Special High Intensity Training memo


To: All Employees
From: Management
Subject: Special High Intensity Training

In order to assure the highest levels of quality work and productivity from employees, it will be our policy to keep all
employees well trained through our program of Special High Intensity Training (S.H.I.T.).
We are trying to give employees more S.H.I.T. than anyone else.

If you feel that you do not receive your share of S.H.I.T. on the job, please see your manager.
You will be immediately placed at the top of the S.H.I.T. list, and our managers are especially skilled at seeing that you get all the S.H.I.T. you can handle.

Employees who don’t take their S.H.I.T. will be placed in Departmental Employee Evaluation Programs (D.E.E.P S.H.I.T.).
Those who fail to take D.E.E.P. S.H.I.T. seriously will have to go to Employee Attitude Training (E.A.T. S.H.I.T.).
Since our managers took S.H.I.T. before they were promoted, they don’t have to do S.H.I.T. anymore, and are all full of S.H.I.T. already.

If you are full of S.H.I.T., you may be interested in a job training others. We can add your name to our Basic Understanding Lecture List. (B.U.L.L. S.H.I.T.).

Those who are full of B.U.L.L. S.H.I.T. will get the S.H.I.T. jobs, and can apply for promotion to Director Of Intensity Programming (D.I.P. S.H.I.T.).

If you have further questions, please direct them to our Head Of Training, Special High Intensity Training (H.O.T. S.H.I.T.).

Thank you,
Boss In General, Special High Intensity Training (B.I.G. S.H.I.T.)

Dolce Paganne
Via: instagram.com/p/DJWsTAhsJK4/



The tax code time bomb fueling mass tech layoffs


#politics #USA

qz.com/tech-layoffs-tax-code-t…


Russian Human Rights Watchdog Informs Int'l Organizations of Ukraine's Execution of POWs sputnikglobe.com/20250609/russ…



Uber Just Reinvented the Bus … Again | WIRED


#politics #society #techbros

wired.com/story/uber-just-rein…




#Poitiers #Manif #DéfenseDeLeau

[7 juin] grande mobilisation de BNM 86 suite aux annonces et mensonges du prefet à propos de l’étude HMUC

🤥Le pillage de l'eau continue, dans le déni de la science et de la démocratie. Les bassines annoncées dans la vienne depuis plusieurs années n'ont toujours pas vue le jour sur le bassin du Clain. Mais la préfecture de la Vienne s'obstine encore, malgré les signaux d'alerte de la population et les preuves scientifues qui démontrent la nécessité d'arrêter ces projets.

✊Rassemblons du 7 Juin pour que cela cesse !

Le texte des images pour les mal/non-voyants


1

(fond d'image 4/5ème de page)
foule de manifestants défilent avec leurs drapeaux dont celui de la Conférération Paysanne

(à partir du milieu, à gauche en jaune)
DÉFENDONS L’EAU
POUR NOS RIVIÈRES,
POUR LES PAYSAN·NES,
ET LES HABITANT·ES

(à droite)
logo de BASSINES NON MERCI 86
triangle bleu au dessus d'un cercle jaune

(en dessous en bleu foncé)
A l’appel de BNM86, Greenpeace, la Confédération Paysanne 86, XR Poitiers,
Coll. Eau Smarves, Attac 86, Les Ecologistes, PCF86, GES 86, NPA86, LFI, UD Cgt

(bandeau en bas en bleu foncé)

(écrit en blanc à gauche)
RDV hôtel de ville

(en blanc à droite)
7 JUIN
POITIERS

(en bas à gauche en jaune)
13h pique-nique paysan
14h manif

(en bas au milieu)
double cercles concentriques bleu
écrit penché à 25 degrés en jaune : certifié sans bassine

2

(en noir sur fond blanc)
APPEL À MANIFESTATION

(En blanc sur fond bleu)
Défendons l'eau pour nos rivières, pour les paysan-es, et les habitant(es

(à gauche, logo de BNM86)

(dessous)
(en noir sur fond blanc)
Le pillage de l’eau continue, dans le déni de la science et de la démocratie.

Les bassines annoncées depuis plusieurs années n’ont toujours pas vu le jour sur le bassin du Clain !
Mais la préfecture de la Vienne s’obstine encore, malgré les signaux d’alerte de la population et les preuves scientifiques qui démontrent la nécessité de stopper ces projets.

3

(en noir sur fond blanc)
Rappelons-que le PTGE (Projet Territorial de Gestion de l’Eau), censé constituer un semblant de concertation démocratique, vient à
peine de commencer. Que l’étude scientifique HMUC (Hydrologie, Milieux, Usages, Climat), robuste base rationnelle déjà issue de discussions sur le partage de l’eau, est volontairement bafouée ou ignorée. Et que la CLE (Commission Locale de l’Eau), espace où se jouent les décisions sur la gestion de l’eau, est toujours noyautée par l’agro-industrie et les conflits d’intérêt.

4

(en noir sur fond blanc)
C’est donc sans aucune forme de légitimité que le préfet Serge Boulanger continue les passages en force dans le sillage de son prédécesseur : il signe un arrêté autorisant six bassines dans le sous-bassin de la Clouère, il entend autoriser des volumes d’eau exorbitants pour l’irrigation pour les 8 prochaines années (AUP), il annonce que de prochaines bassines de la Vienne seraient financées par des collectivités, ou encore que deux chantiers de bassine débuteraient avant la fin de l’année !

