Angesichts der doch erheblichen innerparteilichen Kritik an #NichtMeinKanzler nach seiner Entscheidung für eine Einschränkung der Waffenlieferungen an Israel frage ich mich, ob bei seinen Erwägungen mehr als der öffentliche Druck strafrechtliche Aspekte eine entscheidende Rolle gespielt haben. Als Regierungschef muss er schließlich damit rechnen, das die Ermittlungen des Internationalen Strafgerichtshofs auch ihn persönlich ins Visier nehmen.
in reply to Hackaday (unofficial)

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Now, Despite Britain, Will Real History Take the World Stage? eir.news/2025/08/news/now-desp…

SYRIE. Pourquoi la Turquie préfère-t-elle le HTC aux Kurdes ?
kurdistan-au-feminin.fr/2025/0…

"SYRIE / ROJAVA – Pourquoi la Turquie préfère-t-elle HTC (ou HTS) aux Kurdes ? Que représente HTS pour la Turquie ? Une alliance avec HTS contre les Kurdes est-elle compatible avec la fraternité turco-kurde ? Il est nécessaire de comprendre les actions de la Turquie en Syrie. Le gouvernement AKP mène actuellement une propagande

MSF statement on GHF's massacred of aid seekers #Palestine tiktokgenocide.com/uploads/msf…

ROJAVA. La sècheresse frappe la production de pistaches de Kobanê
kurdistan-au-feminin.fr/2025/0…

"SYRIE / ROJAVA – Les agriculteurs du canton kurde de Kobanê ont déclaré que le rendement des pistaches avait fortement diminué cette année en raison d’une grave sécheresse qui affecte la région. Les pistaches constituent une source importante de revenus dans de nombreuses régions du Rojava. Pourtant, leur culture exige

Chroniques du fascisme déjà là (3e épisode) : la fausse victoire de l’annulation de la loi Duplomb


Regis de Castelnau

La France n’est plus une nation souveraine. Le dire est devenu une banalité. Sous la coupe de l’usine à gaz européenne, surveillé par les garde-chiourmes qui résident à Bruxelles et sanctionné par les magistrats qui siègent dans ses juridictions, notre pays ne dispose plus de la liberté d’administrer son territoire comme il l’entend.

Ce que l’on perçoit moins, c’est l’invraisemblable effondrement institutionnel qui frappe la République. Or la décision rendue par le Conseil constitutionnel de censure partielle de la loi Duplomb votée par le Parlement, démontre que cet effondrement n’est en fait qu’une destruction programmée. La bande de politiciens non élus rassemblée autour de Richard Ferrand (la légende de probité installée par Marine Le Pen à la présidence du CC) vient tranquillement d’enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de ce qui fut dans le passé une démocratie libérale représentative.

Historiquement plus ou moins fonctionnelle, elle avait au XXe siècle, à peu près respecté les principes qui gouvernent ces systèmes : séparation des pouvoirs, élections au suffrage universel, loi de la majorité, protection de la minorité, toutes choses assurant sa légitimité à l’exercice du pouvoir par l’État. Depuis l’entrée dans le XXe, préparée par les socialistes la catastrophe est totale. Pointer tous les dysfonctionnements que l’on constate jour après jour est devenu une routine. Car comment qualifier autrement l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel à propos de la loi « Duplomb » et l’insondable bêtise de la classe politique qui s’est manifestée une fois de plus à cette occasion. Tous les opposants à ce texte, battus au Parlement se sont répandus en glapissements de joie grotesques du genre : « la juste lutte des larges masses a gagné !

» À la cacophonie médiatique qui a accompagné le processus parlementaire de cette loi, ne fut que raccourcis, confusion et mensonges permettant à chaque camp de prendre la pose, de soigner les postures et de donner des leçons de morale. Comme d’habitude, mention particulière pour la petite bourgeoisie sociétale qui se prétend de gauche et a passé son temps à exhiber une pseudo-humanité comme signe extérieur de richesse. La « gauche » la plus bête du monde qui acclame aujourd’hui le Conseil constitutionnel, Richard Ferrand et Alain Juppé présentés comme glorieux et ultimes remparts contre la destruction de la planète. Sans craindre les contradictions que feront apparaître leur perte définitive de la mémoire immédiate, puisqu’ils les vilipenderont la prochaine fois si une décision ne leur convient pas.

regisdecastelnau.substack.com/…

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#Regis de Castelnau #Vu-Du-Droit #Substack #Loi Duplomb

Chroniques du fascisme déjà là : la fausse victoire de l’annulation de la loi Duplomb


La France n’est plus une nation souveraine. Le dire est devenu une banalité. Sous la coupe de l’usine à gaz européenne, surveillé par les garde-chiourmes qui résident à Bruxelles et sanctionné par les magistrats qui siègent dans ses juridictions, notre pays ne dispose plus de la liberté d’administrer son territoire comme il l’entend.

Ce que l’on perçoit moins, c’est l’invraisemblable effondrement institutionnel qui frappe la République. Or la décision rendue par le Conseil constitutionnel de censure partielle de la loi Duplomb votée par le Parlement, démontre que cet effondrement n’est en fait qu’une destruction programmée. La bande de politiciens non élus rassemblée autour de Richard Ferrand (la légende de probité installée par Marine Le Pen à la présidence du CC) vient tranquillement d’enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de ce qui fut dans le passé une démocratie libérale représentative.

