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**Étalonnage des tests d'amplification des acides nucléiques (PCR) par des tests d'anticorps (IgG) en Allemagne : estimation de l'évolution des infections au SARS-CoV-2 **

frontiersin.org/journals/epide…

La principale conclusion de notre analyse des données ALM sur l'amplification des acides nucléiques (PCR à partir d'écouvillons muqueux) et les tests d'anticorps IgG (sérologiques) pour le SARS-CoV-2 en Allemagne entre la mi-mars 2020 et l'été 2021 est la suivante : seulement 14 % — et peut-être même moins, jusqu'à 10 % — des personnes identifiées comme positives au SARS-CoV-2 par test PCR étaient réellement infectées, comme en témoignent les anticorps IgG détectables. [...] Au lieu de cela, ce signal sérologique représentatif et fondé sur des preuves a été ignoré au profit du nombre absolu hebdomadaire de tests PCR positifs – la soi-disant « incidence sur 7 jours » (« Sieben-Tage-Inzidenz »). De toute évidence, cette définition de l'incidence produit un chiffre scientifiquement dénué de sens dans le contexte de la dynamique des infections, puisqu'il dépend entièrement du nombre arbitraire (ou imposé) de tests PCR réalisés. Il ne s'agit donc pas d'un indicateur objectif de la réalité épidémiologique, mais d'un chiffre imposé administrativement – ​​reflétant davantage une volonté politique que la rigueur scientifique. Pourtant, de manière incompréhensible, cet indicateur d'incidence sur 7 jours a même été intégré à la loi allemande sur la protection contre les infections (« Infektionsschutzgesetz ») comme base quantitative pour l'imposition de mesures de santé publique très restrictives. Les lacunes méthodologiques et les processus institutionnels qui ont permis son élévation au rang de politique publique exigent une réévaluation critique – non seulement pour éviter que de telles erreurs ne se reproduisent, mais aussi pour restaurer la confiance dans une gouvernance de la santé publique fondée sur des preuves.

Et en France ?