5

(en noir sur fond blanc)
Le 25 juin, la CLE doit valider l’étude scientifique HMUC. Les changements dans la gestion de l’eau qu’impliquent les conclusions de cette étude font peur aux irrigants pro-bassines, qui repoussent sans cesse la mise en application de ses préconisations. Le préfet, qui aime pourtant rappeler la loi, a choisi de ne pas prendre en compte l’étude pour rédiger ses différents arrêtés. Le préfet et cette poignée d’irrigants continuent d’organiser main dans la main le pillage des nappes pour les profits de quelques-uns. Ils condamnent la vie des milieux naturels, l’eau potable des habitant·es et l’avenir de l’agriculture sur le territoire.

6

(en noir sur fond blanc)
Le préfet ré-affirme ainsi le soutien indéfectible de l’Etat au lobby agro-industriel. Il nie la science et écrase le débat démocratique.
Il est donc temps de lui rappeler les règles de son propre jeu et la détermination populaire contre ses projets.
Défendons l'eau, pour nos rivières, pour les paysan·nes, et les habitant·es.

(en bleu, centré)
NO BASSARAN !

(en noir sur fond blanc)
Signataires : La Confédération Paysanne 86, Collectif Eau Smarves, Greenpeace Poitiers, XR Poitiers, NPA 86, Les Ecologistes, LFI, PCF86, UD CGT 86, Gauche Éco Socialiste, Attac 86




Présidentielles 2027 : Marine Le Pen ne sera pas candidate


Regis de Castelnau

Le comportement politique des dirigeants du Rassemblement National laisse une drôle d’impression. On a le sentiment d’assister assiste à une pièce théâtre, un simulacre politique, où il est difficile de savoir si Marine Le Pen, Jordan Bardella et les autres leaders de ce parti ont compris ce qui les attend pour la présidentielle de 2027, et que par conséquent ils font semblant. Ou s’ils croient réellement que la patronne du RN récupérera suffisamment à temps son éligibilité pour être candidate à la succession d’Emmanuel Macron.

L’épisode de la procédure de la procédure devant le tribunal administratif pour contester la démission d’office prononcé par le préfet pour son mandat de conseiller départemental nous laisse dans l’expectative. Elle s’est fort normalement fait envoyer dans les cordes par la juridiction. La jurisprudence sur la constitutionnalité et la légalité de cette démission d’office est constante. Les principes ont même été réaffirmés le 28 mars dernier par le Conseil constitutionnel sous la présidence de Richard Ferrand, aimablement installé à ce poste par le Rassemblement National lui-même ! Récemment Marine Le Pen a continué à dire des bêtises et notamment avec la phrase prononcée en Nouvelle-Calédonie lors de sa récente visite : « je suis innocente et je serai candidate à la présidence en 2027 ». D’abord, l’avocate qu’elle est devrait savoir qu’en matière judiciaire, l’innocence ne protège de rien. C’est bien pour ça que les avocats existent. Ensuite Marine Le Pen ne sera pas candidate à la prochaine présidentielle. L’affaire est juridiquement pliée. Quelle que soit la décision rendue par la cour d’appel, dans la procédure concernant les soi-disant « emplois fictifs » du Parlement européen celle-ci fera l’objet d’un recours en cassation. Soit de la part de MLP dont chacun sait bien qu’elle sera plus que probablement à nouveau condamnée. Soit de la part du Parquet National Financier si par un concours de circonstances totalement invraisemblable elle était relaxée. Le caractère exécutoire de l’arrêt de la cour de Paris serait donc suspendu par ce convoi. Et dans ce cas, c’est bien la décision d’inéligibilité exécutoire de première instance du 31 mars dernier qui continuerait à s’appliquer. Là aussi, la jurisprudence est constante. Donc, ce serait bien d’arrêter de faire semblant pour amuser la galerie. Jordan Bardella sera le candidat du RN à la succession d’Emmanuel Macron en avril 2027…

Comment se pose le problème ?

15 jours après la mise en place par le tribunal correctionnel de Paris du piège judiciaire destiné à priver les couches populaires de leur droit de vote pour la candidate qu’elles souhaitaient en 2027, force a été de constater que l’opinion publique d’un pays atone était retournée à sa vacuité. Le soufflé retombé, on parla d’autre chose, et chacun reprenant ses petites affaires.

Le jugement rendu le 31 mars 2025 à l’encontre de Marine Le Pen, assorti de l’exécution provisoire de sa peine d’inéligibilité, a suscité dans le paysage politique français un ensemble de réactions qui témoignent de la mauvaise santé démocratique de la France. En effet derrière la portée directement juridique d’une telle décision, et alors même que celle-ci provoquait une forme de stupeur au plan international, le corps politique français a témoigné de l’étonnante faiblesse de sa culture démocratique. Face à un épisode bien pire que celui de la Roumanie qui avait pourtant provoqué des réactions américaines notamment celle du vice-président Vance lors de son discours de Munich, l’attitude du Rassemblement National fut d’abord de stupeur, puis d’indignation mesurée, et enfin de silence stratégique étonnant pour un parti qui prétend arriver au pouvoir. Rappelons quand même que la justice française venait d’interdire à la dirigeante du premier parti du pays, de se présenter à la principale élection des institutions de la Ve République. Force est de constater trois mois après que l’attentat judiciaire en forme de coup d’État est passé comme une lettre à la poste. L’absence de véritable riposte politique de la part du RN était particulièrement étrange.