Historiquement plus ou moins fonctionnelle, elle avait au XXe siècle, à peu près respecté les principes qui gouvernent ces systèmes : séparation des pouvoirs, élections au suffrage universel, loi de la majorité, protection de la minorité, toutes choses assurant sa légitimité à l’exercice du pouvoir par l’État. Depuis l’entrée dans le XXe, préparée par les socialistes la catastrophe est totale. Pointer tous les dysfonctionnements que l’on constate jour après jour est devenu une routine. Car comment qualifier autrement l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel à propos de la loi « Duplomb » et l’insondable bêtise de la classe politique qui s’est manifestée une fois de plus à cette occasion. Tous les opposants à ce texte, battus au Parlement se sont répandus en glapissements de joie grotesques du genre : « la juste lutte des larges masses a gagné ! » À la cacophonie médiatique qui a accompagné le processus parlementaire de cette loi, ne fut que raccourcis, confusion et mensonges permettant à chaque camp de prendre la pose, de soigner les postures et de donner des leçons de morale. Comme d’habitude, mention particulière pour la petite bourgeoisie sociétale qui se prétend de gauche et a passé son temps à exhiber une pseudo-humanité comme signe extérieur de richesse. La « gauche » la plus bête du monde qui acclame aujourd’hui le Conseil constitutionnel, Richard Ferrand et Alain Juppé présentés comme glorieux et ultimes remparts contre la destruction de la planète. Sans craindre les contradictions que feront apparaître leur perte définitive de la mémoire immédiate, puisqu’ils les vilipenderont la prochaine fois si une décision ne leur convient pas.

Sur le fond l’auteur, un peu accaparé par un génocide en temps réel télévisé au Moyen-Orient et la marche à la guerre mondiale nucléaire en Europe centrale, a peu suivi cette affaire. Il ne serait donc pas sérieux de prendre parti pour ou contre ce texte. Mais juste avant de passer à l’analyse de la situation institutionnelle de notre pays confronté à une confiscation de sa souveraineté, revenir sur trois questions qu’il convient examiner à l’occasion du prononcé de cet arrêt.

Tout d’abord, le succès soi-disant spectaculaire de la pétition dont beaucoup de commentateurs considéraient qu’elle était de nature à remettre en cause la légitimité institutionnelle de la loi adoptée par le Parlement. On rappellera simplement que quoi qu’on pense de la composition actuelle de l’Assemblée nationale (encore une fois merci à Macron, merci aux Castors, merci à Mélenchon pour le NFP), qu’elle est le fruit du vote d’environ 29 millions d’électeurs. Ce qui fixe à un peu moins de 7 % de ce total les signataires de la fameuse pétition. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Mais ensuite il est évident que l’annulation de l’autorisation de réintroduire l’acétamipride, n'a qu’une véritable motivation, celle politique de feindre la prise en compte de la défense de l’environnement. Le motif juridique avancé grâce à l’introduction de la « Charte de l’environnement » dans le « bloc de constitutionnalité » (voir ci-dessous) est complètement bidon, puisqu’une décision inverse aurait été parfaitement possible. Enfin, il faut apprendre à lire entre les lignes des décisions de la bande de Richard Ferrand. Parce que le Conseil constitutionnel a fait comme d’habitude lorsqu’il se sent obligé de prononcer une annulation (cette fois-ci pour des raisons démagogiques) de nature à gêner le pouvoir macroniste en place qu’il sert, il donne dans le corps du texte la marche à suivre pour faire quand même passer la mesure la prochaine fois. C’est grossier, habituel, mais cela n’a pas empêché les spasmes de ravissement des petits-bourgeois urbains. Quant à tous les tenants de la « gauche » occupés à acclamer Richard Ferrand, ils ne mesurent pas que si par extraordinaire ils arrivaient au pouvoir, ils seraient bien évidemment corsetés par les mêmes pour empêcher la mise en place de la moindre parcelle de leur programme. Ce qui fournirait d’ailleurs aux socialistes un prétexte en or pour la mise en œuvre de leurs habituelles trahisons.

Alors, la confiscation de la souveraineté du peuple français par le Conseil constitutionnel, comment ça marche ?

Le Conseil constitutionnel rend des décisions d’abord politiques


Prétendre que la haute juridiction fonde toutes ses décisions sur le droit est simplement une galéjade.

Le contrôle de constitutionnalité prévu pour la première fois dans le texte de la Constitution adoptée le 4 octobre 1958 sur la proposition du général de Gaulle a été complètement dévoyé. Faisons parler un centenaire, Philippe de Gaulle le « premier Compagnon du Libérateur » disant : « Juger les lois à l’aune des préambules de la Constitution, cela n’a jamais été l’esprit de la Ve République. Mon père avait vu le danger. Il a été furieux de découvrir que les rédacteurs du projet de 1958 avaient adjoint les préambules des constitutions antérieures, avec leurs déclarations des droits de l’homme, mais il n’est pas intervenu pour les ôter. « Les démagogues qui sont les inspirateurs de ces additions vont pouvoir bêtifier sur les droits de l’homme pour rendre l’internationalisme, le cosmopolitisme et l’apatridisme opposables aux droits du citoyen », m’avait-il dit. » De Gaulle ne se trompait pas, mais le dévoiement a été le fruit d’une évolution qu’il était difficile de soupçonner au départ.

Rentrons un peu dans le détail. Dans l’esprit du fondateur de la Ve République, le contrôle de la constitutionnalité des lois avant leur promulgation était un contrôle de « CONFORMITÉ » avec le texte suprême adopté par le peuple. Les lois votées par le Parlement doivent entretenir un rapport de non-contrariété, avec la partie normative de la Constitution, avec le contenu qui organise le fonctionnement de la République. Depuis 50 ans le Conseil constitutionnel se livre à un contrôle de « COMPATIBILITÉ » ce qui lui donne des marges d’interprétation tout à fait considérables qu’il est le seul à maîtriser. Comment s’est opéré le renversement ?

