state, buying cannabis-derived THC gummies is as easy as going to your local liquor shop. If you reside in a non-legal state, your only option is hemp-derived THC gummies.Saint Albans Messenger
Die linksgrüne Asyl-Industrie verdient sich an den “Flüchtlingen” dumm und dämlich.
In einer funktionierenden Gesellschaft passen sich die Gäste dem Gastgeber an.
In Deutschland passt sich die Gesellschaft den Gästen an und verzichtet auf seine Kultur.
#Islamismus #Gruppenvergewaltigungen #Messermorde #Brandmauertote #Islam #Brandmaueropfer #Massenvergewaltigungen
#Islam #Moslem
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Not enough dead Palestinians for some. mastodon.gamedev.place/@lritte…
He doesn't appear to mention the ethnic cleansing of civilians forced out of Gaza. I'd be interested how those figure affect his equations.
About YPSat-2
When ESA’s Space Rider launches for its maiden flight, it will carry more than scientific experiments. It will carry the bold vision of ESA’s emerging generation. Developed entirely by young professionals across the Agency, YPSat-2 is the latest mission of the Young Professionals Satellite Programme. On board is the payload Angiology in Microgravity (AIM), an innovative experiment that dives into the critical field of space medicine, studying blood flow dynamics in microgravity and its potential risks to astronaut health. From conception to construction, AIM is not only science in action, but also a hands-on mission integrating multidisciplinary teams, novel technologies, and real-world spacecraft operations.
#engineering #technology #space #science #esa #europeanspaceagency
posted by pod_feeder_v2
1,17 Millionen Euro täglich, wahnsinn.
Die linksgrüne Asyl-Industrie verdient sich an den "Flüchtlingen" dumm und dämlich.
In einer funktionierenden Gesellschaft passen sich die Gäste dem Gastgeber an.
In Deutschland passt sich die Gesellschaft den Gästen an und verzichtet auf seine Kultur.
#Islamismus #Gruppenvergewaltigungen #Messermorde #Brandmauertote #Islam #Brandmaueropfer #Massenvergewaltigungen
#Islam #Moslem
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#Energiewende
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Assholes of a feather…
#Migranten sollten unsere #Rentner zahlen, nun zahlen unsere #Rentner für #Migranten
nius.de/kommentar/news/migrant…
In einer funktionierenden Gesellschaft passen sich die Gäste dem Gastgeber an.
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#Islamismus #Gruppenvergewaltigungen #Messermorde #Brandmauertote #Islam #Brandmaueropfer #Massenvergewaltigungen
#Islam #Moslem
Migranten sollten unsere Rentner zahlen, nun zahlen unsere Rentner für Migranten | NIUS.de
Es ist gerade mal zehn Jahre her, da hat man uns erzählt, wir brauchen die illegale Migration, denn Migranten werden unsere Renten bezahlen. Jetzt haben wir so viele illegale Migranten im Land, dass wir nicht mehr genug Geld für unsere Rentner haben.NiUS.de
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Clojure MCP
Link: github.com/bhauman/clojure-mcp
Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4…
GitHub - bhauman/clojure-mcp: Clojure MCP
Clojure MCP. Contribute to bhauman/clojure-mcp development by creating an account on GitHub.GitHub
ESA and UN harness space data for sustainable development
ESA and UN harness space data for sustainable development
#earth #science #space #esa #europeanspaceagency
posted by pod_feeder_v2
Show HN: Lazy Tetris
Link: lazytetris.com/
Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4…
How we can smash Britain’s two-party system for good at the next election
Labour is beyond repair. Time for a co-ordinated strategy to support progressive parties committed to electoral reform, says Guardian columnist George MonbiotGeorge Monbiot (The Guardian)
US interfering in UK’s internal affairs – Telegraph
State Department officials reportedly met with British anti-abortion activists over concerns that their rights were being violatedRT
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Serais-je devenu rIAciste ? Karim Duval - Ploud Video France
PeerTube from your pocket! | JoinPeerTube
PeerTube from your pocket! | JoinPeerTube
Thanks to your support, we (Framasoft, a small french not-for-profit) have been developing PeerTube for seven years! From a student project to a softw...JoinPeerTube
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What We Have. - by Aurelien
#geopolitics #society #adulthood #war
Our leaders inhabit an adolescent dreamworld of unreflective rebellion and the avoidance of consequences, where parent figures will put everything right. They are the natural concomitant of that recent social phenomenon, the graduate in their twenties still living with their parents, unable to find a job and spending all day playing online games. In fact, if you consider that our ruling class increasingly mistakes the world they have to deal with for a giant video game where there are no consequences and nothing is real, their behaviour becomes easier to understand. Except, of course, they don’t like losing, and then they have a tantrum. It is helpful to considerer ruling class’s attitude to Ukraine, for example, as one of anger and incredulity in the face of a game they thought was easy but now find they can’t win. And if you’ve ever had children you know that anger tends to be projected upon parents. Here, Mr Putin is the frowning parent, and we hate and we hate him, and we’ll never forgive him because he won’t let us have what we want, in this case Ukraine.