Le RN entre stupeur, bricolage et silence stratégique

Manifestement, le RN et ses dirigeants ne s’attendaient pas à la brutalité de la décision judiciaire. Tant en ce qui concerne la peine principale qui est quand même rappelons le, de quatre ans de prison dont deux fermes, que l’inéligibilité assortie de l’exécution provisoire. Cet aveuglement est proprement stupéfiant, lorsque l’on sait ce que ce parti a judiciairement subi depuis de nombreuses années. Et la connaissance qu’il a de la dérive politique et idéologique de l’appareil judiciaire qu’il ne manquait pourtant jamais de critiquer. L’auteur de ces lignes, qui travaille sur cette question depuis des années, a eu l’occasion à plusieurs reprises d’être sollicité et peut par conséquent en témoigner.

Comment Marine Le Pen a-t-elle pu s’imaginer être en sécurité et ne pas prévoir ce qui allait se produire ?

Cette imprévision est établie aussi par le caractère étonnamment atone de la riposte politique immédiate. Surprenant bricolage à base de slogans simplistes sur les « juges rouges » proférés sur quelques plateaux par des seconds couteaux, une focalisation sur le caractère exécutoire de l’inéligibilité en passant sous silence le caractère directement politique du fond du dossier, une communication politique construite finalement sur des déclarations convenues. En tout cas, face à l’agression violente d’une justice organisant une disqualification politique majeure parfaitement prévisible, le Rassemblement National Marine Le Pen en tête, s’est contenté de se présenter en victime. Et pas de s’exprimer au nom de cette France périphérique qui à tort ou à raison lui fait confiance, alors même que ce sont bien ces couches populaires que l’on va priver de leur choix. Ce sont-elles les premières victimes.

L’organisation d’un piteux rassemblement à Paris dans le pire quartier bourgeois de la capitale, est l’illustration du bricolage lié à cette impréparation. Le RN, tout à sa stratégie de dédiabolisation et surtout de normalisation depuis la défaite du 7 juillet 2024, passe son temps à donner des gages, et manifestement il n’entendait pas mobiliser ses troupes et ses électeurs face à l’agression. Se soumettant peut-être au conseil lancé par le quotidien de la droite chic l’Opinion : « Après le séisme judiciaire, Marine Le Pen et ses troupes lancent l’offensive contre un « système » dit hostile. Quitte à compromettre leur stratégie de dédiabolisation ». Message reçu, puisque la manifestation fut organisée sur le territoire de l’arrondissement le plus bourgeois de la capitale, dans l’endroit le plus vaste possible, histoire de faire apparaître, et ce fut réussi, n’importe quelle foule comme clairsemée. Avec une tribune remplie d’élus ceints de leurs écharpes envoyant là aussi le message de la respectabilité bourgeoise. Pas de mobilisation de la province qui, au contraire de Paris, apporte pourtant son soutien électoral au RN, surtout pas de train ni de cars affrétés. « Regardez comme on est convenables, ce sont les « juges rouges » qui sont injustes avec nous et nous veulent du mal ».

Dans la basse-cour ravie d’être débarrassée de la candidate des couches populaires, c’était à qui soulignerait la gravité des faits reprochés, en général sans les connaître, mais en mettant en avant avec gourmandise le montant des « fonds publics » soi-disant détournés. Avant d’acclamer la décision judiciaire, en général sans l’avoir lue, la parant de toutes les vertus de la rigueur juridique et d’une impartialité irréprochable. Montrant au-delà de l’ignorance juridique et judiciaire partagée, une souveraine absence de culture démocratique. Et adoptant sans barguigner la ligne proposée par Thierry Breton à la suite de l’opération roumaine, selon laquelle les candidats qui ne plaisent pas au système oligarchique doivent être empêchés de se présenter aux suffrages de leurs concitoyens.

Un jugement au mépris du respect des principes qui gouvernent le procès pénal.

Sans revenir sur ce que nous avons déjà exposé dans les articles précédents, et en renvoyant à l’ouvrage que nous avons publié notamment le chapitre consacré à Marine Le Pen, rappelons que le jugement pose de sérieux problèmes d’interprétation constitutionnelle et de proportionnalité. En effet à propos du caractère exécutoire de la peine accessoire d’inéligibilité dont nous verrons plus bas les conséquences définitives concernant l’élection présidentielle de 2027, le tribunal a ainsi motivé : « Le tribunal prend en considération le trouble majeur à l’ordre public démocratique qu’engendrerait en l’espèce le fait que soit candidate par exemple et notamment l’élection présidentielle, voire élue, une personne qui aurait déjà été condamnée en première instance… ».

En bon français « nous avons condamné Marine Le Pen, et certes elle dispose de voies de recours qui peuvent parfaitement revenir sur ce que nous avons décidé, mais justement c’est ce que nous vous ne voulons pas. Il ne manquerait plus qu’elle puisse ainsi bénéficier des règles impératives qui organisent le procès pénal et donnent aux décisions leur légitimité. » Lesquelles règlent, il faut le marteler, existent précisément pour éviter les conséquences de la subjectivité et de la partialité dont les juges, comme tous les autres êtres humains, ne sont pas exempts. Sinon à quoi bon le formalisme de la procédure, la collégialité, le double degré de juridiction, et le contrôle du respect de la loi par la Cour de cassation.