Tout commence avec une décision du 16 juillet 1971 créant une nouvelle obligation et par conséquent une limitation pour le législateur tenu depuis lors et arbitrairement de respecter la notion de « principe fondamental reconnu par les lois de la République » contenue dans le préambule tel qu’interprété par le Conseil. La simple lecture de ce préambule démontre que c’est un singulier fourre-tout proclamatoire sans réelle valeur normative. C’est ainsi qu’a fait irruption dans notre droit constitutionnel un « principe fondamental » nouveau, supérieur au texte même de la Constitution. La boîte de pandore était ouverte. C’est ainsi que le Conseil s’est arrogé la possibilité de considérer que la conformité de la loi avec la Constitution devait s’apprécier non à partir des 90 articles de celle-ci mais d’un ensemble nommé « BLOC DE CONSTITUTIONNALITÉ » dont la composition relevant de la seule décision du Conseil composé rappelons-le de personnalités choisies par affinités politiques.

Initialement, seul le Président de la République et les présidents des deux chambres du Parlement pouvaient déférer une loi votée au Conseil constitutionnel avant sa promulgation. Valéry Giscard d’Estaing fit adopter en 1974 une réforme ouvrant la possibilité d’un recours signé par 60 parlementaires. Dans le domaine du contrôle de la conformité des lois, alors que le Conseil rendait une moyenne d’environ deux décisions par an avant cette date, il en est aujourd’hui à une moyenne annuelle de plus de 80 ! Sa jurisprudence est donc considérable et constitue aujourd’hui une source majeure du droit.

Comment a-t-il opéré ? Tout d’abord en dressant DE SA PROPRE AUTORITÉ la liste des textes qui composent le bloc de constitutionnalité : à savoir l’intégralité de la Constitution du 4 octobre 1958 auquel il a ajouté son préambule propre. Ensuite l’intégralité de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ensuite toujours le Préambule de la Constitution de 1946, et enfin la Charte de l’environnement de 2004. En développant ensuite encore une abondante jurisprudence donnant à un certain nombre d’autres textes et principes, une valeur constitutionnelle égale à celle de la Constitution ! Il y a « les principes particulièrement nécessaires à notre temps » (PPNNT), Il s’agit entre autres du droit de grève, du droit d’asile ou du droit à la protection de la santé des enfants. Puis les « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République » (PFRLR) choisis par le Conseil comme la liberté d’association, liberté de l’enseignement, indépendance de la juridiction administrative (tiens tiens…). Ajoutons-y pour faire bon poids « les principes à valeur constitutionnelle » (PVC) dont font partie la continuité de l’État et des services publics ou la sauvegarde de la dignité de la personne humaine. N’en jetez plus, la Cour (suprême) est pleine ! La simple lecture de ce catalogue démontre à quel point la souveraineté du Parlement français est désormais complètement corsetée.

QPC, quand Sarkozy invente la machine à voyager dans le temps juridique


Histoire d’aggraver cette dérive, Nicolas Sarkozy a eu l’idée saugrenue de bouleverser le système français du contrôle de constitutionnalité a priori de la loi, intervenant entre son adoption par le Parlement et sa promulgation par le Président de la République. Ce fut à l’occasion d’une réforme constitutionnelle, la création « d’un contrôle à posteriori » à la française par le biais de la calamiteuse Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC). Elle permet à un justiciable de solliciter à l’occasion d’une procédure judiciaire qui le concerne, l’avis du Conseil sur la valeur constitutionnelle d’une loi pourtant promulguée et appliquée, parfois depuis des décennies ! Invention par Sarkozy, dans un système juridique qui n’a rien à voir avec le système de « common law » d’une machine à voyager dans le temps juridique. Non seulement on confisque le pouvoir législatif actuel, mais on étend cette confiscation aux générations parlementaires précédentes. Chapeau l’artiste !

Mais de plus, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le Conseil constitutionnel a de plus décidé d’utiliser la notion jurisprudentielle de droit public « d’incompétence négative ». En simplifiant, on peut dire qu’il peut constater que le législateur, n’a pas utilisé comme il l’aurait dû sa compétence. C’est-à-dire que le contrôle ne porte pas sur la conformité du texte adopté avec la Constitution mais sur la façon dont le législateur s’est servi de son pouvoir. Et soyons clair, sur ce que la loi aurait dû contenir ! Il peut ainsi ajouter des choses qui n’avaient pas été décidées par le législateur. Le pouvoir législatif du peuple s’exerçant par l’intermédiaire de ses représentants dûment élus dispose normalement du pouvoir de changer les lois anciennes, de les abroger, de les compléter ou de les supprimer. Cette souveraineté-là, le Conseil se l’est désormais arrogée.

Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer le flot qui allait s’engouffrer dans cette brèche. Plus de 800 décisions sur saisine par QPC ont été rendues en 10 ans soit une moyenne de 80 par an ! L’exemple le plus spectaculaire de ce qui constitue une dérive institutionnelle particulièrement grave est celui de la fameuse affaire du mot de « fraternité » dans la devise républicaine. Il fut considéré comme faisant partie du bloc de constitutionnalité ce qui permettait d’annuler les lois considérées par la petite équipe comme contraire à la fraternité !

Car l’enjeu est bien celui-là, ce que vous nous venons de décrire, c’est tout simplement la confiscation par le Conseil constitutionnel d’une compétence souveraine qui ne devrait appartenir qu’aux représentants que le peuple s’est choisis. Et cette description démontre s’il en était besoin le caractère délibéré et construit de cette confiscation.