aurelien2022.substack.com/p/wh…
What We Have.
The new is dying, but the old cannot be reborn. What do we do?Aurelien (Trying to Understand the World)
Highlights from the Newly Declassified JFK/RFK/MLK Assassination Files - CovertAction Magazine
Much excitement has accompanied the Trump administration’s release of declassified documents in the John F. Kennedy, Robert F. Kennedy and Martin Luther King, Jr., files.Editors (CovertAction Magazine)
Der #Stern entdeckt das #Völkerrecht für sich, jetzt sogar für #Gaza:
»Es mag schmerzhaft sein, das auszusprechen, aber: Unter #Netanjahus Führung begeht #Israel – jener Staat, dem die Bundesrepublik nach dem schlimmstmöglichen Gräuel der Menschheitsgeschichte verbunden ist wie keinem anderen – gerade selbst #Kriegsverbrechen. Namhafte Völkerrechtler sprechen gar von #Genozid. Und wir Deutsche schauen nicht nur dabei zu, viel zu lange schon – wir liefern auch noch die Waffen dafür.
Es ist noch nicht zu spät, das zu ändern.«
Friedrich #Merz und die @Bundesregierung haben sich allerdings darauf spezialisiert, das Ziel von Netanjahus Krieg ausdrücklich nicht "verstehen" zu wollen, obwohl es israelische Kabinettsmitglieder und ihre Regierungskoalition ganz offen formulieren, seit langem.
stern.de/politik/ausland/israe…
Israels Gazakrieg: Ein Plädoyer gegen das deutsche Schweigen
Wo endet unsere Freundschaft zu Israel – und wo beginnt das tatenlose Zusehen bei Netanjahus Verbrechen in Gaza? Ein Plädoyer gegen das deutsche Schweigen.Fabian Huber (STERN.de)
Continuous Pyrolysis: Unlocking Scalable Profitability and Policy Alignment
In the ever-evolving landscape of sustainable technology, continuous pyrolysis has emerged as a transformative solution, bridging the gap between environmental responsibility and economic viability. This advanced thermal decomposition process, conducted in the absence of oxygen, enables the conversion of waste materials—ranging from plastic and rubber to biomass—into valuable outputs such as biofuels, carbon black, and combustible gases. As industries worldwide grapple with the dual challenges of waste management and carbon reduction, continuous pyrolysis stands out for its unique ability to deliver both scalability and profitability, especially in an era of tightening environmental regulations.
The investment rationale for continuous pyrolysis hinges on its remarkable potential to generate robust returns through economies of scale. Unlike batch pyrolysis systems, continuous operations excel in processing large volumes of feedstock uninterruptedly, minimizing downtime and maximizing output efficiency. This operational continuity translates directly into cost savings: by maintaining a steady thermal profile and reducing start-stop energy losses, continuous systems can achieve up to 30% higher energy efficiency than their batch counterparts. For industrial players, this means lower operational costs per ton of waste processed, a critical factor in enhancing profit margins.
But the profitability story extends beyond mere efficiency. The versatility of continuous pyrolysis outputs creates diverse revenue streams. For instance, plastic waste can be converted into low-sulfur fuel oil, which commands a premium in markets increasingly demanding cleaner-burning fuels. Similarly, biomass feedstocks yield biochar, a valuable soil amendment, and syngas for energy generation. This product diversification not only mitigates market risk but also allows operators to capitalize on multiple high-demand sectors. A case study from a European waste management firm illustrates this potential: their continuous pyrolysis plant, processing 200 tons of plastic waste daily, achieved an ROI of 2.5 years by selling fuel oil to local refineries and carbon black to tire manufacturers.