Et tant qu’à faire pourquoi ne pas faire pire, puisque le jugement contredit frontalement la jurisprudence du Conseil constitutionnel, rappelée trois jours avant son prononcé : « Sauf à méconnaître le droit d’éligibilité garanti par l’article 6 de la Déclaration de 1789, il revient au juge, dans sa décision, d’apprécier le caractère proportionné de l’atteinte que cette mesure est susceptible de porter à la préservation de la liberté de l’électeur » avait rappelé la cour suprême. Le tribunal de Paris ne s’est pas gêné pour faire exactement le contraire !

Mesure-t-on à la lecture de cet extrait, que le tribunal refuse précisément l’application de ces règles dans le seul but d’empêcher Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle et, horreur absolue, y être élue ? Désolé, mais cette motivation est monstrueuse en ce qu’elle heurte les principes de présomption d’innocence, de séparation des pouvoirs, d’obligation de neutralité, d’obligation d’impartialité. Et elle le fait pour des raisons d’engagement politique : « no pasaran ! » on vous dit.

Un député peut-il « détourner les fonds publics » ?

Il y a une autre question, et là on ne peut pas reprocher au tribunal d’avoir utilisé dans son zèle une jurisprudence totalement anormale de la Cour de cassation. Celle-ci, désireuse de contrôler les activités des autres pouvoirs politiques et en particulier celles des législateurs, a consacré une interprétation de l’article 432-15 du Code pénal qui viole deux principes fondamentaux, à savoir celui de la séparation des pouvoirs et celui de l’interprétation restrictive de la loi pénale.

L’infraction de détournement de fonds publics est en effet définie à l’article 432-15 du Code pénal qui précise qui est susceptible d’être poursuivis pour détournement de fonds publics : « Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de ses subordonnés… » Le parlementaire, qu’il soit national ou européen ne relève d’aucune de ces définitions.

Il est indiqué dans l’article 3 de la Constitution, que les membres du Parlement participent à l’exercice de la souveraineté nationale. Leurs missions sont décrites dans l’article 24. Ils votent la loi et contrôlent l’action du gouvernement. Par conséquent, ils ne sont rattachés à aucune administration, ne sont dépositaires d’aucune autorité publique, ne sont dotés d’aucune prérogative de puissance publique et il n’existe aucun contrôle des objectifs atteints ou non de leur mission, par une quelconque autorité, si ce n’est par le peuple souverain au moment des élections.

Pour rentrer dans l’hémicycle et instaurer un contrôle direct de l’autorité judiciaire sur un pouvoir législatif pourtant séparé, la Cour de cassation a utilisé une astuce. En considérant que le parlementaire « accomplit des actes ayant pour but de satisfaire l’intérêt général, ce qui revient à considérer qu’il remplit une mission de service public ». Sauf que l’interprétation des articles du Code pénal doit être RESTRICTIVE, et que les contorsions de ce type ne sont normalement pas admises. La Cour de cassation a en effet mis un signe d’égalité entre parlementaire et chargé d’une mission de service public. C’est une hérésie juridique. D’abord UN PARLEMENTAIRE EST UN PARLEMENTAIRE, tautologie qui se suffit à elle-même. Ensuite le concept de « service public » est une création prétorienne du Conseil d’État. Il est entré dans l’ordre juridique français où sont règlementés les grands services publics. Qui travaillent précisément sous le contrôle des juridictions administratives, qui ont la responsabilité de définir ce qu’est un service public ou pas. Elles ont d’ailleurs répondu à l’acrobatie de la Cour de cassation : « la mission d’intérêt général n’est pas inéluctablement une mission de service public alors que la mission de Service public est nécessairement une mission d’intérêt général ».

L’objectif de la mise en place par la Cour de cassation d’une telle jurisprudence, avait pour but évident la mise sous tutelle par l’autorité judiciaire du pouvoir législatif. Les parlementaires ne peuvent évidemment pas faire n’importe quoi des moyens mis à leur disposition pour l’accomplissement de leur mandat qui est un mandat POLITIQUE. S’ils s’en servent pour commettre d’autres infractions pénales prévues par le Code, ils peuvent évidemment être poursuivis. Mais l’infraction de « détournement de fonds publics » ne leur est littéralement applicable, et son utilisation par le juge judiciaire ne doit pas être le moyen pour celui-ci de s’ingérer dans la façon dont les parlementaires organisent leur travail de législateur. Il n’en a pas la compétence.

Il se l’est pourtant arrogée, et celle-ci est désormais, régulièrement utilisée pour intervenir directement dans le champ politique. Rappelons nous comment fut organisée la liquidation judiciaire de François Fillon à l’élection présidentielle de 2017, pour favoriser ainsi l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée.

Et maintenant ?

La suite qui attend à la fois Marine Le Pen et ceux qui entendaient voter pour elle s’annonce bien sombre. Pour des raisons juridiques, judiciaires, et politiques, on voit difficilement comment la désormais liberté de l’électeur pourrait être restaurée.

Pour l’instant, la peine d’inéligibilité est immédiatement applicable, d’où la décision du préfet du Pas-de-Calais la démissionnant d’office du mandat de conseiller départemental qu’elle occupait. Elle conserve son mandat de député, le Conseil constitutionnel considérant pour ce mandat en cours, que l’exécution provisoire porte atteinte à la liberté de l’électeur. Cependant désormais Marine Le Pen ne peut se présenter à aucune autre élection tant qu’une juridiction supérieure n’aura pas, par une décision devenue DÉFINITIVE (nous allons voir pourquoi), annulant ou réformant ce point du jugement de première instance.

