New Linux udisks flaw lets attackers get root on major Linux distros

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How fucking stupid do you have to believe the lies about #Iran? It's just a much dumber, much more obvious version of the Iraq war narratives, pushed by a much dumber, much more obvious US president. With the benefit of having watched it all happen before.

At least with the #Iraq invasion Bush had a year and a half of soaring approval where he got to posture as the Good Guy protecting Americans from the Bad Guys. This time it's been a year and a half of the #US backing history's first live-streamed #genocide, with #Israel essentially telling the world "WE'RE HITLER, WE'RE THE NEW NAZIS, WE KILL KIDS" for 20 months, and now they're getting ready to say that THIS is what US soldiers need to go fight and die for?
Come ON people. It's the same movie. They barely even changed the name, they just switched the Q to an N. There is no excuse for failing to see what's happening here.

C. Johnstone
caitlinjohnst.one

#US #US-Israel #US-Israel-terrorism #Israel

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Articles, poems, stories and thoughts by Caitlin Johnstone and Tim Foley. Everything published here will always remain free to read.

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COMMENT FAIT-IL POUR ÊTRE AUSSI C*N ?
N. #Casaux
Dans une récente interview accordée au Nouvel Obs, #Dion affirme deux choses parfaitement contradictoires. D’un côté, il affirme :

« nous sommes embarqués dans le récit d'une sorte de Monopoly géant dont la finalité est d'exploiter les sols, les océans, les humains, etc. pour produire des richesses le plus rapidement possible. Et comme l'a dit quelqu'un, un jour, si vous faites jouer Gandhi, Mère Teresa et Martin Luther King au Monopoly, à la fin il se passera la même chose qu'avec les pires des capitalistes. Parce que ce n'est pas un problème de personne, c'est un problème de jeu, et aujourd'hui nous avons besoin de changer de jeu. »

Il s’agit d’une critique du #capitalisme. Le « jeu » dont il parle, c’est le capitalisme. « Changer de jeu » signifie donc sortir du capitalisme. En gros. Mais dans la même interview, Cyril affirme aussi :

« La question que les milliardaires devraient se poser est : est-il encore possible de gagner tout cet argent dans un monde inhabitable ? Il y a quelques semaines, le patron de l'assureur Allianz [Günther Thallinger] déclarait au Guardian que le changement climatique était susceptible de faire s'effondrer le capitalisme sur lui-même. Les feux à Los Angeles ont provoqué entre 250 et 275 milliards de dollars de dégâts. Les inondations à Valence plus de 30 milliards. Un monde à +3 °C est inassurable. Or, plus d'assurance veut dire l'impossibilité de faire des crédits. C'est un risque systémique pour tout le secteur financier. Donc mieux vaut investir dans un avenir soutenable, c'est en réalité le seul choix pragmatique. »

D’un côté, abolir le capitalisme. De l’autre, pour sauver le capitalisme de lui-même, pour assurer la rentabilité et la solvabilité des entreprises, suggérer aux milliardaires d’investir dans les énergies renouvelables. En investissant comme il faut leur argent, « les milliardaires » pourraient créer un « avenir soutenable », autrement dit un capitalisme durable, écologique. Dion insiste. Il y a du pognon à se faire dans la création d’un « avenir soutenable » :

« Certaines entreprises ont gagné beaucoup d'argent avec les énergies renouvelables par exemple. »

Jackpot ! Dion en sait quelque chose. Ses copains de chez Akuo Energy, qui ont financé plusieurs de ses films documentaires, qui construisent des centrales de production d’énergie dite « renouvelable » dans des dizaines de pays à travers le monde, ont vu leur chiffre d’affaire croître très rapidement au cours de la dernière décennie.