Révolution de couleur à la française


L’échec politique des présidences successives de Nicolas Sarkozy et de François Hollande incapables de se faire réélire a signé la fin du système de la fausse alternance à la française, celle de ces « deux épiciers se fournissant au même grossiste » selon la jolie formule de Philippe Séguin. Pour tenter de régler le problème, Emmanuel Macron, un parfait inconnu, a été porté à l’Élysée grâce à une opération politique voulue et organisée par la haute fonction publique d’État, choisissant de porter l’un des siens à la présidence de la république. Elle fut également soutenue et financée par l’oligarchie. Sa réussite a bénéficié de l’appui décisif de la magistrature – souvenons-nous de l’opération de disqualification judiciaire de François Fillon, favori de l’élection présidentielle 2017. Un enchaînement de circonstances qu’il n’est pas excessif d’assimiler à une forme de coup d’État, qui a bénéficié de l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques, inertes devant cette manipulation. Qui avait pourtant retiré au scrutin son caractère de sincérité et de légitimité. Le problème, c’est qu’il a installé à l’Élysée un inconnu au parcours intellectuel, social et politique d’un vide abyssal. Mais qui, déterminé à remplir le mandat, à lui confié par les grands intérêts, a immédiatement mis en œuvre un programme néolibéral de destruction de l’État-providence, de désindustrialisation du territoire, de soumission à l’ordre atlantique et d’abaissement de la France à l’international.

Parmi ces missions, figurait celle d’une démolition méthodique des institutions républicaines. À coups de multiplication de lois liberticides, de répression massive des mouvements sociaux, de généralisation de la corruption au sommet de l’État, de manipulations politiques et en vidant le gouvernement prévu par la constitution de sa substance, Emmanuel Macron poursuit l’installation d’un système libéral autoritaire qui n’a plus grand-chose à voir avec une république parlementaire. Le Conseil constitutionnel avait à sa demande de signer le permis d’inhumer du Parlement français. C’est le démantèlement de la loi sur l’immigration avec la censure de 32 articles.

Au bout d’une manœuvre politique assez sordide la haute juridiction (!) rendait le 25 janvier un arrêt qui censure 32 articles du texte de la loi sur l’immigration. Cette décision était simplement une monstruosité juridique et institutionnelle. D’abord et comme par hasard ces 32 articles sont ceux qui ont été rajoutés au texte présenté par le gouvernement lors du débat parlementaire. Le hasard s’appelle évidemment accord passé entre Macron et Laurent Fabius président de l’époque.

Le caractère caricatural de la motivation aurait dû normalement sauter aux yeux d’un lecteur honnête. On y retrouve évidemment la présence habituelle des considérations sur la nécessité de d’être gentil avec tout le monde qui permettent d’annuler ces articles que Laurent Fabius et Alain Juppé trouvent trop méchants. Quant à l’argument permettant d’annuler les articles issus d’amendements considérés comme « cavaliers », il est simplement risible. La théorie de l’amendement cavalier, c’est qu’on ne peut pas rattacher et faire voter un article dans une loi qui serait sans rapport avec cet article. Le qualifier de « cavalier » et une appréciation parfaitement subjective de la part du juge, qui peut conduire à l’arbitraire. Pour le dire clairement, sur la base des principes de la jurisprudence, il aurait été possible de prendre les décisions inverses. C’est bien cela que l’on appelle l’arbitraire et il a été utilisé pour débarrasser la « Loi immigration » du travail parlementaire

Situation extraordinaire qui permettait dès ce moment et incontestablement de considérer que désormais dans les faits, la France n’a plus de Parlement. Avec l’utilisation systématique du 49-3, Élisabeth Borne, sur ordre de Macron interdisait les débats à l’Assemblée nationale. Désormais le Président n’a plus besoin de se fatiguer. Grâce à la forfaiture des membres non élus de la bande de Ferrand qui réduisent le travail parlementaire à néant, il va pouvoir déposer ses projets de loi directement entre les mains du Conseil constitutionnel. Devenu définitivement le véritable législateur de notre pays. La prochaine fois, pour faire passer les commandes du MEDEF (loi travail, loi retraite et importation de main-d’œuvre à bas coût), et donner la priorité au financement de ses pulsions bellicistes, Macron déposera directement ses projets dans la boîte aux lettres de Richard Ferrand.

Alors, citant Victor Hugo, les imbéciles, les analphabètes et les poseurs vont exulter et nous dire que grâce à Macron et Ferrand ils vont sauver la planète. En oubliant une chose toute simple : ce système que le gang de Macron a mis en place empêchera toute alternance politique quelle qu’elle soit. Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’à chaque loi « retoquée », à chaque décret annulé (au conseil d’État ce sont les mêmes !), il suffira de saisir directement le peuple par la voie référendaire, cela n’est pas sérieux.

La France n’est plus une démocratie représentative et la voie de l’alternance démocratique est fermée.La France n’est plus une nation souveraine. Le dire est devenu une banalité. Sous la coupe de l’usine à gaz européenne, surveillé par les garde-chiourmes qui résident à Bruxelles et sanctionné par les magistrats qui siègent dans ses juridictions, notre pays ne dispose plus de la liberté d’administrer son territoire comme il l’entend.

Ce que l’on perçoit moins, c’est l’invraisemblable effondrement institutionnel qui frappe la République. Or la décision rendue par le Conseil constitutionnel de censure partielle de la loi Duplomb votée par le Parlement, démontre que cet effondrement n’est en fait qu’une destruction programmée. La bande de politiciens non élus rassemblée autour de Richard Ferrand (la légende de probité installée par Marine Le Pen à la présidence du CC) vient tranquillement d’enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de ce qui fut dans le passé une démocratie libérale représentative.