Marine Le Pen a donc interjeté appel devant la Cour de Paris. Elle l’a fait avec 13 sur 25 des condamnés du 31 mars. Ce qui veut dire que 12 d’entre eux sont donc définitivement condamnés et vont rester sur le quai. Immédiatement toute la classe politique et les médias se sont précipités pour considérer qu’il s’agissait là d’un aveu et que ceux-là reconnaissaient leur culpabilité. Comme d’habitude l’ignorance juridique et judiciaire au service de la politicaillerie. Mais pourquoi donc cette nouvelle décision évidemment contre-productive au plan politique ?

Parce qu’il semble bien que le Rassemblement National pense toujours que la stratégie transactionnelle avec ceux qui veulent sa mort pourra porter ses fruits. Il a été annoncé avec plus ou moins de fermeté, que l’audience d’appel aurait lieu à l’été 2026 avec l’arrêt rendu également à l’été, soit à la fin du mois de septembre. En première instance les débats avaient duré deux mois et le délibéré quatre, soit un semestre complet. Il fallait donc donner des gages pour raccourcir le processus d’appel et permettre ainsi à la justice pourtant à l’origine de la catastrophe démocratique, de se donner le beau rôle. Donc exit les petites mains, débrouillez-vous avec vos condamnations désormais définitives. Ce traitement judiciaire particulier annoncé par la présidence de la Cour et Darmanin lui-même (!!!) prend quelques libertés avec l’égalité des citoyens devant la justice. Et en particulier, pour ne prendre que cet exemple savoureux, le fait que la décision dans l’affaire du MODEM, assortie de la scandaleuse relaxe de François Bayrou, devrait être examiné la première, antérieure qu’elle est d’un an à celle du RN. Mais il est vrai que dans le foutoir institutionnel que connaît la France, si on commence à respecter les principes on ne va pas s’en sortir…

Mais doit-on comprendre que ce passe-droit bizarre, serait considéré comme un signe positif par Marine Le Pen pensant pouvoir s’en tirer et retrouver son éligibilité au mois d’octobre 2026 à six mois du scrutin présidentiel 2027 ?

On serait tenté de dire : « même pas en rêve ! ». Mais voyons cela de plus près.

Première hypothèse plausible

La Cour d’appel de Paris utilisant la jurisprudence de la Cour de cassation sur le détournement de fonds publics, entrera naturellement en voie de condamnation. Armée de la jurisprudence offerte par la Cour de cassation et de la volonté d’ingérence politique qui est désormais la marque de l’appareil judiciaire, elle le fera comme dans toutes les affaires politico-financières qu’elle a eues à connaître depuis maintenant 20 ans. C’est-à-dire qu’elle prendra une décision assortie de ses habituels motivations morales en prononçant des peines sévères. Confirmation de culpabilité, peines de prison avec ou sans sursis, et bien sûr inéligibilité. Mais pourquoi pas, soyons fou, en prenant cette fois-ci les gants de ne pas l’assortir de l’exécution provisoire. Chic se diront les ingénus, il suffit que Marine Le Pen se pourvoit en cassation, et le tour est joué, elle peut se présenter à l’élection présidentielle. Sauf qu’elle sera alors sur le plan juridique entre les mâchoires du célèbre piège à con.

Première mâchoire : en cas de pourvoi en cassation, c’est la décision d’exécution provisoire de première instance qui continuera s’appliquer ! La jurisprudence de la Cour de cassation est constante sur ce principe qui concerne d’ailleurs toutes les peines accessoires, inéligibilité comprise, prononcées en première instance. Cette jurisprudence a d’ailleurs été reprise par le conseil d’État, juge des démissions d’office préfectorales concernant les mandats locaux. Ainsi, aux termes de l’arrêt du Conseil d’Etat du 20 décembre 2019, « la circonstance que la cour d’appel (…) a confirmé la peine d’éligibilité sans l’assortir de l’exécution provisoire est, en tout état de cause, sans incidence sur la légalité de l’arrêté attaqué [déclarant la démission d’office de l’élu], dès lors que l’effet suspensif du pourvoi en cassation formé par M.A… contre cet arrêt a entraîné le maintien de l’exécution provisoire ordonnée en première instance ». Donc, en cas de pourvoi en cassation contre l’arrêt, l’exécution provisoire du 31 janvier 2025 resterait en vigueur, et Marine Le Pen serait toujours inéligible.

Deuxième mâchoire : les mêmes ingénus vont nous dire, que dans ce cas il suffit de ne pas faire de pourvoi, comme ça la décision du 31 mars 2025 ne pourrait plus s’appliquer. Sauf qu’à défaut de pourvoi la décision de la Cour prévoyant plus que probablement inéligibilité et prison ferme deviendrait définitive. Marine Le Pen restant inéligible cette fois-ci de façon définitive. Et puis, faire une campagne présidentielle avec un bracelet électronique, c’est moyen.

Deuxième hypothèse un peu fantaisiste quand même :

La proposition de loi déposée par Éric Ciotti supprimant la possibilité d’exécution provisoire des peines accessoires inéligibilité est adoptée. Outre que les chances d’adoption sont voisines de zéro, cela ne réglerait rien pour l’affaire du Rassemblement National. Et renvoie à l’hypothèse précédente. L’absence d’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité dans l’arrêt de la Cour en application de la nouvelle loi ne réglerait rien, puisque le pourvoi maintient la décision du tribunal de première instance, et que l’absence de pourvoi donne un caractère définitif immédiat à l’inéligibilité.

