Peut-on imaginer un futur sans capitalisme ?
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“Il est plus facile d’imaginer la fin du monde que la fin du capitalisme” Cette citation attribuée aux philosophes Slavoj Žižek ou Fredric Jameson, en dit long sur notre incapacité à imaginer des alternatives au système capitaliste. Pourtant de nombreux chercheurs et chercheuses le répètent inlassablement depuis des années, il est nécessaire de remettre en question le modèle de croissance économique infinie alors que nous vivons sur une planète finie.
Alors qu’il devient de plus en plus urgent de réinventer nos modèles économiques et que les crises s’intensifient partout dans le monde; le débat public actuel ne porte absolument pas sur la remise en question du capitalisme et de la croissance à tout prix..
Nous étions avec Blast au Festival du film et forum international sur les droits humains à Genève pour justement enfin parler d’alternatives. Comment construire une société qui respecte les limites planétaires tout en garantissant justice et équité ? À quoi pourrait ressembler une économie post croissance ? Une économie régénérative, redistributive qui assure des droits fondamentaux pour toutes et tous. En bref, un tout nouvel équilibre.
Paloma Moritz interroge ses 3 invités sur toutes ces questions et bien d’autres dans cette table ronde avec :
Olivia Lazard, chercheuse et membre de Carnegie Europe. Ses recherches se concentrent principalement sur la géopolitique du climat, la transition climatique et les risques de conflit et de vulnérabilité associés au changement climatique et à l'effondrement de la biodiversité.
Timothée Parrique, chercheur en économie écologique à l’Université de Lausanne en Suisse. Docteur en sciences économiques, spécialiste du lien entre économie, environnement et des théories post-capitalistes. Auteur de Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance (2022) au Seuil.
Julia Steinberger, chercheuse en économie écologique à l'Université de Lausanne. Ses recherches portent sur les liens entre l'utilisation des ressources et la performance sociétale. Depuis 2023, elle co-dirige le projet "REAL - A Post-Growth Deal" sur les sociétés post-croissance. Elle est auteure principal du 6e rapport d'évaluation du GIEC au sein du groupe de travail 3.
Pour aller plus loin :
Entretien avec Célia Izoard “On est en train d’enfouir la crise climatique au fond des mines”
Entretien avec Timothée Parrique “Ralentir ou périr : à quoi ressemblerait une économie post-croissance”
Les enjeux du vote suisse sur les limites planétaires bonpote.com/un-vote-pour-les-l…
Journaliste : Paloma Moritz
Montage : Hugo Bot Delpérié
Son : Baptiste Veilhan, Théo Duschesne
Graphisme : Morgane Sabouret, Margaux Simon
Production : Hicham Tragha
Directeur du développement des collaborations extérieures : Mathias Enthoven
Co-directrice de la rédaction : Soumaya Benaïssa
Directeur de la publication : Denis Robert
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#capitalisme
#décroissance
Un vote pour les limites planétaires en Suisse : l’initiative pour la responsabilité environnementale
Le 9 février 2025, le peuple suisse votera oui ou non à l’initiative pour la responsabilité environnementale, un vote surTimothée Parrique (bonpote)
Nanook
in reply to blast, le souffle de l’info • •Ce que les Européens vantent comme une « réinvention » d'un système économique, par opposition au capitalisme, n'en est pas une, mais plutôt un système éprouvé et raté à maintes reprises, causant des millions de morts et une pauvreté généralisée à chaque fois : le communisme et le socialisme.
Les deux systèmes peuvent être abusés, et c'est regrettable. Mais là où le capitalisme équilibre automatiquement l'offre et la demande et permet une production et une distribution optimales, le socialisme, n'incitant absolument à aucune efficacité, engendre systématiquement une pauvreté généralisée.
Il y a une raison pour laquelle, à l'époque du mur de Berlin, les gens ont tenté de fuir Berlin-Est pour Berlin-Ouest, il y a une raison pour laquelle ils tentent de fuir la Corée du Nord, il y a une raison pour laquelle ils affluent des pays voisins vers les États-Unis et le Canada : notre système, malgré ses failles et malgré ceux qui en abusent, fonctionne, et les autres non.
Vous devriez prendre le temps d'apprendre suffisamment d'histoire avant d'essayer de réinventer ses échecs, les gens n'ont pas besoin d'échec, ils ont besoin de succès, et l'agenda anti-humaniste de l'UE est la fin de la civilisation.