Historiquement plus ou moins fonctionnelle, elle avait au XXe siècle, à peu près respecté les principes qui gouvernent ces systèmes : séparation des pouvoirs, élections au suffrage universel, loi de la majorité, protection de la minorité, toutes choses assurant sa légitimité à l’exercice du pouvoir par l’État. Depuis l’entrée dans le XXe, préparée par les socialistes la catastrophe est totale. Pointer tous les dysfonctionnements que l’on constate jour après jour est devenu une routine. Car comment qualifier autrement l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel à propos de la loi « Duplomb » et l’insondable bêtise de la classe politique qui s’est manifestée une fois de plus à cette occasion. Tous les opposants à ce texte, battus au Parlement se sont répandus en glapissements de joie grotesques du genre : « la juste lutte des larges masses a gagné ! » À la cacophonie médiatique qui a accompagné le processus parlementaire de cette loi, ne fut que raccourcis, confusion et mensonges permettant à chaque camp de prendre la pose, de soigner les postures et de donner des leçons de morale. Comme d’habitude, mention particulière pour la petite bourgeoisie sociétale qui se prétend de gauche et a passé son temps à exhiber une pseudo-humanité comme signe extérieur de richesse. La « gauche » la plus bête du monde qui acclame aujourd’hui le Conseil constitutionnel, Richard Ferrand et Alain Juppé présentés comme glorieux et ultimes remparts contre la destruction de la planète. Sans craindre les contradictions que feront apparaître leur perte définitive de la mémoire immédiate, puisqu’ils les vilipenderont la prochaine fois si une décision ne leur convient pas.

Sur le fond l’auteur, un peu accaparé par un génocide en temps réel télévisé au Moyen-Orient et la marche à la guerre mondiale nucléaire en Europe centrale, a peu suivi cette affaire. Il ne serait donc pas sérieux de prendre parti pour ou contre ce texte. Mais juste avant de passer à l’analyse de la situation institutionnelle de notre pays confronté à une confiscation de sa souveraineté, revenir sur trois questions qu’il convient examiner à l’occasion du prononcé de cet arrêt.

Tout d’abord, le succès soi-disant spectaculaire de la pétition dont beaucoup de commentateurs considéraient qu’elle était de nature à remettre en cause la légitimité institutionnelle de la loi adoptée par le Parlement. On rappellera simplement que quoi qu’on pense de la composition actuelle de l’Assemblée nationale (encore une fois merci à Macron, merci aux Castors, merci à Mélenchon pour le NFP), qu’elle est le fruit du vote d’environ 29 millions d’électeurs. Ce qui fixe à un peu moins de 7 % de ce total les signataires de la fameuse pétition. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes. Mais ensuite il est évident que l’annulation de l’autorisation de réintroduire l’acétamipride, n'a qu’une véritable motivation, celle politique de feindre la prise en compte de la défense de l’environnement. Le motif juridique avancé grâce à l’introduction de la « Charte de l’environnement » dans le « bloc de constitutionnalité » (voir ci-dessous) est complètement bidon, puisqu’une décision inverse aurait été parfaitement possible. Enfin, il faut apprendre à lire entre les lignes des décisions de la bande de Richard Ferrand. Parce que le Conseil constitutionnel a fait comme d’habitude lorsqu’il se sent obligé de prononcer une annulation (cette fois-ci pour des raisons démagogiques) de nature à gêner le pouvoir macroniste en place qu’il sert, il donne dans le corps du texte la marche à suivre pour faire quand même passer la mesure la prochaine fois. C’est grossier, habituel, mais cela n’a pas empêché les spasmes de ravissement des petits-bourgeois urbains. Quant à tous les tenants de la « gauche » occupés à acclamer Richard Ferrand, ils ne mesurent pas que si par extraordinaire ils arrivaient au pouvoir, ils seraient bien évidemment corsetés par les mêmes pour empêcher la mise en place de la moindre parcelle de leur programme. Ce qui fournirait d’ailleurs aux socialistes un prétexte en or pour la mise en œuvre de leurs habituelles trahisons.

Alors, la confiscation de la souveraineté du peuple français par le Conseil constitutionnel, comment ça marche ?

Le Conseil constitutionnel rend des décisions d’abord politiques


Prétendre que la haute juridiction fonde toutes ses décisions sur le droit est simplement une galéjade.

Le contrôle de constitutionnalité prévu pour la première fois dans le texte de la Constitution adoptée le 4 octobre 1958 sur la proposition du général de Gaulle a été complètement dévoyé. Faisons parler un centenaire, Philippe de Gaulle le « premier Compagnon du Libérateur » disant : "Juger les lois à l’aune des préambules de la Constitution, cela n’a jamais été l’esprit de la Ve République. Mon père avait vu le danger. Il a été furieux de découvrir que les rédacteurs du projet de 1958 avaient adjoint les préambules des constitutions antérieures, avec leurs déclarations des droits de l’homme, mais il n’est pas intervenu pour les ôter. Les démagogues qui sont les inspirateurs de ces additions vont pouvoir bêtifier sur les droits de l’homme pour rendre l’internationalisme, le cosmopolitisme et l’apatridisme opposables aux droits du citoyen » , m’avait-il dit. De Gaulle ne se trompait pas, mais le dévoiement a été le fruit d’une évolution qu’il était difficile de soupçonner au départ.