Hypothèses carrément fantaisistes :

Il y en a quelques-unes. Comme par exemple, celle selon laquelle la cour d’appel soudain prise d’un réflexe démocratique, ne prononcerait qu’une peine de prison avec sursis et pas de peine d’inéligibilité. Que Marine Le Pen accepterait sans faire de pourvoi, pouvant ainsi se présenter à la présidentielle. Le problème, serait que le parquet extrêmement violent dans ses réquisitions de première instance persisterait plus que probablement et formerait un pourvoi de son côté. Retour à la case départ de la première hypothèse.

Hypothèses délirantes :

Poursuivons : prise d’une bouffée délirante la Cour se rebellerait et voudrait restaurer la séparation des pouvoirs. En refusant la jurisprudence de l’applicabilité du détournement de fonds publics aux parlementaires, elle prononcerait une relaxe. On serait assuré du « pourvoi dans l’intérêt de la loi » du parquet général afin de faire confirmer sa jurisprudence par la Cour de cassation. Le jugement du 31 mars 2025 ayant décidément la vie dure, nouveau retour à la case départ. Ou alors, lançon nous dans la science-fiction, en gratifiant les parlementaires français d’un peu de courage et adoptant avant l’audience de la Cour, une loi écartant du législateur l’application de l’article 432-15 du code pénal et supprimant la peine accessoires inéligibilité, obligeant ainsi la juridiction à prononcer une peine de relaxe rapidement définitive. Et enfin, histoire de rire, imaginons qu’Emmanuel Macron, après une décision de la Cour devenue définitive soit saisi d’un recours en grâce, et lui donne suite. Marine Le Pen récupérant son éligibilité à quatre mois du premier tour…

La messe est dite

Soyons sérieux, la messe est dite. Marine Le Pen, sauf événement incroyable et imprévisible aujourd’hui, ne pourra pas être la candidate du Rassemblement National à l’élection présidentielle. Pour des raisons juridiques, évidemment, mais aussi pour des raisons électorales et politiques. L’élection présidentielle de 2027 se passera sans le président sortant Emmanuel Macron. Ce qui veut dire que la campagne électorale visant à faire émerger les candidats au sein de chaque camp commencera très tôt c’est-à-dire probablement dès le début de l’année 2026. À ce moment-là Marine Le Pen toujours inéligible avec toutes les chances de le rester en octobre suivant. C’est-à-dire à cinq mois de l’échéance.

Le piège destiné à priver les couches populaires de leur droit de vote pour la candidate qu’elle souhaitait a fonctionné. La crise institutionnelle que nous vivons depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir continue à s’aggraver avec la mise hors-jeu de Marine Le Pen et l’atonie de la société française face à cette agression.

Le Rassemblement National désormais parfaitement inséré dans le simulacre de la vie politique française en porte lui aussi sa responsabilité.

regisdecastelnau.substack.com/…




#politique #démocratie #macronie #lacorde #guillotine2025

🔴 A la veille de la conférence de l’ONU sur l’Océan à Nice, à laquelle E. Macron doit participer, trois militants LFI de Nice ont été placés en garde-à-vue hier pendant 8h pour avoir collé des affiches « Macron dégage ! ». Dossier classé sans suite mais fichés avec photos et empreintes. Quelques jours avant, cinq militants de Greenpeace avaient été placés en garde à vue pendant plus de 18h avec perquisitions au domicile de quatre d’entre eux, suite à une action de collage et pochoirs à la craie en faveur de la protection stricte des aires marines protégées. Assez de répression ! Macron, dégage !


Ce message vous a été transféré du fil d’Informations Ouvrières, vous pouvez vous abonner : ICI (https://t.me/ioRetraites)




Métaux stratégiques : l’Europe à l’épreuve de sa dépendance - La Grande Conversation


#politique #souveraineté

lagrandeconversation.com/econo…




J'ai pu béta-tester une future version du port Oric du petit - mais costaud - dungeon crawler "Hero Fantasy : The King's Sword" qui apporte 3 écrans : l'accueil, le game over et celui de la victoire. Ci-joint l'écran de démarrage et le game over. Pas mal pour de l'Oric.

Vous pouvez toujours récupérer la version de base ici, la version graphique d'ici quelques jours : monos51.itch.io/hero-fantasyth…

Le jeu peut se finir, mais sans les cartes des niveaux - qui sont indispensables - c'est plutôt dur !

Bonne découverte 😀




À Gaza, Israël arme une milice liée à Daesh contre-attaque.net/2025/06/07/…

#israel


Mobile vs Stationary Asphalt Plants: Price and Project Fit


In the road and bridge construction industry, choosing the right type of asphalt plant can determine the success or failure of a project. Whether you're handling municipal maintenance or building highways in remote regions, selecting between a mobile asphalt plant and a stationary one comes down to understanding your project scale, budget, and logistical needs. Each type has its advantages and trade-offs, especially in terms of pricing, performance, and flexibility. In this article, we break down the key differences to help you choose the right solution for your specific application.

Core Differences Between Mobile and Stationary Asphalt Plants


Before diving into costs and applications, it’s important to understand how mobile and stationary asphalt plants differ in structure and functionality. Both are designed to produce high-quality hot mix asphalt, but their construction and use cases are distinctly different.

