Vincent Edin sur LinkedIn
#économie #politique #oligarchie #gabegie
Ces parasites qui coûtent un pognon de dingue à l'État.
C'est l'article économique le plus ahurissant que vous lirez cette année. Il revient sur les soixante dix auditions menées par le sénateur communiste Fabien Gay et son collègue LR Olivier Rietmann avec des grands patrons pour comprendre l'utilité des dizaines de milliards versés chaque année aux grandes entreprises. Réponse après tant de temps ? On en sait rien, on ne sait pas combien, on ne sait pas à quoi ça sert.
Les montants planchers de ces aides sont à 88 milliards (!!!) par an, mais certaines estimations vont au delà du double. Oui, oui, 200 milliards alloués chaque année aux grands groupes (+450 millions CA) et aucun d'entre eux n'a été foutu de dire à quoi cela sert à part la langue d'une pauvreté infinie de la start up nation en levée de fonds : "assurer la compétitivité", "financer l'excellence", "soutenir l'export" bla bla bla... Quand Fabien Gay montre à Alexandre Bompard les slides que ce dernier, chantre autoproclamée de la transparence, cachent au public, le patron tousse. On voit une corrélation entre le résultat net de la boîte, les dividendes versés aux actionnaires et les aides publiques allouées. "Est-ce que l'argent public a servi à rémunérer les actionnaires ?" une caravane d'anges passe....
Crédit impôt recherche bidon, financement des licenciements, du train de vie, financement des dividendes, ces 100 ou 200 milliards sont investis non pas en pure perte, mais très grandement quand même. Les lecteurices comme moi de l'économiste anne-laure Delatte le savait, mais là ce sont les chiffres de Bercy, rendus publics, pas contestés par les patrons (ils contestent l'utilité, pas les montants...). Et c'est aberrant.
Qui a déjà dirigé une association ou une structure publique sait qu'on doit rendre des comptes sur chaque ligne budgétaire, qu'on peut vous faire suer pendant des heures pour 10 000 euros avec le soupçon que vous vous soyez acheté un écran plat ou parti en voyage. Là, on les prend la main dans le pot de confiture avec deux fois le budget de l'éducation nationale (82 milliards....) utilisés principalement pour enrichir des rentiers oisifs qui investiront ce pognon dans des projets écocidaires ou en rachetant des immeubles pour aggraver la crise du logement. On a pris la Bastille pour moins que ça.
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Ces parasites qui coûtent un pognon de dingue à l'État.
Ces parasites qui coûtent un pognon de dingue à l'État. C'est l'article économique le plus ahurissant que vous lirez cette année.Vincent Edin (www.linkedin.com)
Emmanuel Florac
in reply to Emmanuel Florac • • •Ces dizaines de milliards d’euros d’aides publiques aux entreprises versés sans transparence, ni suivi
Aline Leclerc (Le Monde)