Rentrons un peu dans le détail. Dans l’esprit du fondateur de la Ve République, le contrôle de la constitutionnalité des lois avant leur promulgation était un contrôle de « CONFORMITÉ » avec le texte suprême adopté par le peuple. Les lois votées par le Parlement doivent entretenir un rapport de non-contrariété, avec la partie normative de la Constitution, avec le contenu qui organise le fonctionnement de la République. Depuis 50 ans le Conseil constitutionnel se livre à un contrôle de « COMPATIBILITÉ » ce qui lui donne des marges d’interprétation tout à fait considérables qu’il est le seul à maîtriser. Comment s’est opéré le renversement ?

Tout commence avec une décision du 16 juillet 1971 créant une nouvelle obligation et par conséquent une limitation pour le législateur tenu depuis lors et arbitrairement de respecter la notion de « principe fondamental reconnu par les lois de la République » contenue dans le préambule tel qu’interprété par le Conseil. La simple lecture de ce préambule démontre que c’est un singulier fourre-tout proclamatoire sans réelle valeur normative. C’est ainsi qu’a fait irruption dans notre droit constitutionnel un « principe fondamental » nouveau, supérieur au texte même de la Constitution. La boîte de pandore était ouverte. C’est ainsi que le Conseil s’est arrogé la possibilité de considérer que la conformité de la loi avec la Constitution devait s’apprécier non à partir des 90 articles de celle-ci mais d’un ensemble nommé « BLOC DE CONSTITUTIONNALITÉ » dont la composition relevant de la seule décision du Conseil composé rappelons-le de personnalités choisies par affinités politiques.

Initialement, seul le Président de la République et les présidents des deux chambres du Parlement pouvaient déférer une loi votée au Conseil constitutionnel avant sa promulgation. Valéry Giscard d’Estaing fit adopter en 1974 une réforme ouvrant la possibilité d’un recours signé par 60 parlementaires. Dans le domaine du contrôle de la conformité des lois, alors que le Conseil rendait une moyenne d’environ deux décisions par an avant cette date, il en est aujourd’hui à une moyenne annuelle de plus de 80 ! Sa jurisprudence est donc considérable et constitue aujourd’hui une source majeure du droit.

Comment a-t-il opéré ? Tout d’abord en dressant DE SA PROPRE AUTORITÉ la liste des textes qui composent le bloc de constitutionnalité : à savoir l’intégralité de la Constitution du 4 octobre 1958 auquel il a ajouté son préambule propre. Ensuite l’intégralité de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ensuite toujours le Préambule de la Constitution de 1946, et enfin la Charte de l’environnement de 2004. En développant ensuite encore une abondante jurisprudence donnant à un certain nombre d’autres textes et principes, une valeur constitutionnelle égale à celle de la Constitution ! Il y a « les principes particulièrement nécessaires à notre temps » (PPNNT), Il s’agit entre autres du droit de grève, du droit d’asile ou du droit à la protection de la santé des enfants. Puis les « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République » (PFRLR) choisis par le Conseil comme la liberté d’association, liberté de l’enseignement, indépendance de la juridiction administrative (tiens tiens…). Ajoutons-y pour faire bon poids « les principes à valeur constitutionnelle » (PVC) dont font partie la continuité de l’État et des services publics ou la sauvegarde de la dignité de la personne humaine. N’en jetez plus, la Cour (suprême) est pleine ! La simple lecture de ce catalogue démontre à quel point la souveraineté du Parlement français est désormais complètement corsetée.

QPC, quand Sarkozy invente la machine à voyager dans le temps juridique


Histoire d’aggraver cette dérive, Nicolas Sarkozy a eu l’idée saugrenue de bouleverser le système français du contrôle de constitutionnalité a priori de la loi, intervenant entre son adoption par le Parlement et sa promulgation par le Président de la République. Ce fut à l’occasion d’une réforme constitutionnelle, la création « d’un contrôle à posteriori » à la française par le biais de la calamiteuse Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC). Elle permet à un justiciable de solliciter à l’occasion d’une procédure judiciaire qui le concerne, l’avis du Conseil sur la valeur constitutionnelle d’une loi pourtant promulguée et appliquée, parfois depuis des décennies ! Invention par Sarkozy, dans un système juridique qui n’a rien à voir avec le système de « common law » d’une machine à voyager dans le temps juridique. Non seulement on confisque le pouvoir législatif actuel, mais on étend cette confiscation aux générations parlementaires précédentes. Chapeau l’artiste !

Mais de plus, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le Conseil constitutionnel a de plus décidé d’utiliser la notion jurisprudentielle de droit public « d’incompétence négative ». En simplifiant, on peut dire qu’il peut constater que le législateur, n’a pas utilisé comme il l’aurait dû sa compétence. C’est-à-dire que le contrôle ne porte pas sur la conformité du texte adopté avec la Constitution mais sur la façon dont le législateur s’est servi de son pouvoir. Et soyons clair, sur ce que la loi aurait dû contenir ! Il peut ainsi ajouter des choses qui n’avaient pas été décidées par le législateur. Le pouvoir législatif du peuple s’exerçant par l’intermédiaire de ses représentants dûment élus dispose normalement du pouvoir de changer les lois anciennes, de les abroger, de les compléter ou de les supprimer. Cette souveraineté-là, le Conseil se l’est désormais arrogée.

Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer le flot qui allait s’engouffrer dans cette brèche. Plus de 800 décisions sur saisine par QPC ont été rendues en 10 ans soit une moyenne de 80 par an ! L’exemple le plus spectaculaire de ce qui constitue une dérive institutionnelle particulièrement grave est celui de la fameuse affaire du mot de « fraternité » dans la devise républicaine. Il fut considéré comme faisant partie du bloc de constitutionnalité ce qui permettait d’annuler les lois considérées par la petite équipe comme contraire à la fraternité !