Environmental regulations, far from being a constraint, have become a tailwind for continuous pyrolysis profitability. As countries impose stricter landfill bans and plastic waste levies (e.g., the EU’s Plastic Tax), the cost of traditional waste disposal methods like incineration or landfilling has surged. Continuous pyrolysis, by contrast, not only avoids these costs but also generates revenue from waste transformation. In regions like California, where the landfill disposal fee exceeds 100 per ton, a continuous pyrolysis plant handling 50,000 tons annually can save 5 million in disposal costs while generating an additional $8 million from product sales—creating a compelling financial case even before factoring in policy incentives.
The synergy between continuous pyrolysis and global environmental policies is undeniable, positioning the technology as a cornerstone of national green agendas. Take the United Nations’ Sustainable Development Goals (SDGs), particularly SDG 12 (Responsible Consumption and Production) and SDG 7 (Affordable and Clean Energy). Continuous pyrolysis plant directly contributes by diverting waste from landfills (SDG 12) and producing renewable energy sources (SDG 7), making it a preferred solution for governments aiming to meet international sustainability targets.
In practice, this alignment manifests through a range of policy tools. Many nations offer tax incentives or subsidies to accelerate adoption. For example, in Canada, the Clean Fuels Standard provides credits for low-carbon fuels produced via pyrolysis, effectively reducing the cost of capital for new plants. Similarly, Germany’s Renewable Energy Act (EEG) grants feed-in tariffs for electricity generated from pyrolysis-derived gases, ensuring a stable revenue stream for operators. These financial incentives can significantly improve project economics, lowering the payback period by 15-20%.
Beyond direct subsidies, regulatory frameworks are being structured to favor continuous pyrolysis. The EU’s Circular Economy Action Plan sets ambitious targets for waste recycling, explicitly promoting advanced thermal treatment technologies like pyrolysis as key to achieving a 55% municipal waste recycling rate by 2030. In China, the “14th Five-Year Plan” for Solid Waste Pollution Prevention and Control identifies pyrolysis as a priority technology for hazardous waste treatment, opening up a massive market of over $30 billion by 2025. Such policy support not only de-risks investments but also creates a predictable demand environment for pyrolysis services.
Moreover, continuous pyrolysis aligns with nations’ carbon reduction strategies. By substituting fossil fuels with pyrolysis-derived biofuels, industries can reduce their carbon footprint by up to 80%, depending on the feedstock. This carbon intensity advantage makes pyrolysis products eligible for inclusion in carbon trading schemes, such as the EU Emissions Trading System (ETS). A plant producing 100,000 tons of biofuel annually could earn an additional €5-8 million per year through carbon credits, further enhancing its financial viability.
As the world hurtles toward a low-carbon future, continuous pyrolysis emerges not just as an environmental solution but as a strategic investment opportunity. Its ability to deliver scalable profitability while aligning with stringent environmental policies positions it at the intersection of sustainability and commerce. For investors, waste management companies, and energy stakeholders, the message is clear: continuous pyrolysis is not only compliant with the green transition—it’s a driver of it, offering both financial returns and the satisfaction of contributing to a circular economy. As policy support intensifies and technology costs continue to decline, the coming decade is set to witness a surge in continuous pyrolysis adoption, solidifying its role as a cornerstone of the global sustainability infrastructure.
Continuous Pyrolysis Plant
Continuous pyrolysis plant offers large-scale, highly automated solutions for solid waste. At present, the ecological crisis caused by the unsustainableBeston Group
Mujahideen Movement denounces Arab & Islamic silence regarding Zionist attacks
The Palestinian Mujahideen Movement denounced the Arab and Islamic silence regarding the ongoing Zionist siege and attacks against Al-Aqsa Mosque and the blessed city of Al-Quds, the latest of which was the storming of the mosque by the criminal Ben-…www.saba.ye
Das humanitäre Völkerrecht wird jetzt einfach (!) wirklich (!) verletzt.