What Is a Mobile Asphalt Plant?


A mobile asphalt plant(planta de asfalto movil) is designed for flexibility. Typically trailer- or skid-mounted, it can be transported from one job site to another. These plants are quick to install and dismantle, making them ideal for short-term projects or jobs in remote areas where asphalt supply from a central plant is impractical.

What Is a Stationary Asphalt Plant?


In contrast, a stationary asphalt plant is installed at a fixed location and used to supply asphalt for long-term or large-volume projects. These plants are generally larger, more powerful, and capable of producing higher daily output, making them suitable for infrastructure megaprojects like national highways or urban expressways.

Price Comparison: Mobile vs Stationary

Upfront Investment

- A mini asphalt plant, which falls under the mobile category, typically starts around $70,000 to $100,000 for basic models. These are ideal for smaller jobs and low-volume production.

- A standard mobile asphalt plant with medium capacity (60–120 TPH) ranges from $150,000 to $300,000 depending on features like automation, fuel systems, and emission controls.

- A stationary asphalt plant can cost significantly more—starting from $250,000 and going up to $800,000 or more for high-capacity units with advanced mixing and recycling systems.

Operating Costs


Mobile plants may offer lower setup and transport costs if you frequently work on remote or short-term projects. However, stationary asphalt plants(planta asfalto Perú) benefit from reduced wear and tear, consistent output, and lower per-ton production costs over time, especially when producing asphalt at high volumes.

Project Suitability and Use Cases

When to Choose a Mobile Asphalt Plant


A mobile solution is ideal if:


  • You handle short-term or seasonal paving jobs
  • Your work sites are spread across rural or remote areas
  • You need to minimize asphalt transport time and costs
  • You’re entering the market and want a lower initial investment

In such cases, a mini asphalt plant can be an excellent entry-level choice. It’s small, easy to relocate, and efficient enough for patching, small-scale roadwork, and municipal repair.

When a Stationary Asphalt Plant Is the Better Fit


Stationary plants shine in the following scenarios:


  • Large-scale highway or airport construction with continuous output demand
  • Long-term government infrastructure contracts
  • Projects requiring advanced asphalt formulas or consistent mix quality
  • Locations with access to raw materials and steady power supply

While a stationary asphalt plant may require a higher investment and longer installation time, it’s often the most cost-effective option for projects lasting several years.

Flexibility and Maintenance


Mobile plants offer ease of relocation and minimal downtime between projects. Their modular design allows quick assembly, especially valuable for contractors who frequently move between jobs. However, they may require more frequent maintenance due to road travel and environmental exposure.

Stationary plants, though less flexible, are built for durability and longevity. With proper foundation and routine care, they offer stable long-term performance and lower maintenance costs.

Conclusion: Choosing the Right Asphalt Plant


When deciding between a mobile asphalt plant and a stationary model, the key lies in evaluating your project duration, location, and budget. For short-term, mobile jobs in difficult-to-reach locations, a mini asphalt plant or standard mobile model is often the smartest move. But if your business focuses on long-term, high-output road construction, a stationary asphalt plant can offer greater reliability and cost-efficiency in the long run.

Get more information about mini asphalt plant: aimixgrupo.com/planta-de-asfal…

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LIVE BLOG: Israeli Army Seizes ‘Madleen’, Abducts Volunteers | ‘Aid’ Massacre in Netzarim – Day 611 #Palestine palestinechronicle.com/live-bl…

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Des gentils gens du collectif THX sont en résidence d'écriture dans mon coin. Ils m'ont porté à la boutique (@atm64) leurs 2 derniers ouvrages papier:
- Présence Solidaire (Petite singularité - 2020 - Essai)
- Présents suspendus (Petite singularité - 2022 - Nouvelles)

Cette page de dépôt légal, une pépite ❤

Je les ai mis derrière le comptoir, en vue, à coté du Hacker Protester de Geoffrey Dorne 😉

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Trump Militarizes California Amid Immigration Raids, Threatens Arrests of Local Officials telesurenglish.net/trump-milit…

Kennedy guts CDC's vaccine panel of independent experts

Link: nbcnews.com/health/health-news…
Discussion: news.ycombinator.com/item?id=4…

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Federated Services

Federated Services are services which many instances form a network to provide a greater whole than the sum of their parts, each participant in the Fediverse is an “instance”. A message or other item made available on one instance is visible and available on other instances.

We make these services available to all people who do not abuse it in order to promote the values of Free Speech, and those of the United States Constitution First Amendment. A free republic is not possible without free speech and commercial mainstream media do not provide it. We also get some advertisement benefit from hosting these, it is our hope that people who see how fast and responsible our services are will decide to do hosting or use other paid services here.

There are numerous federated services available, we offer Macrobloging platform Friendica, Hubzilla; Microbloging services Mastodon, Misskey, a federated search engine, Yacy, and a federated cloud service, Nextcloud.

Macrobloging services are message systems that allow long form posts similar in format to Facebook. These allow for works of fiction, poetry, technical papers, news items, short stories, and more. These formats are most useful for discussion of social issues.

Microbloging services allow only short form posts similar in format to Twitter. While you can link to larger articles elsewhere, you have a relatively short character limit and so can not post them directly.

Censorship, is handled much different on the fediverse than on mainstream media like Twitter or Facebook. On the fediverse, each individual instance is responsible for content available on that instance, but does not censor the rest of the network. Thus if you find the rules of one instance too constraining you can move to another.