Car l’enjeu est bien celui-là, ce que vous nous venons de décrire, c’est tout simplement la confiscation par le Conseil constitutionnel d’une compétence souveraine qui ne devrait appartenir qu’aux représentants que le peuple s’est choisis. Et cette description démontre s’il en était besoin le caractère délibéré et construit de cette confiscation.

Révolution de couleur à la française


L’échec politique des présidences successives de Nicolas Sarkozy et de François Hollande incapables de se faire réélire a signé la fin du système de la fausse alternance à la française, celle de ces « deux épiciers se fournissant au même grossiste » selon la jolie formule de Philippe Séguin. Pour tenter de régler le problème, Emmanuel Macron, un parfait inconnu, a été porté à l’Élysée grâce à une opération politique voulue et organisée par la haute fonction publique d’État, choisissant de porter l’un des siens à la présidence de la république. Elle fut également soutenue et financée par l’oligarchie. Sa réussite a bénéficié de l’appui décisif de la magistrature – souvenons-nous de l’opération de disqualification judiciaire de François Fillon, favori de l’élection présidentielle 2017. Un enchaînement de circonstances qu’il n’est pas excessif d’assimiler à une forme de coup d’État, qui a bénéficié de l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques, inertes devant cette manipulation. Qui avait pourtant retiré au scrutin son caractère de sincérité et de légitimité. Le problème, c’est qu’il a installé à l’Élysée un inconnu au parcours intellectuel, social et politique d’un vide abyssal. Mais qui, déterminé à remplir le mandat, à lui confié par les grands intérêts, a immédiatement mis en œuvre un programme néolibéral de destruction de l’État-providence, de désindustrialisation du territoire, de soumission à l’ordre atlantique et d’abaissement de la France à l’international.

Parmi ces missions, figurait celle d’une démolition méthodique des institutions républicaines. À coups de multiplication de lois liberticides, de répression massive des mouvements sociaux, de généralisation de la corruption au sommet de l’État, de manipulations politiques et en vidant le gouvernement prévu par la constitution de sa substance, Emmanuel Macron poursuit l’installation d’un système libéral autoritaire qui n’a plus grand-chose à voir avec une république parlementaire. Le Conseil constitutionnel avait à sa demande de signer le permis d’inhumer du Parlement français. C’est le démantèlement de la loi sur l’immigration avec la censure de 32 articles.

Au bout d’une manœuvre politique assez sordide la haute juridiction (!) rendait le 25 janvier un arrêt qui censure 32 articles du texte de la loi sur l’immigration. Cette décision était simplement une monstruosité juridique et institutionnelle. D’abord et comme par hasard ces 32 articles sont ceux qui ont été rajoutés au texte présenté par le gouvernement lors du débat parlementaire. Le hasard s’appelle évidemment accord passé entre Macron et Laurent Fabius président de l’époque.

Le caractère caricatural de la motivation aurait dû normalement sauter aux yeux d’un lecteur honnête. On y retrouve évidemment la présence habituelle des considérations sur la nécessité de d’être gentil avec tout le monde qui permettent d’annuler ces articles que Laurent Fabius et Alain Juppé trouvent trop méchants. Quant à l’argument permettant d’annuler les articles issus d’amendements considérés comme « cavaliers », il est simplement risible. La théorie de l’amendement cavalier, c’est qu’on ne peut pas rattacher et faire voter un article dans une loi qui serait sans rapport avec cet article. Le qualifier de « cavalier » et une appréciation parfaitement subjective de la part du juge, qui peut conduire à l’arbitraire. Pour le dire clairement, sur la base des principes de la jurisprudence, il aurait été possible de prendre les décisions inverses. C’est bien cela que l’on appelle l’arbitraire et il a été utilisé pour débarrasser la « Loi immigration » du travail parlementaire

Situation extraordinaire qui permettait dès ce moment et incontestablement de considérer que désormais dans les faits, la France n’a plus de Parlement. Avec l’utilisation systématique du 49-3, Élisabeth Borne, sur ordre de Macron interdisait les débats à l’Assemblée nationale. Désormais le Président n’a plus besoin de se fatiguer. Grâce à la forfaiture des membres non élus de la bande de Ferrand qui réduisent le travail parlementaire à néant, il va pouvoir déposer ses projets de loi directement entre les mains du Conseil constitutionnel. Devenu définitivement le véritable législateur de notre pays. La prochaine fois, pour faire passer les commandes du MEDEF (loi travail, loi retraite et importation de main-d’œuvre à bas coût), et donner la priorité au financement de ses pulsions bellicistes, Macron déposera directement ses projets dans la boîte aux lettres de Richard Ferrand.

Alors, citant Victor Hugo, les imbéciles, les analphabètes et les poseurs vont exulter et nous dire que grâce à Macron et Ferrand ils vont sauver la planète. En oubliant une chose toute simple : ce système que le gang de Macron a mis en place empêchera toute alternance politique quelle qu’elle soit. Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’à chaque loi « retoquée », à chaque décret annulé (au conseil d’État ce sont les mêmes !), il suffira de saisir directement le peuple par la voie référendaire, cela n’est pas sérieux.

La France n’est plus une démocratie représentative et la voie de l’alternance démocratique est fermée.