La réalité, à savoir le fait que le développement des énergies dites « renouvelables » n’a rien d’écologique, de vert, de durable ; qu’il favorise une expansion de l’industrie minière ; qu’il provoque des catastrophes écologiques en Indonésie, aux Philippines, au Chili, au Congo et partout (y compris en France où l’on rase des forêts pour installer des panneaux solaires photovoltaïques, où on anéantit des fleuves et des rivières en construisant des barrages, etc.), que le problème n’a jamais été la production d’énergie de la civilisation industrielle mais la civilisation industrielle tout entière (puisque toutes les industries qui la composent sont écologiquement nuisibles, insoutenables) ; tout ça continue inexorablement d’échapper à Cyril Dion.

Dans l’interview pour le Nouvel Obs, Dion nous fait part de son plan pour parvenir à un mouvement écologiste conséquent :

« chercher des financeurs capables de mettre de l'argent - beaucoup d'argent - au service de l'intérêt général. L'écologie ne doit plus avoir peur de dire qu'elle a besoin d'argent pour agir plus efficacement et in fine, pour remporter des victoires ! À quoi servirait concrètement cet argent ? Dans un premier temps, à rééquilibrer le rapport de force. Si nous voulons que de bonnes lois soient votées, nous avons besoin de développer une action puissante autour de trois pôles, qui travailleraient main dans la main. Le premier pôle est celui du lobbying d'intérêt général. Autrement dit, un travail de pression et de persuasion exercé non pas au service d'entreprises privées, mais de causes. Pensez au travail d'une organisation comme Bloom : elle va rencontrer les élus pour les sensibiliser à la protection des fonds marins. Pensez à Reclaim Finance, qui essaie de mettre le monde de la finance au service d'une vraie transition écologique. Ces ONG agissent comme de véritables contrepoisons, mais leur influence sur les politiques est encore trop faible. »

Son plan se résumé donc à compter sur le capitalisme pour s’auto-écologiser. Compter sur des investissements de milliardaires pour rendre verte la civilisation industrielle. Ce qui, encore une fois, n’est pas possible. Et encore une fois, Cyril Dion se contredit parfaitement. « Changer de jeu » ou « rendre vert/durable » le jeu ? « Changer de jeu » ou s’imaginer qu’il soit possible de changer les règles du jeu pour le rendre soutenable et juste ? « Mettre la finance au service d’une vraie transition écologique ».

Dion mentionne l’ONG Reclaim Finance. Je lui consacre un chapitre dans mon livre (Mensonges renouvelables). Reclaim Finance, c’est une ONG financée par des fondations liées :

• à des milliardaires et à toutes sortes de multinationales ;
• à des entreprises qui investissent dans les industries des énergies dites renouvelables, etc. ;
• à un fond multimillionnaire, financé par Bill Gates et d’autres comme lui, dont l’objectif est d’améliorer les technologies employées par les industries pétrolière et gazière.

Reclaim Finance, c’est une mauvaise blague. La pire des blagues, peut-être. Des imbéciles – financés par des ordures – qui s’imaginent qu’en effectuant du lobbying pour que les riches, les États et les entreprises désinvestissent des combustibles fossiles et investissent plutôt dans les énergies renouvelables, l’acier décarboné, etc., on pourrait parvenir à une civilisation industrielle écologique, durable, verte, à un « avenir soutenable ».

Évidemment que les milliardaires acceptent de financer de tels clowns.

Le plan de Dion, c’est de multiplier ces clowns.

Je suis pas Nostradamus, je suis pas ChatGPT non plus, mais je vous propose une prédiction, garantie juste à 100% : le plan de Dion va échouer. Même si tous les milliardaires du monde filaient tout leur pognon à Dion, son plan échouerait. Parce que c’est une imbécilité. Parce que Dion nage dans le déni. Parce qu’il n’existe pas de version écologique de la civilisation techno-industrielle. Parce qu’on le constate d’ores et déjà, depuis des décennies : le développement des industries de production d’énergies dites renouvelables, propres, vertes, et de technologies dites vertes, propres ou décarbonées en général, ne fait qu’ajouter de nouvelles nuisances. Toutes les industries sont destructrices. Aucune n’est bonne pour la planète, la nature, la vie sur Terre. Nous n’arrêterons jamais la catastrophe écologique en désinvestissant de certains secteurs industriels pour investir dans d’autres, supposément verts, durables ou que sais-je.