Federated search engines are analogous to federated message systems in that each instance chooses what portion of the internet it wants to crawl. When you enter a search term, the local instance queries all of the federated instances, collates and sorts the results and presents them to you. As with messages, each instance can have it’s own censorship policies but no one instance can censor the entire network.

Given the wild-west nature of the fediverse, it is probably not suitable for children under 14, and you’re guaranteed to find some material that will offend virtually everyone. With federated search engines, material that is inappropriate will usually be flagged sensitive or nsfw (not safe for work) so as long as you don’t expand material marked as such, you can avoid this sort of material. There are occasionally people who violate these rules, we do our best to remove such individuals none the less some will get through.

We offer the following federated services:

Friendica.Eskimo.Com
Friendica is a decentralized long format macrobloging message network. It is similar in format to facebook however there is no centralized censorship. Also, it is able to federate with all other federated message systems which use ActivityPub protocol and also we have extensions that allow it to speak to several other networks via other protocols.

Hubzilla.Eskimo.Com
Hubzilla is similar in message format to Friendica in that it allows long posts. However, it specializes in it’s ability to provide connectivity to multiple protocols and so we include it in our mix of federated services primarily for the better connectivity it offers. Hubzilla provides a great deal of interoperability between many networks though ActivityPub is still it’s primary protocol. Hubzilla gives you a greater degree of control over privacy than some of the other networks. You can create private channels that are served between hubzilla instances and other compatible instances.

Mastodon.Eskimo.Com
Mastodon is first and foremost an alternative to Twitter. While Twitter has Tweets, Mastodon has Toots. The format is very similar. Mastodon toots have a limit of 500 characters. Similar to the short limit of Twitter. This is why this platform is referred to as a Microbloging format. Mastodon interacts with other ActivityPub instances however when a long form blog post from another instance arrives, you are only shown a short portion with a link to follow to see the full post on the originating site.

NextCloud.Eskimo.Com
If you are a customer of Eskimo North, your login credentials will work without a domain extension to access Nextcloud. If you are not a customer you can apply for a Nextcloud account using your choice of login and password, in this case the login should include your originating network. Some features require an Eskimo North shell account to take full advantage of.

Pixelfed.Eskimo.Com
Pixelfed is a federated pixel gallery. A place where you can share your photos to the widest audience possible, and you can view what others have shared. Instance is new as of April 6th, 2025.


Yacy.Eskimo.Com
Yacy is a federated search engine. There are several thousand instances on the Internet. Each instances crawls whatever portion of the web the administrator requested. It is also possible for the administrator of a site with relatively few resources to request a larger site to do crawls on their behalf. Unfortunately, it does not provide a method for an end user to initiate a crawl, but if you send e-mail to support@eskimo.com and request a crawl, we will initiate a crawl on your behalf.

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Shell Accounts

Shell Accounts
A shell is a command line interface for an operating system. With most shell providers, a command line interface on one flavor of Linux or Unix is all you get. Eskimo North provides access to eight different popular Linux distributions and SunOS Unix. Eskimo North also full remote desktop capabilities using X2Go with sound, and also NX, VNC, and RPD without sound.

Account Types
We offer four different levels of shell accounts: Economy, Standard, Power, and Enterprise. Background tasks such as IRC bots, Game Servers, and the like are permitted on all account types except student. IRC servers are not permitted because of their tendency to draw denial of service attacks. Standard, Power, Enterprise, and Super-Max shells include a MySQL database allowing you to run a variety of LAMP stack based applications on your website and to use non-web based applications that require a database.

Web Hosting
Web hosting under our domain is provided with all shell accounts. You can host your own domains with virtual domains or web hosting packages.

Remote Desktop
Remote desktop capability is like having a monitor, keyboard, mouse, and speakers plugged right into our servers. Because our servers can be accessed anywhere in the world, this allows you to have a work environment you can access from anywhere in the world without risking losing your files to a laptop, tablet, or phone thief. We offer remote desktop capabilities on all of our shell servers except for the SunOS server. We support x2go, nx, vnc, and rdp protocols. X2go is the best choice as it provides extremely efficient compression and X round trip removal as well as sound.

Applications
Applications include Office Suites such as Libre Office and Caligra (which can read and write Microsoft Office file formats), Web and Program Development tools such as Bluefish Editor as well as many other editors, compilers, interpreters, scripting languages, debuggers, profilers, and online documentation.

E-mail
Our e-mail system offers unprecedented flexibility. You can access your mail via shell mail readers including graphical mailers like Thunderbird, or via Web mail, or via pop-3 and imap mail protocols, complete with TLS encryption. Our mail system includes Bayesian filtering with Spam Assassin which can be individually configured for your needs. Procmail allows you to sort and process mail automatically. Smartlist allows you to maintain mailing lists.

Security
Access to all of our servers is available via strong encryption. The shell servers all support ssh access. All of the remote desktop protocols tunnel via ssh. We maintain all of our servers up to date keep with the latest patches. Backups are made weekly.

Eskimo North has been providing Unix timeshare services since 1985. We have been providing Linux timeshare, shell access, web hosting, e-mail, and Internet services since 1992. Please take a look at our services as they support our free Federated services including Friendica, Hubzilla, Mastodon, Nextcloud, Pixelfed, and Yacy Search.

VIDEO: Plane crash scene in Tennessee, USA en.mehrnews.com/news/232846/VI…