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TURQUIE. Attaque raciste contre les ouvriers kurdes de Samandag
kurdistan-au-feminin.fr/2025/0…

"TURQUIE – A Hatay / Samandağ, une bagarre éclatée suite à un accident de circulation a fait un mort. Les tensions persistent dans le district, où des travailleurs kurdes ont été pris pour cible. Depuis le 21 juillet, les tensions s’intensifient entre les ouvriers kurdes des chantiers de TOKİ et certains habitants du

For Those Who Never Know What to Say to Widows
by M

Two months after the funeral, leave your wife and two teenage sons, drive fourteen hours straight from Eagle to walk up our porch unannounced. Open the garage door the way people used to. The remote is broken. Fix it. Take four truckloads of scrap lumber, crumbling drywall, and junk appliances to the dump. Cook a chili so fine we forget our lost appetites. Open a bottle of anything that costs less than a sympathy card. Lie behind us on the futon. Touch us, because other than one 20-minute appointment with a gynecologist’s plastic speculum, we’ve gone from being touched all the time to being held as if we’d spent half a hot day cleaning Cutthroats from Gore Creek. Tell us that story. Again. The one where you and Nick drop acid and drive his flat-black Valiant with no dashboard to Wyoming to hunt jackalope. In a blizzard. About getting to milk one because the females sleep belly up. Say, No, honest. Waking up in the Casper rescue mission wearing other people’s clothes. Say, Hey, it was monomyth, babe. Sleep in the guest room. After breakfast, tie down Nick’s ’74 Suzuki in your truckbed with red ratchet straps, slap the seat once she’s secure. Say, He was an original. Kiss us like you mean something, even though you don’t know what the hell that is. Maybe it’s just three decades of Nick, and we’re the last thing that touched him. Take I-80 east. Manage to keep your shit together until Elko, at least.

from #38 - Winter 2012

M

“Many widows I’ve spoken to have told me that after their husband’s death, they felt a wall had gone up between themselves and the rest of the world. I was locked behind this wall myself, so far from everything I might consider an everyday life. This poem was born of a deep desire to tell the truth, which I believe many widows can’t or won’t do. We know people are afraid of us, afraid of saying the wrong things. This fear as well as the standard platitudes others hide behind often only add bricks to that wall. Somehow my husband’s best friend of 30-plus years knew there aren’t any right words. He simply trusted in our shared grief enough not to fear being real with me. I pray this poem will give people permission to let go of fear, reach through the wall, and have faith in their instincts.”

rattle.com/for-those-who-never…

#poem #poetry #literature

Emmanuel Florac reshared this.

Studying science fairs: edweek.org/teaching-learning/a…. Depressingly, most really aren't "fairs" at all but contests; the point is to triumph over other budding scientists. Discovery is framed as just a means to the end of winning. (See also: chorus "festivals" and talent "shows.")

Bilal Barakat 🍉 reshared this.

Do You Enjoy Fashion? Read This Piece


Do You Enjoy Fashion? Read This Piece


If you are a fashion misfit, it is likely that you do not look and feel as good as you would like. Developing a great sense of style is not as difficult as you may think. The tips and advice packed into this article will help you to quickly improve your fashion.

If you wear stockings, keep a small bottle of clear nail polish with you. If you get a snag or run, a small drop of the polish will help stop it before it gets bad. Remember that it only takes a small amount to work so, do not overdo it, or you will have a sticky mess.

For men with thinning hair, a small amount of hair mousse can be incredibly helpful. Apply it to the hair from the roots out on wet or dry hair. The mousse will add some volume, without weighing down your hair. It will also simplify styling your hair, and help train it.

Be sure that you are being strategic when choosing how much skin you want to show. This is important because you need to be sure that you are not going past what is considered tasteful when it comes to the amount of coverage you have. A great way to judge this is to accentuate just one feature of your body.

A great fashion tip is to start shopping at thrift stores for some of your clothing. You can often find really unique Cotton White Shirt clothing at thrift stores and you don't have to pay an arm and a leg either like you would if you bought new clothes at some big department store.

One of the most slimming colors for any woman is black; however, too much black can make you look drab. To avoid this effect, add a brightly colored blazer or scarf. If you have an apple-shaped body, wear either a black skirt or black pants with a bold colored blazer or blouse to make draw the eye upward.

Veshti shy away from thrift stores. You may be reluctant to wear used clothing, but keep an open mind. If you don't have much money to spend on a new outfit, your local thrift store could prove perfect. Check out thrift stores regularly. You could end up finding some unique, fashionable additions to your wardrobe.

in reply to LoweMaisie

A centralized hub like fashion business management software really helps creative and logistics teams align on goals and timelines. fashion business management software

Patriot for Ukraine: US promises leave Europe in the lurch en.reseauinternational.net/pat…

Brave white supremasists beat up a homeless guy while marching in the dark with masks on. Where's a drunk driver when you need one? theguardian.com/australia-news…

„Obwohl sie sich in jüdische Kostüme verkleiden, geht es eindeutig um Botschaften über ‚die Juden,‘ nicht von oder für Juden als autonome Subjekte.“

#Antideutsche anhand ihrer #Aufkleber erklärt — Danke Michael Sappir für diese wunderbare Analyse!

thediasporist.de/de/stickern-g…

Expiring/disappearing public messages on AUTH relays are the most useful for protecting most people's privacy, whether the message itself is encrypted or not.

That is because the biggest privacy problem most people (and especially **WOMEN!!!**) have is people digging up some shit they drunk-posted 9 months ago and sending it to their boss, or their ex Internet stalking their old posts to figure out where they live, so that they can poison their cat or climb in their window at night.

No sane woman likes the idea that every damn chat she has is forever and archived on 5000 relays, all over the globe. And it being a private group doesn't help as much as the event simply getting hard-deleted in a timely manner because the person who can cause them the most trouble might be in that group.

The nation state is not the primary enemy, it's the apex enemy. The primary enemy is closer to hand.

Asymptomatic COVID-19 Infections can cause hidden blood vessel and red blood cell changes.

#cleantheair #covidisnotover #maskforyourlife

life-science-alliance.org/cont…