Mais, mais, mais, le discours de Dion est finançable. Évidemment. Il permet de faire carrière dans l’immonde contemporain. Donc le plan de Dion va échouer. Ses idées de merde vont échouer. Mais il continuera de faire carrière. La destruction du monde permet à de tels couill*ns de faire carrière. Elle finance leur carrière. C’est abject.

Weighing an Airplane as it Flies Overhead

#arduinohacks #science #airplane #conservationofmomentum #scales #weight #hackaday
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Here's the flyer that's been posted making the link to Christy #Walton. All of the yellow diamonds depict planned Mass Demonstration sites, most of which are organized as part of the No Kings protest movement funded by the billionaire #Walmart heiress, Christy Walton (et al).
Either way, deep pockets are funding these events.

nokings.org/
Diana #Wiel

#US #USA #États-Unis #NoKings

En français plus bas

Germans have an interesting saying: Die Schere im Kopf haben. It translates into 'the scissors in the head', and it refers colloquially to a pair scissors that go around in your mind cutting off thoughts. The term metaphorically means self-censorship - Selbstzensur.
The most disagreeable truth about self-censorship is that it infects totalitarian regimes like the democratic ones.
Human beings, from tender age, are raised to behave, avoid displeasing others, not to argue, not to speak up. It’s a social construct. The desire to please is a virus passed on from childhood. That being said, conformism is like the glue that’s supposed to hold people together to ensure its perennity.
We become declawed civilized beasts in the process. It takes a lot of guts to break free from the conformity mentality to withstand social pressure; first, it requires being aware of it and the guts to defy a ginormous conditioned entity. One needs to be so grounded and deeply rooted to withstand storms. It is a conscious process.
There is the sense of belonging; people crave to belong to a clique or community. They want to be in tune in a social symphony. People re-tune themselves and their beliefs to whatever mainstream ideas become acceptable.
I have seen the manifestations of morality among people who stood against something and then defended it ferociously. The fear of being excluded exceeds the desire to be righteous these days. I feel a certain bitterness about that.
-To unveil the unbearable murmurings of the realities of #self-censorship.

Diana #Wiel

Les Allemands ont un dicton intéressant : Die Schere im Kopf haben. Il se traduit par « les ciseaux dans la tête » et désigne familièrement une paire de ciseaux qui se promène dans l'esprit en coupant les pensées. Le terme désigne métaphoriquement l'autocensure - Selbstzensur.

La vérité la plus désagréable sur l'autocensure est qu'elle infecte les régimes totalitaires comme les régimes démocratiques.

Dès leur plus jeune âge, les êtres humains sont éduqués à bien se comporter, à éviter de déplaire aux autres, à ne pas discuter, à ne pas s'exprimer. C'est une construction sociale. Le désir de plaire est un virus transmis dès l'enfance. Cela dit, le #conformisme est comme la colle qui est censée tenir les gens ensemble pour assurer sa pérennité.

Nous devenons ainsi des bêtes civilisées dégriffées. Il faut beaucoup de courage pour se libérer de la mentalité de conformité et résister à la pression sociale ; il faut d'abord en être conscient et avoir le courage de défier une entité conditionnée gigantesque. Il faut être bien ancré et profondément enraciné pour résister aux tempêtes. C'est un processus conscient.

Il y a le sentiment d'appartenance ; les gens ont envie d'appartenir à une clique ou à une communauté. Ils veulent être au diapason d'une symphonie sociale. Les gens se réajustent et adaptent leurs croyances aux idées dominantes qui deviennent acceptables.

J'ai vu les manifestations de la moralité chez des personnes qui s'opposaient à quelque chose et le défendaient ensuite férocement. De nos jours, la #peur d'être exclu dépasse le désir d'être honnête et intègre. J'en ressens une certaine amertume.

-Dévoiler les murmures insupportables des réalités de l' #autocensure.

Diana #Wiel