Bisher wurde das Völkerrecht nur kompliziert und *nicht* wirklich verletzt.
Deshalb muss jetzt selbst Kanzler #Merz mal etwas sagen. Zum Beispiel „Ich verstehe das nicht“
Ich sitze neben der Couch, auf der Friedrich liegt und mache mir Notizen. Ich sage mit Wiener Schmäh:
„Ahaaaaa. Und ist jetzt dieses Völkerrecht hier bei uns im Raum? Macht es Ihnen Angst?“
Das Bild zeigt eine Screenshot eines Online-Artikels auf einem deutschen Nachrichtenportal. Der Titel lautet "Sendung verpasst?" und die Kategorie ist "Inland" mit einem Unterkategorienmenü "Innenpolitik". Der Artikel befasst sich mit einer Kritik von Merz gegenüber Israel, insbesondere in Bezug auf den Kampf gegen den Terrorismus der Hamas. Der Text zitiert Merz, der betont, dass er sich der deutschen Geschichte bewusst sei und angemessen kritisieren wolle. Er betont auch, dass der Bundeskanzler etwas dazu sagen müsse, wenn Grenzen überschritten werden und das humanitäre Völkerrecht verletzt wird.
Bereitgestellt von @altbot, privat und lokal generiert mit Ovis2-8B
🌱 Energieverbrauch: 0.205 Wh
Hesarissa (€) syyllistetään taas kuluttajia siitä että eivät kuluta. Väitetään, että ihmisiä on peloteltu turhaan, mutta sanallakaan ei mainita sitä, että säästöjen kasvattaminen johtuu yhteiskunnan turvaverkkojen alasajosta. Mahdollinen työttömyys ei ole ainoa asia, jonka varalle pitää säästää, myös sairastuessaan ihmiset ovat heti ahdingossa ilman säästöjä. Veikkaan, että jotkut säästävät myös lastensa opiskeluja varten, kun opiskelijoidenkin toimeentulosta on leikattu.
"Mutta on myös iso joukko hyvin toimeentulevia suomalaisia, joilla ei ole mitään hätää. Heillä olisi varaa kuluttaa, mutta hekin ovat lyöneet jarrut pohjaan ja kasvattaneet säästöjään.
Samalla he ovat ymmärtämättään pahentaneet Suomen talouden kuoppaa, ja ajaneet osaltaan ravintoloita konkurssiin, pakottaneet kauppoja sulkemaan oviaan ja jäädyttäneet asuntokaupan.
Se ei toki ole heidän omaa syytään.
Heidät kuten kaikki suomalaiset on onnistuttu muutaman viime vuoden ajan pelottelemaan kuoliaaksi todellisuutta synkemmillä uhkakuvilla Suomen talouden tilasta, syvällä kyntävästä velkalaivasta, Kreikan tiestä ja hyvinvointivaltion perikadosta."
hs.fi/talous/art-2000011246556…
Neljä synkkää väitettä Suomen taloudesta, jotka eivät olekaan aivan totta
Suomalaisilla on tänä kesänä mahdollisuus kääntää Suomen talous nousuun. Mutta uskaltavatko he avata lompakkonsa, kysyy HS:n taloustoimittaja Merja Saarinen.Merja Saarinen HS (Helsingin Sanomat)
Eikös tässä joku aika sitten ollut juttu, että "näin säästät niin sinulla on miljoona kun menet eläkkeelle". Jatkuvasti näkee oikeistoa paradoksia, pitää kuluttaa ja säästää samaan aikaan.
Kuluttajien vika kaikki nämä ongelmat on, ei todellakaan hallituksen. /s
Kremlin rejects accusations of Russian role in setting PM Starmer's house on fire
"All these suspicions usually turn out to be groundless, unsubstantiated and often ridiculous," Dmitry Peskov saidTASS
UK must impose sanctions on Israel to meet legal obligations, say more than 800 lawyers www.theguardian.com/world/2025/m...
UK must impose sanctions on Is...
UK must impose sanctions on Israel to meet legal obligations, say more than 800 lawyers
Exclusive: Letter to PM signed by retired supreme court justices among others says lack of action will imperil international legal systemHaroon Siddique (The Guardian)
gosha 🏴☠️
in reply to gosha 🏴☠️ • • •Aral Balkan
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